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Code de l'environnement, art. Annexe (1) à l'article R511-9
Code de l'environnement
NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET TAXE GÉNÉRALE SUR LES ACTIVITÉS POLLUANTES N° A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES Désignation de la rubrique A, E, D, S, C (1) Rayon (2) 1185 Gaz à effet de serre fluorés visés à l'annexe I du règlement (UE) n° 517/2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d'ozone visées par le règlement (CE) n° 1005/2009 (fabrication, emploi, stockage). 1. Fabrication, conditionnement et emploi autres que ceux mentionnés au 2 et à l'exclusion du nettoyage à sec de produits textiles visé par la rubrique 2345, du nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces visées par la rubrique 2564, de la fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique d'hydrocarbures halogénés visée par la rubrique 3410-f et de l'emploi d'hexafluorure de soufre dans les appareillages de connexion à haute tension. Le volume des équipements susceptibles de contenir des fluides étant : a) Supérieure à 800 l A 1 b) Supérieure à 80 l, mais inférieure ou égale à 800 l D 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. a) Equipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg, la quantité cumulée de fluide susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 300 kg DC b) Equipements d'extinction, la quantité cumulée de fluide susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 200 kg D 3. Stockage de fluides vierges, recyclés ou régénérés, à l'exception du stockage temporaire. 1) Fluides autres que l'hexafluorure de soufre : la quantité de fluide susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) En récipient de capacité unitaire supérieure ou égale à 400 l D b) Supérieure à 1 t et en récipients de capacité unitaire inférieure à 400 l D 2) Cas de l'hexafluorure de soufre : la quantité de fluide susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 150 kg quel que soit le conditionnement D 1312 Produits explosifs (mise en œuvre de) à des fins industrielles telles que découpage, formage, emboutissage, placage de métaux. La quantité unitaire étant supérieure à 10 g A 3 (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, S : servitude d'utilité publique, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement . (2) Rayon d'affichage en kilomètres. Nota.-Les activités nucléaires visées par la présente nomenclature sont les activités soumises aux rubriques 1716, 1735, 2797 et 2798.
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Code de l'environnement, art. Annexe (2) à l'article R511-9
Code de l'environnement
N° A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES Désignation de la rubrique A, E, D, C (1) Rayon (2) 1413 Gaz naturel ou biogaz, sous pression (installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs, ou autres appareils, de véhicules ou engins de transport fonctionnant au gaz naturel ou biogaz et comportant des organes de sécurité) : 1. Le débit total en sortie du système de compression étant : a) Supérieur ou égal à 2 000 m3/ h A 1 b) Supérieur ou égal à 80 m3/ h, mais inférieur à 2 000 m3/ h DC - 2. La masse totale de gaz contenu dans l'installation étant : a) Supérieure à 10 t lorsque l'installation n'est pas classée au titre du 1. a A 1 b) Supérieure à 1 t, mais inférieure ou égale à 10 t lorsque l'installation n'est pas classée au titre du 1 DC - Nota.-Les débits sont exprimés pour une température de gaz de 273,15 K à une pression de 101,325 kPa. 1414 Gaz inflammables liquéfiés (installation de remplissage ou de distribution de) 1. Installations de remplissage de bouteilles ou conteneurs A 1 2. Installations desservant un stockage de gaz inflammable (stockage souterrain compris) : a) Installations de chargement ou déchargement desservant un dépôt de gaz inflammables soumis à autorisation A 1 b) Autres installations que celles classées au titre du 2. a, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 20 par jour A 1 c) Autres installations que celles classées au titre du 2. a ou du 2. b, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 75 par semaine A 1 d) Autres installations que celles classées au titre du 2. a, du 2. b ou du 2. c, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 2 par jour DC - 3. Installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs ou autres appareils d'utilisation comportant des organes de sécurité (jauges et soupapes) DC - 4. Installations de chargement ou de déchargement de citerne à citerne, à l'exclusion de celles exploitées uniquement à des fins de maintenance des citernes, les citernes étant définies par les réglementations relatives au transport de marchandises dangereuses par voie routière (ADR) ou par voie ferroviaire (RID) A 1 1416 Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où l'hydrogène gazeux est transféré dans les réservoirs de véhicules, la quantité journalière d'hydrogène distribuée étant supérieure ou égale à 2 kg/ jour. DC - 1421 Installation de remplissage d'aérosols inflammables de catégorie 1 et 2 1. Aérosols inflammables contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1. Lorsque le remplissage dépasse 1 000 unités par jour A 1 2. Aérosols inflammables non visés par le point 1 et contenant des liquides inflammables de catégorie 2 et 3, le débit maximal de l'installation étant supérieur ou égal à 100 m³/h A 1 1434 Liquides inflammables, liquides de point éclair compris entre 60° C et 93° C (1), fiouls lourds et pétroles bruts, à l'exception des liquides mentionnés à la rubrique 4755 et des autres boissons alcoolisées (installation de remplissage ou de distribution, à l'exception des stations-service visées à la rubrique 1435). 1. Installations de chargement de véhicules citernes, de remplissage de récipients mobiles, le débit maximum de l'installation étant : a) Supérieur ou égal à 100 m³/h A 1 b) Supérieur ou égal à 5 m³/h, mais inférieur à 100 m³/h DC 2. Installations de chargement ou de déchargement desservant un stockage de ces liquides soumis à autorisation A 1 (1) A l'exception de ceux ayant donné des résultats négatifs à une épreuve de combustion entretenue reconnue par le ministre chargé des installations classées. 1435 Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules. Le volume annuel de carburant liquide distribué étant : 1. Supérieur à 20 000 m³ E - 23. Supérieur à 100 m³ d'essence ou 500 m3 au total, mais inférieur ou égal à 20 000 m³ DC - Nota. - Les débits sont exprimés pour une température de gaz de 273,15 K à une pression de 101,325 kPa. Essence : tout dérivé du pétrole, avec ou sans additif d'une pression de vapeur saturante à 20° C de 13 kPa ou plus, destiné à être utilisé comme carburant pour les véhicules à moteur, exceptés le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et les carburants pour l'aviation. 1436 Liquides de point éclair compris entre 60 °C et 93 °C (1), à l'exception des boissons alcoolisées (stockage ou emploi de). La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations, y compris dans les cavités souterraines étant : 1. Supérieure ou égale à 1 000 t A 2 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 1 000 t DC (1) A l'exception de ceux ayant donné des résultats négatifs à une épreuve de combustion entretenue reconnue par le ministre chargé des installations classées. 1450 Solides inflammables (stockage ou emploi de). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t A 1 2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 1 t D 1455 Carbure de calcium (stockage) lorsque la quantité susceptible d'être présente dans l'installation est supérieure à 3 t D 1510 Entrepôts couverts (installations, pourvues d'une toiture, dédiées au stockage de matières ou produits combustibles en quantité supérieure à 500 tonnes), à l'exception des entrepôts utilisés pour le stockage de matières, produits ou substances classés, par ailleurs, dans une unique rubrique de la présente nomenclature, des bâtiments destinés exclusivement au remisage des véhicules à moteur et de leur remorque, des établissements recevant du public et des entrepôts exclusivement frigorifiques : 1. Entrant dans le champ de la colonne évaluation environnementale systématique en application de la rubrique 39. a de l' annexe de l'article R. 122-2 du code de l'environnement A 1 2. Autres installations que celles définies au 1, le volume des entrepôts étant : a) Supérieur ou égal à 900 000 m ³ A 1 b) Supérieur ou égal à 50 000 m ³ mais inférieur à 900 000 m ³ E - c) Supérieur ou égal à 5 000 m ³ mais inférieur à 50 000 m ³ DC - Un entrepôt est considéré comme utilisé pour le stockage de produits classés dans une unique rubrique de la nomenclature dès lors que la quantité totale d'autres matières ou produits combustibles présente dans cet entrepôt est inférieure ou égale à 500 tonnes. 1511 Entrepôts exclusivement frigorifiques. Le volume susceptible d'être stocké étant : 1. Supérieur ou égal à 50 000 m ³ E - 2. Supérieur ou égal à 5 000 m ³ mais inférieur à 50 000 m ³ DC - Un entrepôt frigorifique est un entrepôt dans lequel les conditions de température et/ ou d'hygrométrie sont régulées et maintenues à une température inférieure ou égale à 18° C en fonction des critères de conservation propres aux produits. Un entrepôt est considéré comme exclusivement frigorifique dès lors que la quantité de matières ou produits combustibles autres que les matières ou produits conservés dans l'entrepôt frigorifique est inférieure ou égale à 500 tonnes. 1530 Papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues, y compris les produits finis conditionnés (dépôt de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510 et des établissements recevant du public. Le volume susceptible d'être stocké étant : 1. Supérieur à 20 000 m ³ E - 2. Supérieur à 1 000 m ³ mais inférieur ou égal à 20 000 m ³ DC - 1531 Stockages, par voie humide (immersion ou aspersion), de bois non traité chimiquement, la quantité stockée étant supérieure à 1 000 m³ D 1532 Bois ou matériaux combustibles analogues, y compris les produits finis conditionnés et les produits ou déchets répondant à la définition de la biomasse et mentionnés à la rubrique 2910-A, ne relevant pas de la rubrique 1531 (stockage de), à l'exception des établissements recevant du public : 1. Installations de stockage de matériaux susceptibles de dégager des poussières inflammables, le volume de tels matériaux susceptible d'être stocké étant supérieur à 50 000 m ³ A 1 2. Autres installations que celles définies au 1, à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510, le volume susceptible d'être stocké étant : a) Supérieur à 20 000 m ³ E - b) Supérieur à 1 000 m ³ mais inférieur ou égal à 20 000 m ³ D - (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement . (2) Rayon d'affichage en kilomètres. (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, S : servitude d'utilité publique, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. (2) Rayon d'affichage en kilomètres. Nota.-La valeur de QNS porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation. Elle est calculée suivant les modalités mentionnées à l'annexe 13-8 de la première partie du code de la santé publique.
1,609,459,200,000
32,472,144,000,000
Annexe (2) à l'article R511-9
LEGIARTI000042369353
LEGIARTI000022292626
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 3 du décret n° 2020-1169 du 24 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1 er janvier 2021.
13.0
1,443,997,620
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Article
<p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" align="center"><tbody><tr><td rowspan="2" align="center"><p align="center">N°</p></td><td colspan="3"><p align="center">A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES</p></td></tr><tr><td><p align="center">Désignation de la rubrique</p></td><td><p align="center">A, E, D, C (1)</p></td><td><p align="center">Rayon (2)</p></td></tr><tr><td><p>1413</p></td><td><p>Gaz naturel ou biogaz, sous pression (installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs, ou autres appareils, de véhicules ou engins de transport fonctionnant au gaz naturel ou biogaz et comportant des organes de sécurité) :<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Le débit total en sortie du système de compression étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Supérieur ou égal à 2 000 m3/ h</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td>b) Supérieur ou égal à 80 m3/ h, mais inférieur à 2 000 m3/ h</td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. La masse totale de gaz contenu dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Supérieure à 10 t lorsque l'installation n'est pas classée au titre du 1. a</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td></td><td><p>b) Supérieure à 1 t, mais inférieure ou égale à 10 t lorsque l'installation n'est pas classée au titre du 1</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>Nota.-Les débits sont exprimés pour une température de gaz de 273,15 K à une pression de 101,325 kPa.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1414</p></td><td><p>Gaz inflammables liquéfiés (installation de remplissage ou de distribution de)</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Installations de remplissage de bouteilles ou conteneurs</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Installations desservant un stockage de gaz inflammable (stockage souterrain compris) :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td align="left"><p align="left">a) Installations de chargement ou déchargement desservant un dépôt de gaz inflammables soumis à autorisation</p></td><td align="left"><p align="center">A</p></td><td align="left"><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td align="left"><p align="left">b) Autres installations que celles classées au titre du 2. a, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 20 par jour</p></td><td align="left"><p align="center">A</p></td><td align="left"><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td align="left"><p align="left">c) Autres installations que celles classées au titre du 2. a ou du 2. b, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 75 par semaine</p></td><td align="left"><p align="center">A</p></td><td align="center">1</td></tr><tr><td></td><td><p>d) Autres installations que celles classées au titre du 2. a, du 2. b ou du 2. c, lorsque le nombre maximal d'opérations de chargement ou de déchargement est supérieur ou égal à 2 par jour</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td align="left"><p align="left">3. 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Installations de chargement ou de déchargement de citerne à citerne, à l'exclusion de celles exploitées uniquement à des fins de maintenance des citernes, les citernes étant définies par les réglementations relatives au transport de marchandises dangereuses par voie routière (ADR) ou par voie ferroviaire (RID)</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td>1416</td><td align="left">Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où l'hydrogène gazeux est transféré dans les réservoirs de véhicules, la quantité journalière d'hydrogène distribuée étant supérieure ou égale à 2 kg/ jour.</td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="3" align="left"><p>1421</p></td><td align="left"><p align="left">Installation de remplissage d'aérosols inflammables de catégorie 1 et 2</p></td><td align="left"></td><td align="left"></td></tr><tr><td align="left"><p>1. Aérosols inflammables contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1.</p><p>Lorsque le remplissage dépasse 1 000 unités par jour</p></td><td align="left"><p align="center">A</p></td><td align="left"><p align="center">1</p></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">2. Aérosols inflammables non visés par le point 1 et contenant des liquides inflammables de catégorie 2 et 3, le débit maximal de l'installation étant supérieur ou égal à 100 m³/h</p></td><td align="left"><p align="center">A</p></td><td align="left"><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="6"><p>1434</p></td><td><p>Liquides inflammables, liquides de point éclair compris entre 60° C et 93° C (1), fiouls lourds et pétroles bruts, à l'exception des liquides mentionnés à la rubrique 4755 et des autres boissons alcoolisées (installation de remplissage ou de distribution, à l'exception des stations-service visées à la rubrique 1435).</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p align="left">1. Installations de chargement de véhicules citernes, de remplissage de récipients mobiles, le débit maximum de l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieur ou égal à 100 m³/h</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieur ou égal à 5 m³/h, mais inférieur à 100 m³/h</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p align="left">2. Installations de chargement ou de déchargement desservant un stockage de ces liquides soumis à autorisation</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p align="left">(1) A l'exception de ceux ayant donné des résultats négatifs à une épreuve de combustion entretenue reconnue par le ministre chargé des installations classées.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>1435</p></td><td><p>Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p align="left">Le volume annuel de carburant liquide distribué étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieur à 20 000 m³</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>23. Supérieur à 100 m³ d'essence ou 500 m3 au total, mais inférieur ou égal à 20 000 m³</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p align="left">Nota. - Les débits sont exprimés pour une température de gaz de 273,15 K à une pression de 101,325 kPa.</p><p align="left">Essence : tout dérivé du pétrole, avec ou sans additif d'une pression de vapeur saturante à 20° C de 13 kPa ou plus, destiné à être utilisé comme carburant pour les véhicules à moteur, exceptés le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et les carburants pour l'aviation.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">1436</p></td><td><p align="left">Liquides de point éclair compris entre 60 °C et 93 °C (1), à l'exception des boissons alcoolisées (stockage ou emploi de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations, y compris dans les cavités souterraines étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 000 t</p></td><td align="center"><p align="center">A</p></td><td align="center"><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 1 000 t</p></td><td align="center"><p align="center">DC</p></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">(1) A l'exception de ceux ayant donné des résultats négatifs à une épreuve de combustion entretenue reconnue par le ministre chargé des installations classées.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>1450</p></td><td><p>Solides inflammables (stockage ou emploi de).</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr align="center"><td align="left"><p>1. Supérieure ou égale à 1 t</p></td><td align="center">A</td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 1 t</p></td><td><p align="center"></p><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1455</p></td><td><p>Carbure de calcium (stockage) lorsque la quantité susceptible d'être présente dans l'installation est supérieure à 3 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>1510</p></td><td><p>Entrepôts couverts (installations, pourvues d'une toiture, dédiées au stockage de matières ou produits combustibles en quantité supérieure à 500 tonnes), à l'exception des entrepôts utilisés pour le stockage de matières, produits ou substances classés, par ailleurs, dans une unique rubrique de la présente nomenclature, des bâtiments destinés exclusivement au remisage des véhicules à moteur et de leur remorque, des établissements recevant du public et des entrepôts exclusivement frigorifiques :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>1. Entrant dans le champ de la colonne évaluation environnementale systématique en application de la rubrique 39. a de l' annexe de l'article R. 122-2 du code de l'environnement</td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>2. Autres installations que celles définies au 1, le volume des entrepôts étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Supérieur ou égal à 900 000 m ³</td><td align="center">A</td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>b) Supérieur ou égal à 50 000 m ³ mais inférieur à 900 000 m ³</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>c) Supérieur ou égal à 5 000 m ³ mais inférieur à 50 000 m ³</td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>Un entrepôt est considéré comme utilisé pour le stockage de produits classés dans une unique rubrique de la nomenclature dès lors que la quantité totale d'autres matières ou produits combustibles présente dans cet entrepôt est inférieure ou égale à 500 tonnes.</td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>1511</p></td><td><p>Entrepôts exclusivement frigorifiques.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>Le volume susceptible d'être stocké étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>1. Supérieur ou égal à 50 000 m ³</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>2. Supérieur ou égal à 5 000 m ³ mais inférieur à 50 000 m ³</td><td align="center">DC</td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>Un entrepôt frigorifique est un entrepôt dans lequel les conditions de température et/ ou d'hygrométrie sont régulées et maintenues à une température inférieure ou égale à 18° C en fonction des critères de conservation propres aux produits.<br clear="none" /><br clear="none" /> Un entrepôt est considéré comme exclusivement frigorifique dès lors que la quantité de matières ou produits combustibles autres que les matières ou produits conservés dans l'entrepôt frigorifique est inférieure ou égale à 500 tonnes.</td><td></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>1530</p></td><td><p>Papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues, y compris les produits finis conditionnés (dépôt de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510 et des établissements recevant du public.<br clear="none" /><br clear="none" /> Le volume susceptible d'être stocké étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><br clear="none" /> 1. Supérieur à 20 000 m ³</td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>2. Supérieur à 1 000 m ³ mais inférieur ou égal à 20 000 m ³</td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td colspan="3"><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="3"></td></tr><tr><td><p>1531</p></td><td><p>Stockages, par voie humide (immersion ou aspersion), de bois non traité chimiquement, la quantité stockée étant supérieure à 1 000 m³</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>1532</p></td><td><p>Bois ou matériaux combustibles analogues, y compris les produits finis conditionnés et les produits ou déchets répondant à la définition de la biomasse et mentionnés à la rubrique 2910-A, ne relevant pas de la rubrique 1531 (stockage de), à l'exception des établissements recevant du public :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>1. Installations de stockage de matériaux susceptibles de dégager des poussières inflammables, le volume de tels matériaux susceptible d'être stocké étant supérieur à 50 000 m ³</td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>2. Autres installations que celles définies au 1, à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510, le volume susceptible d'être stocké étant :<br clear="none" /><br clear="none" /> a) Supérieur à 20 000 m ³</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>b) Supérieur à 1 000 m ³ mais inférieur ou égal à 20 000 m ³</td><td align="center">D</td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td colspan="3">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement .<br clear="none" /><br clear="none" /> (2) Rayon d'affichage en kilomètres.</td></tr></tbody></table><p align="left"></p><p align="left">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, S : servitude d'utilité publique, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement.</p><p align="left">(2) Rayon d'affichage en kilomètres.</p><p align="left">Nota.-La valeur de QNS porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation. Elle est calculée suivant les modalités mentionnées à l'annexe 13-8 de la première partie du code de la santé publique.</p><p align="left"></p><p></p>
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ANNEXES
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ANNEXES
<p>Conformément à l’article 3 du décret n° 2020-1169 du 24 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2021.</p>
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Code de l'environnement, art. Annexe (3) à l'article R511-9
Code de l'environnement
NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET TAXE GÉNÉRALE SUR LES ACTIVITÉS POLLUANTES N° A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES Désignation de la rubrique A, E, D, C (1) Rayon (2) 1630 Soude ou potasse caustique (emploi ou stockage de lessives de). Le liquide renfermant plus de 20 % en poids d'hydroxyde de sodium ou de potassium. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure à 250 t A 1 2. Supérieure à 100 t, mais inférieure ou égale à 250 t D 1700 Substances radioactives sous forme non scellée ou substances radioactives d'origine naturelle mises en œuvre dans un établissement industriel ou commercial, à l'exception des accélérateurs de particules et du secteur médical soumis aux dispositions du code de santé publique. Définitions : -Les termes substance radioactive et déchet radioactif sont définis à l'article L. 542-1-1 du code de l'environnement ; -Les termes substance radioactive d'origine naturelle, activité, radioactivité, radionucléide et source radioactive scellée sont définis dans l'annexe 13-7 de la première partie du code de la santé publique ; -QNS : calcul du coefficient Q tel que défini à l'article R. 1333-106 du code de la santé publique pour les substances radioactives non scellées uniquement. 1716 Substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700, autres que celles mentionnées à la rubrique 1735, dont la quantité totale est supérieure à 1 tonne et pour lesquelles les conditions d'exemption mentionnées au 1° du I de l'article R. 1333-106 du code de la santé publique ne sont pas remplies. 1. Les substances radioactives ne sont pas uniquement d'origine naturelle et la valeur de QNS est égale ou supérieure à 104. 2. Les substances radioactives sont uniquement d'origine naturelle ou la valeur de QNS est égale ou supérieure à 1 et strictement inférieure à 104. Nota.-La valeur de QNS porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation A D 2 1735 Substances radioactives (dépôt, entreposage ou stockage de) sous forme de résidus de traitement de minerais d'uranium ou de thorium contenant des radionucléides naturels des chaînes de l'uranium ou du thorium et boues issues du traitement des eaux d'exhaure, sans enrichissement en uranium 235 et dont la quantité totale est supérieure à 1 tonne. A 2 Désignation de la rubrique A, E, D, C (1) Rayon (2) 1978 Solvants organiques (installations et activités mentionnées à l'annexe VII de la directive 2010/75/ UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles (prévention et réduction intégrées de la pollution) utilisant des) : 1. Impression sur rotative offset à sécheur thermique, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an D - 2. Héliogravure d'édition, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an D - 3. a) Autres unités d'héliogravures, flexographie, impression sérigraphique en rotative, contrecollage ou vernissage, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an D - b) Impression sérigraphique en rotative sur textiles ou cartons, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 30 t/ an D - 4. Nettoyage de surface à l'aide de composés organiques volatils à mentions de danger H340, H350, H350i, H360D ou H360F, ou de composés organiques volatils halogénés à mentions de danger H341 ou H351, au sens du règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, modifiant et abrogeant les directives 67/548/ CEE et 1999/45/ CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 1 t/ an D - 5. Autres nettoyages de surface, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 2 t/ an D - 6. Revêtement et retouche de véhicules, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 0,5 t/ an D - 7. Laquage en continu, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an D - 8. Autres revêtements, y compris le revêtement de métaux, de plastiques, de textiles, de feuilles et de papier, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an D - 9. Revêtement de fil de bobinage, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an D - 10. Revêtement de surfaces en bois, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an D - 11. Nettoyage à sec D - 12. Imprégnation du bois, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an D - 13. Revêtement du cuir, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 10 t/ an D - 14. Fabrication de chaussures, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an D - 15. Stratification de bois et de plastique, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an D - 16. Revêtement adhésif, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an D - 17. Fabrication de mélanges pour revêtements, de vernis, d'encres et de colle, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 100 t/ an D - 18. Conversion de caoutchouc, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an D - 19. Extraction d'huiles végétales et de graisses animales et activités de raffinage d'huile végétale, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 10 t/ an D - 20. Fabrication de produits pharmaceutiques, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 50 t/ an D - (1) Quantité totale de solvants organiques utilisée dans une installation par année, moins les composés organiques volatils récupérés en vue de leur réutilisation. (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement (2) Rayon d'affichage en kilomètres 2101 Bovins (activité d'élevage, transit, vente, etc. de). 1. Elevage de veaux de boucherie et/ ou bovins à l'engraissement ; transit et vente de bovins lorsque leur présence simultanée est supérieure à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : a) Plus de 800 animaux A 1 b) De 401 à 800 animaux E c) De 50 à 400 animaux D 2. Elevage de vaches laitières (c'est-à-dire dont le lait est, au moins en partie, destiné à la consommation humaine) : a) Plus de 400 vaches A 1 b) De 151 à 400 vaches E c) De 50 à 150 vaches D 3. Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement destiné à l'alimentation des veaux) : A partir de 100 vaches D 4. Transit et vente de bovins, y compris les marchés et centres d'allotement, lorsque la présence des animaux est inférieure ou égale à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : Capacité égale ou supérieure à 50 places D 2102 Porcs (activité d'élevage, vente, transit, etc., de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3660 : Installations détenant : 1. Plus de 450 animaux-équivalents E - 2. De 50 à 450 animaux-équivalents D - Nota.- Les porcs à l'engrais, jeunes femelles avant la première saillie et animaux en élevage de multiplication ou sélection comptent pour un animal-équivalent. Les reproducteurs, truies (femelle saillie ou ayant mis bas) et verrats (mâles utilisés pour la reproduction) comptent pour trois animaux-équivalents. Les porcelets sevrés de moins de trente kilogrammes avant mise en engraissement ou sélection comptent pour 0,2 animal-équivalent. 2110 Lapins (activité d'élevage, transit, vente, etc., de). 1. plus de 20 000 animaux sevrés A 1 2. Entre 3 000 et 20 000 animaux sevrés D 2111 Volailles (activité d'élevage, vente, transit, etc., de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3660 : 1. Installations détenant un nombre d'emplacements supérieur à 30 000 E - 2. Autres installations que celles classées au titre du 1 et détenant un nombre d'animaux-équivalents supérieur à 5 000 D - Nota.- Pour le 1., les volailles sont comptées en emplacements : 1 animal = 1 emplacement. Pour le 2., les volailles sont comptées en utilisant les valeurs suivantes exprimées en animaux-équivalents : 1. caille = 0,125 ; 2. pigeon, perdrix = 0,25 ; 3. coquelet = 0,75 ; 4. poulet léger = 0,85 ; 5. poule, poulet standard, poulet label, poulet biologique, poulette, poule pondeuse, poule reproductrice, faisan, pintade, canard colvert = 1 ; 6. poulet lourd = 1,15 ; 7. canard à rôtir, canard prêt à gaver, canard reproducteur = 2 ; 8. dinde légère = 2,20 ; 9. dinde médium, dinde reproductrice, oie = 3 ; 10. dinde lourde = 3,50 ; 11. palmipèdes gras en gavage = 7. 2112 Couvoirs Capacité logeable d'eau moins 100 000 œufs D 2113 Carnassiers à fourrure (établissements d'élevage, vente, transit, etc., d'animaux) 1. plus de 2 000 animaux A 1 2. de 100 à 2 000 animaux D 2120 Chiens (activité d'élevage, vente, transit, garde, détention, refuge, fourrières, etc., de) à l'exclusion des établissements de soins et de toilettage et des rassemblements occasionnels tels que foires, expositions et démonstrations canines 1. Plus de 250 animaux A 1 2. De 51 à 250 animaux E - 3. De 10 à 50 animaux D - Nota.-Ne sont pris en compte que les chiens âgés de plus de quatre mois 2130 Piscicultures 1. piscicultures d'eau douce (à l'exclusion des étangs empoissonnés, où l'élevage est extensif, sans nourrissage ou avec apport de nourriture exceptionnel), la capacité de production étant supérieure à 20 t/ an A 3 2. piscicultures d'eau de mer, la capacité de production étant : a) supérieure à 20 t/ an A 3 b) supérieure à 5 t/ an, mais inférieure ou égale à 20 t/ an D 2140 Animaux d'espèces non domestiques (installations fixes et permanentes de présentation au public de), à l'exclusion des magasins de vente au détail et des installations présentant au public des animaux d'espèces non domestiques correspondant aux activités suivantes : -présentation de poissons et d'invertébrés aquatiques, les capacités cumulées des aquariums et des bassins présentés au public étant inférieures à 10 000 litres de volume total brut ; -présentation au public d'animaux dont les espèces figurent dans la liste prévue par l'article R. 413-6 du code de l'environnement ; -présentation au public d'arthropodes. A 2 Nota : sont visées les installations présentes sur un même site au moins 90 jours par an consécutifs ou non et dont l'activité de présentation au public est d'au moins 7 jours par an sur ce site 2150 Coléoptères, diptères, orthoptères (activité d'élevage de) à l'exclusion des activités de recherche et développement. 1. Lorsque le substrat utilisé pour l'élevage contient des sous-produits animaux, la quantité maximale d'insectes susceptible d'être produite étant : a) Supérieure à 150 kg/ j A 3 b) Supérieure à 1 kg/ j et inférieure ou égale à 150 kg/ j DC 2. Autres installations que celles visées au 1, la quantité maximale d'insectes susceptible d'être produite étant : a) Supérieure à 15 t/ j A 3 b) Supérieure à 100 kg/ j et inférieure ou égale à 15 t/ j DC 2160 Silos et installations de stockage, en vrac, de céréales, grains, produits alimentaires ou tout produit organique dégageant des poussières inflammables, y compris les stockages sous tente ou structure gonflable, à l'exception des installations relevant par ailleurs de la rubrique 1532 : 1. Silos plats : a) Si le volume total de stockage est supérieur à 15 000 m ³ E b) Si le volume total de stockage est supérieur à 5000 m ³, mais inférieur ou égal à 15 000 m ³ DC 2. Autres installations : a) Si le volume total des stockages est supérieur à 15 000 m ³ A 3 b) Si le volume total des stockages est supérieur à 5 000 m ³ mais inférieur ou égal à 15 000 m ³ DC Les critères caractérisant les termes de silo, silo plat, tente et structure gonflable sont précisés par arrêtés ministériels. (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. (2) Rayon d'affichage en kilomètres. 2170 Engrais, amendements et supports de culture (fabrication des) à partir de matières organiques, à l'exclusion des rubriques 2780 et 2781 : 1. Lorsque la capacité de production est supérieure ou égale à 10 t/ j A 3 2. Lorsque la capacité de production est supérieure à 1 t/ j et inférieure à 10 t/ j D 2171 Fumiers, engrais et supports de culture (dépôts de) renfermant des matières organiques et n'étant pas l'annexe d'une exploitation agricole Le dépôt étant supérieur à 200 m ³ D 2175 Engrais liquide (dépôt d') en récipients de capacité unitaire supérieure ou égale à 3 000 l, lorsque la capacité totale est supérieure à 100 m 3 D 2210 Abattage d'animaux, à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3641 : La masse des animaux abattus, exprimée en carcasses, étant en activité de pointe : 1. Supérieure à 5 t/ j pour les installations autres que celles classées au titre du 3 A 3 2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieur ou égal à 5 t/ j pour les installations autres que celles classées au titre du 3 D - 3. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieur ou égal à 30t/ j dans des installations mobiles (1) lorsque les effluents sont collectés, confinés et éliminés hors site D - (1) Installations transportables ou démontables présentes sur un même site moins de 30 jours par an, consécutifs ou non. 2220 Préparation ou conservation de produits alimentaires d'origine végétale, par cuisson, appertisation, surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, torréfaction, fermentation, etc., à l'exclusion des activités classées par ailleurs et des aliments pour le bétail mais y compris les ateliers de maturation de fruits et légumes. La quantité de produits entrants étant : 1. Lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours consécutifs en un an : a) Supérieure à 20 t/ j E b) Supérieure à 2 t/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j D 2. Autres installations : a) Supérieure à 10 t/ j E b) Supérieure à 2 t/ j, mais inférieure ou égale à 10 t/ j DC 2221 Préparation ou conservation de produits alimentaires d'origine animale, par découpage, cuisson, appertisation surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, salage, séchage, saurage, enfumage, etc., à l'exclusion des produits issus du lait et des corps gras et des activités classées par ailleurs. La quantité de produits entrants étant : 1. Supérieure à 4 t/ j E 2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 4 t/ j DC 2230 Traitement et transformation du lait ou des produits issus du lait, à l'exclusion du seul conditionnement et des activités qui relèvent des rubriques 3642 ou 3643. La capacité journalière de traitement exprimée en litres de lait ou litres équivalent-lait étant : 1. Supérieure à 70 000 l/ j E 2. Supérieure à 7 000 l/ j, mais inférieure ou égale à 70 000 l/ j DC Nota : 1) " Traitement et transformation, à l'exclusion du seul conditionnement " inclut toute modification (thermique, mécanique, physico chimique, …) du lait ou des produits issus du lait. Ne sont pas considérées comme traitement et transformation les opérations suivantes : -le seul conditionnement et/ ou la découpe sans autre opération (du type broyage, râpage, tamisage, filtration, etc.) en vue du transport ou de la commercialisation ; -le simple stockage ou transit sans autre opération que la réfrigération (les quantités d'équivalent-lait concernées sont à déduire du classement sous la rubrique 2230) ; -la simple maturation et/ ou l'affinage du produit. 2) Equivalences sur les produits entrant dans l'installation : 1 litre de crème = 8 l équivalent-lait 1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre, non concentrés = 1 l équivalent-lait 1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre, préconcentrés = 6 l équivalent-lait 1 kg de fromage = 10 l équivalent-lait 1 kg de poudre de lait = 9 l équivalent-lait 2240 Huiles et corps gras d'origine animale ou végétale (extraction ou traitement des), fabrication des acides stéariques, palmitiques et oléiques, à l'exclusion des activités qui relèvent des rubriques 2631,2791,3410 ou 3642. A) Installations de production industrielle réalisant l'extraction à l'aide de solvants inflammables A 1 B) Autres installations que celles visées au A, dont la capacité de production est : 1. Lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours par an (*) : a) Supérieure à 20 t/ j E b) Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j D 2-Autres installations a) Supérieure à 10 t/ j E b) Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 10 t/ j (*) : Pour toute activité saisonnière, la capacité journalière de production est estimée sur la base de la moyenne mensuelle DC 2250 Production par distillation d'alcools de bouche d'origine agricole La capacité de production exprimée en équivalent alcool pur étant : 1. Supérieure à 1 300 hl/ j A 3 2. Supérieure à 30 hl/ j et inférieure ou égale à 1 300 hl/ j E 3. Supérieure à 0,5 hl/ j et inférieure ou égale à 30 hl/ j D Nota.-Pour les installations de distillation discontinue, le seuil, prévu aux points 2 et 3 ci-dessus, de 30 hl/ j de capacité de production d'alcool pur est remplacé par un seuil de 50 hl de capacité totale de charge des alambics. 2251 Préparation, conditionnement de vins, à l'exclusion des installations classées au titre de la rubrique 3642. La capacité de production étant : 1. Supérieure à 20 000 hL/ an E 2. Supérieure à 500 hL/ an, mais inférieure ou égale à 20 000 hL/ an D Nota.-le volume de vin en cours de vieillissement qui n'est pas susceptible d'être conditionné dans l'année n'est pas à prendre en compte dans la capacité de production annuelle. 2260 Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, ensachage, pulvérisation, trituration, granulation, nettoyage, tamisage, blutage, mélange, épluchage, décortication ou séchage par contact direct avec les gaz de combustion des substances végétales et de tous produits organiques naturels, à l'exclusion des installations dont les activités sont réalisées et classées au titre de l'une des rubriques 2101,2102,2111,2140,2150,2160,2170,2220,2240,2250,2251,2265,2311,2315,2321,2330,2410,2415,2420,2430,2440,2445,2714,2716,2718,2780,2781,2782,2790,2791,2794,3610,3620,3642 ou 3660 : 1. Pour les activités relevant du travail mécanique, la puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant : a) Supérieure à 500 kW E - b) Supérieure à 100 kW mais inférieure ou égale à 500 kW DC - 2. Pour les activités relevant du séchage par contact direct, la puissance thermique nominale de l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 20 MW E - b) Supérieure à 1 MW mais inférieure à 20 MW DC - 2265 Fermentation acétique en milieu liquide (mise en œuvre d'un procédé de) Le volume total des réacteurs ou fermenteurs étant : 1. supérieur à 100 m ³ A 1 2. supérieur à 30 m ³, mais inférieur ou égal à 100 m ³ D 2275 Levure et autres productions fongiques à vocation alimentaire (fabrication de) à l'exclusion des champignons de couche et des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3642. La capacité de production étant : 1. Supérieure à 2 t/ j A 1 2. Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 2 t/ j DC 2311 Fibres d'origine végétale, cocons de vers à soie, fibres artificielles ou synthétiques (traitement de, par battage, cardage, lavage, etc.) La quantité de fibres susceptible d'être traitée étant : 1. supérieure à 5 t/ j A 1 2. supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5 t/ j D 2315 Fabrication de fibres végétales artificielles et produits manufacturés dérivés La capacité de production étant supérieure à 2 t/ j A 3 2321 Ateliers de fabrication de tissus, feutre, articles de maille, dentelle mécanique, cordages, cordes et ficelles. La puissance maximum de l'ensemble des machines pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 40 kW D 2330 Teinture, impression, apprêt, enduction, blanchiment et délavage de matières textiles : La quantité de fibres et de tissus susceptible d'être traitée étant : 1. supérieure à 1 t/ j A 1 2. supérieure à 50 kg/ j, mais inférieure ou égale à 1 t/ j D 2340 Blanchisserie, laverie de linge à l'exclusion du nettoyage à sec visé par la rubrique 2345. La capacité de lavage de linge étant : 1. Supérieure à 5 t/ j E 2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5 t/ j D 2345 Utilisation de solvants pour le nettoyage à sec et le traitement des textiles ou vêtements ; la capacité nominale (1) totale des machines présentes dans l'installation étant : 1. supérieure à 50 kg A 1 2. supérieure à 0,5 kg et inférieure ou égale à 50 kg DC (1) La capacité nominale est calculée conformément à la norme NF G 45-010 de février 1982, relative au matériel pour l'industrie textile et matériel connexe " Matériel de nettoyage à sec-Définitions et contrôle des caractéristiques de capacité de consommation d'une machine. " 2350 Tanneries, mégisseries, et toute opération de préparation des cuirs et peaux à l'exclusion des opérations de salage en annexe des abattoirs et de la teinture à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3630. La capacité de production étant : a) Supérieure à 5t/ j A 1 b) Supérieure à 100 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5t/ j DC 2351 Teinture et pigmentation de peaux La capacité de production étant : 1. supérieure à 1 t/ j A 1 2. supérieure à 100 kg/ j, mais inférieure ou égale à 1 t/ j DC 2355 Dépôts de peaux y compris les dépôts de peaux salées en annexe des abattoirs La capacité de stockage étant supérieure à 10 t D 2360 Ateliers de fabrication de chaussures, maroquinerie ou travail des cuirs et des peaux. La puissance maximum de l'ensemble des machines pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant : 1. supérieure à 200 kW A 1 2. supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW D 2410 Ateliers ou l'on travaille le bois ou matériaux combustibles analogues à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3610. La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant : 1. Supérieure à 250 kW E 2. Supérieure à 50 kW, mais inférieure ou égale à 250 kW D 2415 Installations de mise en œuvre de produits de préservation du bois et matériaux dérivés, à l'exclusion des installations classées au titre de la rubrique 3700, la quantité maximale de produits susceptible d'être présente dans les installations étant : 1. Supérieure à 1 000 L E - 2. Supérieure ou égale à 200 L, mais inférieure ou égale à 1 000 L DC - 2420 Charbon de bois (fabrication du) 1. par des procédés de fabrication en continu A 1 2. par des procédés de fabrication à fonctionnement en discontinu, la capacité totale des enceintes ou s'effectue le carbonisation étant : a) supérieure à 100 m ³ A 1 b) inférieure ou égale à 100 m ³ D 2430 Préparation de la pâte à papier à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3610. a. La capacité de production étant : a) Supérieure à 10 t/ j A 1 b) Supérieure à 1 t/ j et inférieure ou égale à 10 t/ j DC 2440 Fabrication de papier, carton à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3610. b, la quantité étant supérieure à 2 t/ j DC 2445 Transformation du papier, carton La capacité de production étant : 1. supérieure à 20 t/ j E - 2. supérieure à 1 t/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j D - 2450 Imprimeries ou ateliers de reproduction graphique sur tout support tel que métal, papier, carton, matières plastiques, textiles etc. utilisant une forme imprimante. A) Offset utilisant des rotatives à séchage thermique, héliogravure, flexographie et opérations connexes aux procédés d'impression quels qu'ils soient comme la fabrication de complexes par contrecollage ou le vernissage si la quantité totale de produits consommée pour revêtir le support est : a) Supérieure à 200 kg/ j A 2 b) Supérieure à 50 kg/ j mais inférieure ou égale à 200 kg/ j D - B) Autres procédés, y compris les techniques offset non visées en A/ si la quantité d'encres consommée est : a) Supérieure à 400 kg/ j A 2 b) Supérieure à 100 kg/ j mais inférieure ou égale à 400 kg/ j D - Nota : pour les produits qui contiennent moins de 10 % de solvants organiques au moment de leur emploi, la quantité à retenir pour établir le classement correspond à la quantité consommée dans l'installation, divisée par deux. 2510 Carrière ou autre extraction de matériaux (exploitation de). 1. Exploitation de carrières, à l'exception de celles visées au 5 et 6 A 3 2. sans objet 3. Affouillements du sol (à l'exception des affouillements rendus nécessaires pour l'implantation des constructions bénéficiant d'un permis de construire et des affouillements réalisés sur l'emprise des voies de circulation), lorsque les matériaux prélevés sont utilisés à des fins autres que la réalisation de l'ouvrage sur l'emprise duquel ils ont été extraits et lorsque la superficie d'affouillement est supérieure à 1 000 m 2 ou lorsque la quantité de matériaux à extraire est supérieure à 2 000 t A 3 4. Exploitation, en vue de leur utilisation, des masses constituées par des haldes et terrils de mines et par les déchets d'exploitation de carrières (à l'exception des cas visés à l' article 1er du décret n° 79-1109 du 20 décembre 1979 pris pour l'application de l'article 130 du code minier), lorsque la superficie d'exploitation est supérieure à 1 000 m ² ou lorsque la quantité de matériaux à extraire est supérieure à 2 000 t par an A 3 5. Carrières de marne, de craie et de tout matériau destiné au marnage des sols ou d'arène granitique, à ciel ouvert, sans but commercial, distantes d'au moins 500 m d'une carrière soumise à autorisation ou à déclaration, lorsque la superficie d'extraction est inférieure à 500 m 2 et lorsque la quantité de matériaux à extraire est inférieure à 250 t par an et que la quantité totale d'extraction n'excède pas 1 000 t, lesdites carrières étant exploitées soit par l'exploitant agricole dans ses propres champs, soit par la commune, le groupement de communes ou le syndicat intercommunal dans un intérêt public D 6. Carrières de pierre, de sable et d'argile destinées : -à la restauration des monuments historiques classés ou inscrits ou des immeubles situés dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable. -ou à la restauration des bâtiments anciens dont l'intérêt patrimonial ou architectural justifie que celle-ci soit effectuée avec leurs matériaux d'origine. lorsqu'elles sont distantes de plus de 500 mètres d'une exploitation de carrière soumise à autorisation ou à déclaration et lorsque la quantité de matériaux à extraire est inférieure à 100 m ³ par an et que la quantité totale d'extraction n'excède pas 500 m ³ DC (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement (2) Rayon d'affichage en kilomètres
1,697,241,600,000
32,472,144,000,000
Annexe (3) à l'article R511-9
LEGIARTI000048203832
LEGIARTI000019424858
AUTONOME
VIGUEUR
29.0
1,456,339,480
null
null
null
Article
<p align="center">NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION<br clear="none" /> DE L'ENVIRONNEMENT ET TAXE GÉNÉRALE SUR LES ACTIVITÉS POLLUANTES</p><p align="center"></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td rowspan="2"><p align="center">N°</p></td><td colspan="3"><p align="center">A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES</p></td></tr><tr><td><p align="center">Désignation de la rubrique</p></td><td><p align="center">A, E, D, C (1)</p></td><td><p align="center">Rayon (2)</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>1630</p></td><td><p>Soude ou potasse caustique (emploi ou stockage de lessives de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le liquide renfermant plus de 20 % en poids d'hydroxyde de sodium ou de potassium.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 250 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 100 t, mais inférieure ou égale à 250 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>1700</p></td><td><p>Substances radioactives sous forme non scellée ou substances radioactives d'origine naturelle mises en œuvre dans un établissement industriel ou commercial, à l'exception des accélérateurs de particules et du secteur médical soumis aux dispositions du code de santé publique.</p><p>Définitions :</p><p>-Les termes substance radioactive et déchet radioactif sont définis à l'article L. 542-1-1 du code de l'environnement ;</p><p>-Les termes substance radioactive d'origine naturelle, activité, radioactivité, radionucléide et source radioactive scellée sont définis dans l'annexe 13-7 de la première partie du code de la santé publique ;</p><p>-QNS : calcul du coefficient Q tel que défini à l'article R. 1333-106 du code de la santé publique pour les substances radioactives non scellées uniquement.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1716</p></td><td><p>Substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700, autres que celles mentionnées à la rubrique 1735, dont la quantité totale est supérieure à 1 tonne et pour lesquelles les conditions d'exemption mentionnées au 1° du I de l'article R. 1333-106 du code de la santé publique ne sont pas remplies.</p><p>1. Les substances radioactives ne sont pas uniquement d'origine naturelle et la valeur de QNS est égale ou supérieure à 104.</p><p>2. Les substances radioactives sont uniquement d'origine naturelle ou la valeur de QNS est égale ou supérieure à 1 et strictement inférieure à 104.</p><p>Nota.-La valeur de QNS porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation</p></td><td><p align="center">A</p><p align="center">D</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>1735</p></td><td><p>Substances radioactives (dépôt, entreposage ou stockage de) sous forme de résidus de traitement de minerais d'uranium ou de thorium contenant des radionucléides naturels des chaînes de l'uranium ou du thorium et boues issues du traitement des eaux d'exhaure, sans enrichissement en uranium 235 et dont la quantité totale est supérieure à 1 tonne.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td></td><td align="center"><p>Désignation de la rubrique</p></td><td>A, E, D, C (1)</td><td align="center">Rayon (2)</td></tr><tr><td>1978</td><td align="center"><p align="left">Solvants organiques (installations et activités mentionnées à l'annexe VII de la directive 2010/75/ UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles (prévention et réduction intégrées de la pollution) utilisant des) :</p></td><td></td><td align="center"></td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">1. Impression sur rotative offset à sécheur thermique, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">2. Héliogravure d'édition, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">3. a) Autres unités d'héliogravures, flexographie, impression sérigraphique en rotative, contrecollage ou vernissage, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">b) Impression sérigraphique en rotative sur textiles ou cartons, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 30 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">4. Nettoyage de surface à l'aide de composés organiques volatils à mentions de danger H340, H350, H350i, H360D ou H360F, ou de composés organiques volatils halogénés à mentions de danger H341 ou H351, au sens du règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, modifiant et abrogeant les directives 67/548/ CEE et 1999/45/ CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 1 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">5. Autres nettoyages de surface, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 2 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">6. Revêtement et retouche de véhicules, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 0,5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">7. Laquage en continu, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">8. Autres revêtements, y compris le revêtement de métaux, de plastiques, de textiles, de feuilles et de papier, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">9. Revêtement de fil de bobinage, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">10. Revêtement de surfaces en bois, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">11. Nettoyage à sec</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">12. Imprégnation du bois, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 25 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">13. Revêtement du cuir, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 10 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">14. Fabrication de chaussures, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">15. Stratification de bois et de plastique, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">16. Revêtement adhésif, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 5 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">17. Fabrication de mélanges pour revêtements, de vernis, d'encres et de colle, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 100 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">18. Conversion de caoutchouc, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 15 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">19. Extraction d'huiles végétales et de graisses animales et activités de raffinage d'huile végétale, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 10 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">20. Fabrication de produits pharmaceutiques, lorsque la consommation de solvant (1) est supérieure à 50 t/ an</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">(1) Quantité totale de solvants organiques utilisée dans une installation par année, moins les composés organiques volatils récupérés en vue de leur réutilisation.</p></td><td></td><td align="center"></td></tr><tr><td></td><td align="center"><p align="left">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement </p><p>(2) Rayon d'affichage en kilomètres</p></td><td></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="13"><p>2101</p></td><td><p>Bovins (activité d'élevage, transit, vente, etc. de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Elevage de veaux de boucherie et/ ou bovins à l'engraissement ; transit et vente de bovins lorsque leur présence simultanée est supérieure à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : </p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="left">a) Plus de 800 animaux</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) De 401 à 800 animaux</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>c) De 50 à 400 animaux</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Elevage de vaches laitières (c'est-à-dire dont le lait est, au moins en partie, destiné à la consommation humaine) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Plus de 400 vaches</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) De 151 à 400 vaches</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>c) De 50 à 150 vaches</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>3. Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement destiné à l'alimentation des veaux) :</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>A partir de 100 vaches</p></td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td><p>4. Transit et vente de bovins, y compris les marchés et centres d'allotement, lorsque la présence des animaux est inférieure ou égale à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : </p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>Capacité égale ou supérieure à 50 places</p></td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td><p>2102</p></td><td><p>Porcs (activité d'élevage, vente, transit, etc., de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3660 : </p><p>Installations détenant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Plus de 450 animaux-équivalents</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. De 50 à 450 animaux-équivalents</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>Nota.-</p><p>Les porcs à l'engrais, jeunes femelles avant la première saillie et animaux en élevage de multiplication ou sélection comptent pour un animal-équivalent.</p><p>Les reproducteurs, truies (femelle saillie ou ayant mis bas) et verrats (mâles utilisés pour la reproduction) comptent pour trois animaux-équivalents.</p><p>Les porcelets sevrés de moins de trente kilogrammes avant mise en engraissement ou sélection comptent pour 0,2 animal-équivalent.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2110</p></td><td><p>Lapins (activité d'élevage, transit, vente, etc., de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. plus de 20 000 animaux sevrés</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Entre 3 000 et 20 000 animaux sevrés</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2111</p></td><td><p>Volailles (activité d'élevage, vente, transit, etc., de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3660 : </p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Installations détenant un nombre d'emplacements supérieur à 30 000</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Autres installations que celles classées au titre du 1 et détenant un nombre d'animaux-équivalents supérieur à 5 000</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>Nota.-</p><p>Pour le 1., les volailles sont comptées en emplacements : 1 animal = 1 emplacement.</p><p>Pour le 2., les volailles sont comptées en utilisant les valeurs suivantes exprimées en animaux-équivalents :</p><p>1. caille = 0,125 ;</p><p>2. pigeon, perdrix = 0,25 ;</p><p>3. coquelet = 0,75 ;</p><p>4. poulet léger = 0,85 ;</p><p>5. poule, poulet standard, poulet label, poulet biologique, poulette, poule pondeuse, poule reproductrice, faisan, pintade, canard colvert = 1 ;</p><p>6. poulet lourd = 1,15 ;</p><p>7. canard à rôtir, canard prêt à gaver, canard reproducteur = 2 ;</p><p>8. dinde légère = 2,20 ;</p><p>9. dinde médium, dinde reproductrice, oie = 3 ;</p><p>10. dinde lourde = 3,50 ;</p><p>11. palmipèdes gras en gavage = 7.</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2112</p></td><td><p>Couvoirs</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Capacité logeable d'eau moins 100 000 œufs</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2113</p></td><td><p>Carnassiers à fourrure (établissements d'élevage, vente, transit, etc., d'animaux)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. plus de 2 000 animaux</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. de 100 à 2 000 animaux</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2120</p></td><td><p>Chiens (activité d'élevage, vente, transit, garde, détention, refuge, fourrières, etc., de) à l'exclusion des établissements de soins et de toilettage et des rassemblements occasionnels tels que foires, expositions et démonstrations canines</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Plus de 250 animaux</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>2. De 51 à 250 animaux</td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td>3. De 10 à 50 animaux</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>Nota.-Ne sont pris en compte que les chiens âgés de plus de quatre mois</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2130</p></td><td><p>Piscicultures</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. piscicultures d'eau douce (à l'exclusion des étangs empoissonnés, où l'élevage est extensif, sans nourrissage ou avec apport de nourriture exceptionnel), la capacité de production étant supérieure à 20 t/ an </p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. piscicultures d'eau de mer, la capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 20 t/ an</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 5 t/ an, mais inférieure ou égale à 20 t/ an</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2140</p></td><td><p>Animaux d'espèces non domestiques (installations fixes et permanentes de présentation au public de), à l'exclusion des magasins de vente au détail et des installations présentant au public des animaux d'espèces non domestiques correspondant aux activités suivantes :</p><p>-présentation de poissons et d'invertébrés aquatiques, les capacités cumulées des aquariums et des bassins présentés au public étant inférieures à 10 000 litres de volume total brut ;</p><p>-présentation au public d'animaux dont les espèces figurent dans la liste prévue par l'article R. 413-6 du code de l'environnement ;</p><p>-présentation au public d'arthropodes.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>Nota : sont visées les installations présentes sur un même site au moins 90 jours par an consécutifs ou non et dont l'activité de présentation au public est d'au moins 7 jours par an sur ce site</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2150</p></td><td><p>Coléoptères, diptères, orthoptères (activité d'élevage de) à l'exclusion des activités de recherche et développement.</p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p></td></tr><tr><td>1. Lorsque le substrat utilisé pour l'élevage contient des sous-produits animaux, la quantité maximale d'insectes susceptible d'être produite étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 150 kg/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 1 kg/ j et inférieure ou égale à 150 kg/ j</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td><p>2. Autres installations que celles visées au 1, la quantité maximale d'insectes susceptible d'être produite étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 15 t/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 100 kg/ j et inférieure ou égale à 15 t/ j</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td rowspan="8"><p>2160</p></td><td><p>Silos et installations de stockage, en vrac, de céréales, grains, produits alimentaires ou tout produit organique dégageant des poussières inflammables,<br clear="none" /> y compris les stockages sous tente ou structure gonflable, à l'exception des installations relevant par ailleurs de la rubrique 1532 :</p><p>1. Silos plats :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Si le volume total de stockage est supérieur à 15 000 m ³</td><td align="center">E</td><td></td></tr><tr><td>b) Si le volume total de stockage est supérieur à 5000 m ³, mais inférieur ou égal à 15 000 m ³</td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td>2. Autres installations :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Si le volume total des stockages est supérieur à 15 000 m ³</td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>b) Si le volume total des stockages est supérieur à 5 000 m ³ mais inférieur ou égal à 15 000 m ³</p></td><td>DC</td><td></td></tr><tr><td>Les critères caractérisant les termes de silo, silo plat, tente et structure gonflable sont précisés par arrêtés ministériels.</td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td colspan="3">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. <p>(2) Rayon d'affichage en kilomètres.</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2170</p></td><td><p>Engrais, amendements et supports de culture (fabrication des) à partir de matières organiques, à l'exclusion des rubriques 2780 et 2781 : </p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Lorsque la capacité de production est supérieure ou égale à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Lorsque la capacité de production est supérieure à 1 t/ j et inférieure à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2171</p></td><td><p>Fumiers, engrais et supports de culture (dépôts de) renfermant des matières organiques et n'étant pas l'annexe d'une exploitation agricole</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le dépôt étant supérieur à 200 m ³</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2175</p></td><td><p>Engrais liquide (dépôt d') en récipients de capacité unitaire supérieure ou égale à 3 000 l, lorsque la capacité totale est supérieure à 100 m <sup>3 </sup></p></td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td><p>2210</p></td><td><p>Abattage d'animaux, à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3641 : </p><p>La masse des animaux abattus, exprimée en carcasses, étant en activité de pointe :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Supérieure à 5 t/ j pour les installations autres que celles classées au titre du 3</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieur ou égal à 5 t/ j pour les installations autres que celles classées au titre du 3</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>3. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieur ou égal à 30t/ j dans des installations mobiles (1) lorsque les effluents sont collectés, confinés et éliminés hors site</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>(1) Installations transportables ou démontables présentes sur un même site moins de 30 jours par an, consécutifs ou non.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="6"><p>2220</p></td><td><p>Préparation ou conservation de produits alimentaires d'origine végétale, par cuisson, appertisation, surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, torréfaction, fermentation, etc., à l'exclusion des activités classées par ailleurs et des aliments pour le bétail mais y compris les ateliers de maturation de fruits et légumes.</p><p>La quantité de produits entrants étant :</p><p>1. Lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours consécutifs en un an :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 2 t/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Autres installations :</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 2 t/ j, mais inférieure ou égale à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2221</p></td><td><p>Préparation ou conservation de produits alimentaires d'origine animale, par découpage, cuisson, appertisation surgélation, congélation, lyophilisation, déshydratation, salage, séchage, saurage, enfumage, etc., à l'exclusion des produits issus du lait et des corps gras et des activités classées par ailleurs.</p><p>La quantité de produits entrants étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 4 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 4 t/ j</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2230</p></td><td><p>Traitement et transformation du lait ou des produits issus du lait, à l'exclusion du seul conditionnement et des activités qui relèvent des rubriques 3642 ou 3643.</p><p>La capacité journalière de traitement exprimée en litres de lait ou litres équivalent-lait étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><br clear="none" /> 1. Supérieure à 70 000 l/ j</td><td align="center">E</td><td align="center"></td></tr><tr><td><br clear="none" /> 2. Supérieure à 7 000 l/ j, mais inférieure ou égale à 70 000 l/ j</td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td>Nota : <p>1) " Traitement et transformation, à l'exclusion du seul conditionnement " inclut toute modification (thermique, mécanique, physico chimique, …) du lait ou des produits issus du lait.</p><p>Ne sont pas considérées comme traitement et transformation les opérations suivantes :</p><p>-le seul conditionnement et/ ou la découpe sans autre opération (du type broyage, râpage, tamisage, filtration, etc.) en vue du transport ou de la commercialisation ;</p><p>-le simple stockage ou transit sans autre opération que la réfrigération (les quantités d'équivalent-lait concernées sont à déduire du classement sous la rubrique 2230) ;</p><p>-la simple maturation et/ ou l'affinage du produit.</p><p>2) Equivalences sur les produits entrant dans l'installation :</p><p>1 litre de crème = 8 l équivalent-lait</p><p>1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre, non concentrés = 1 l équivalent-lait</p><p>1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre, préconcentrés = 6 l équivalent-lait</p><p>1 kg de fromage = 10 l équivalent-lait</p><p>1 kg de poudre de lait = 9 l équivalent-lait</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="9"><p>2240</p></td><td><p>Huiles et corps gras d'origine animale ou végétale (extraction ou traitement des), fabrication des acides stéariques, palmitiques et oléiques, à l'exclusion des activités qui relèvent des rubriques 2631,2791,3410 ou 3642.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>A) Installations de production industrielle réalisant l'extraction à l'aide de solvants inflammables</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p>B) Autres installations que celles visées au A, dont la capacité de production est :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><br clear="none" /> 1. Lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours par an (*) :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Supérieure à 20 t/ j</td><td align="center">E</td><td></td></tr><tr><td>b) Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j</td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td><p>2-Autres installations</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><br clear="none" /> a) Supérieure à 10 t/ j</td><td align="center">E</td><td></td></tr><tr><td><br clear="none" /> b) Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 10 t/ j <p>(*) : Pour toute activité saisonnière, la capacité journalière de production est estimée sur la base de la moyenne mensuelle</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2250</p></td><td><p>Production par distillation d'alcools de bouche d'origine agricole</p><p>La capacité de production exprimée en équivalent alcool pur étant :</p><p>1. Supérieure à 1 300 hl/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 30 hl/ j et inférieure ou égale à 1 300 hl/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>3. Supérieure à 0,5 hl/ j et inférieure ou égale à 30 hl/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>Nota.-Pour les installations de distillation discontinue, le seuil, prévu aux points 2 et 3 ci-dessus, de 30 hl/ j de capacité de production d'alcool pur est remplacé par un seuil de 50 hl de capacité totale de charge des alambics.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2251</p></td><td><p>Préparation, conditionnement de vins, à l'exclusion des installations classées au titre de la rubrique 3642.<br clear="none" /> La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 20 000 hL/ an</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 500 hL/ an, mais inférieure ou égale à 20 000 hL/ an</p></td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td><p>Nota.-le volume de vin en cours de vieillissement qui n'est pas susceptible d'être conditionné dans l'année n'est pas à prendre en compte dans la capacité de production annuelle.</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>2260</p></td><td><p>Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, ensachage, pulvérisation, trituration, granulation, nettoyage, tamisage, blutage, mélange, épluchage, décortication ou séchage par contact direct avec les gaz de combustion des substances végétales et de tous produits organiques naturels, à l'exclusion des installations dont les activités sont réalisées et classées au titre de l'une des rubriques 2101,2102,2111,2140,2150,2160,2170,2220,2240,2250,2251,2265,2311,2315,2321,2330,2410,2415,2420,2430,2440,2445,2714,2716,2718,2780,2781,2782,2790,2791,2794,3610,3620,3642 ou 3660 : </p><p>1. Pour les activités relevant du travail mécanique, la puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Supérieure à 500 kW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>b) Supérieure à 100 kW mais inférieure ou égale à 500 kW</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>2. Pour les activités relevant du séchage par contact direct, la puissance thermique nominale de l'installation étant :</p><p>a) Supérieure ou égale à 20 MW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td></td><td><p>b) Supérieure à 1 MW mais inférieure à 20 MW</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2265</p></td><td><p>Fermentation acétique en milieu liquide (mise en œuvre d'un procédé de)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le volume total des réacteurs ou fermenteurs étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieur à 100 m ³</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieur à 30 m ³, mais inférieur ou égal à 100 m ³</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2275</p></td><td><p>Levure et autres productions fongiques à vocation alimentaire (fabrication de) à l'exclusion des champignons de couche et des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3642.</p><p>La capacité de production étant :</p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 2 t/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 200 kg/ j, mais inférieure ou égale à 2 t/ j</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2311</p></td><td><p>Fibres d'origine végétale, cocons de vers à soie, fibres artificielles ou synthétiques (traitement de, par battage, cardage, lavage, etc.)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité de fibres susceptible d'être traitée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 5 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2315</p></td><td><p>Fabrication de fibres végétales artificielles et produits manufacturés dérivés</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant supérieure à 2 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2321</p></td><td><p>Ateliers de fabrication de tissus, feutre, articles de maille, dentelle mécanique, cordages, cordes et ficelles.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 40 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2330</p></td><td><p>Teinture, impression, apprêt, enduction, blanchiment et délavage de matières textiles :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité de fibres et de tissus susceptible d'être traitée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 1 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 50 kg/ j, mais inférieure ou égale à 1 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2340</p></td><td><p>Blanchisserie, laverie de linge à l'exclusion du nettoyage à sec visé par la rubrique 2345.<br clear="none" /> La capacité de lavage de linge étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 5 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 500 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2345</p></td><td><p>Utilisation de solvants pour le nettoyage à sec et le traitement des textiles ou vêtements ; la capacité nominale (1) totale des machines présentes dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 50 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 0,5 kg et inférieure ou égale à 50 kg</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>(1) La capacité nominale est calculée conformément à la norme NF G 45-010 de février 1982, relative au matériel pour l'industrie textile et matériel connexe " Matériel de nettoyage à sec-Définitions et contrôle des caractéristiques de capacité de consommation d'une machine. "</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2350</p></td><td><p>Tanneries, mégisseries, et toute opération de préparation des cuirs et peaux à l'exclusion des opérations de salage en annexe des abattoirs et de la teinture à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3630.</p><p>La capacité de production étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>a) Supérieure à 5t/ j</td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td>b) Supérieure à 100 kg/ j, mais inférieure ou égale à 5t/ j</td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2351</p></td><td><p>Teinture et pigmentation de peaux</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 1 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 100 kg/ j, mais inférieure ou égale à 1 t/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2355</p></td><td><p>Dépôts de peaux y compris les dépôts de peaux salées en annexe des abattoirs</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de stockage étant supérieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2360</p></td><td><p>Ateliers de fabrication de chaussures, maroquinerie ou travail des cuirs et des peaux.</p><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 200 kW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2410</p></td><td><p>Ateliers ou l'on travaille le bois ou matériaux combustibles analogues à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3610.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 250 kW</p></td><td align="center">E</td><td></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 50 kW, mais inférieure ou égale à 250 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2415</p></td><td><p>Installations de mise en œuvre de produits de préservation du bois et matériaux dérivés, à l'exclusion des installations classées au titre de la rubrique 3700, la quantité maximale de produits susceptible d'être présente dans les installations étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 1 000 L</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 200 L, mais inférieure ou égale à 1 000 L</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2420</p></td><td><p>Charbon de bois (fabrication du)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. par des procédés de fabrication en continu</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. par des procédés de fabrication à fonctionnement en discontinu, la capacité totale des enceintes ou s'effectue le carbonisation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 100 m ³</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) inférieure ou égale à 100 m ³</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2430</p></td><td><p>Préparation de la pâte à papier à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3610. a.</p><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 10 t/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 1 t/ j et inférieure ou égale à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2440</p></td><td><p>Fabrication de papier, carton à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3610. b, la quantité étant supérieure à 2 t/ j </p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2445</p></td><td><p>Transformation du papier, carton</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 1 t/ j, mais inférieure ou égale à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="8"><p>2450</p></td><td><p>Imprimeries ou ateliers de reproduction graphique sur tout support tel que métal, papier, carton, matières plastiques, textiles etc. utilisant une forme imprimante.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>A) Offset utilisant des rotatives à séchage thermique, héliogravure, flexographie et opérations connexes aux procédés d'impression quels qu'ils soient comme la fabrication de complexes par contrecollage ou le vernissage si la quantité totale de produits consommée pour revêtir le support est :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 200 kg/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 50 kg/ j mais inférieure ou égale à 200 kg/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>B) Autres procédés, y compris les techniques offset non visées en A/ si la quantité d'encres consommée est :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 400 kg/ j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 100 kg/ j mais inférieure ou égale à 400 kg/ j</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>Nota : pour les produits qui contiennent moins de 10 % de solvants organiques au moment de leur emploi, la quantité à retenir pour établir le classement correspond à la quantité consommée dans l'installation, divisée par deux.</p></td><td><p align="center"></p><p align="center"></p></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="19"><p>2510</p></td><td><p>Carrière ou autre extraction de matériaux (exploitation de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Exploitation de carrières, à l'exception de celles visées au 5 et 6</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2. sans objet</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>3. Affouillements du sol (à l'exception des affouillements rendus nécessaires pour l'implantation des constructions bénéficiant d'un permis de construire et des affouillements réalisés sur l'emprise des voies de circulation), lorsque les matériaux prélevés sont utilisés à des fins autres que la réalisation de l'ouvrage sur l'emprise duquel ils ont été extraits et lorsque la superficie d'affouillement est supérieure à 1 000 m <sup>2 </sup>ou lorsque la quantité de matériaux à extraire est supérieure à 2 000 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>4. Exploitation, en vue de leur utilisation, des masses constituées par des haldes et terrils de mines et par les déchets d'exploitation de carrières (à l'exception des cas visés à l' article 1er du décret n° 79-1109 du 20 décembre 1979 pris pour l'application de l'article 130 du code minier), lorsque la superficie d'exploitation est supérieure à 1 000 m ² ou lorsque la quantité de matériaux à extraire est supérieure à 2 000 t par an</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>5. Carrières de marne, de craie et de tout matériau destiné au marnage des sols ou d'arène granitique, à ciel ouvert, sans but commercial, distantes d'au moins 500 m d'une carrière soumise à autorisation ou à déclaration, lorsque la superficie d'extraction est inférieure à 500 m <sup>2 </sup>et lorsque la quantité de matériaux à extraire est inférieure à 250 t par an et que la quantité totale d'extraction n'excède pas 1 000 t, lesdites carrières étant exploitées soit par l'exploitant agricole dans ses propres champs, soit par la commune, le groupement de communes ou le syndicat intercommunal dans un intérêt public</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>6. Carrières de pierre, de sable et d'argile destinées :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>-à la restauration des monuments historiques classés ou inscrits ou des immeubles situés dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>-ou à la restauration des bâtiments anciens dont l'intérêt patrimonial ou architectural justifie que celle-ci soit effectuée avec leurs matériaux d'origine.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>lorsqu'elles sont distantes de plus de 500 mètres d'une exploitation de carrière soumise à autorisation ou à déclaration et lorsque la quantité de matériaux à extraire est inférieure à 100 m ³ par an et que la quantité totale d'extraction n'excède pas 500 m ³</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td colspan="4">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement<p>(2) Rayon d'affichage en kilomètres</p></td></tr></tbody></table>
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Code de l'environnement, art. Annexe (4) à l'article R511-9
Code de l'environnement
Annexe (4) à l'article R511-9 N° A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES Désignation de la rubrique A, E, D, S, C (1) (a) Rayon (2) 2515 1. Installations de broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, lavage, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes, en vue de la production de matériaux destinés à une utilisation, à l'exclusion de celles classées au titre d'une autre rubrique ou de la sous-rubrique 2515-2 . La puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation, étant : a) Supérieure à 200 kW E - b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW D - 2. Installations de broyage, concassage, criblage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes extraits ou produits sur le site de l'installation, fonctionnant sur une période unique d'une durée inférieure ou égale à six mois. La puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation, étant : a) Supérieure à 350 kW E - b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 350 kW D - 2516 Station de transit de produits minéraux pulvérulents non ensachés tels que ciments, plâtres, chaux, sables fillérisés ou de déchets non dangereux inertes pulvérulents, la capacité de transit étant : 1. Supérieure à 25 000 m³ E 2. Supérieure à 5 000 m³ mais inférieure ou égale à 25 000 m³. D 2517 Station de transit, regroupement ou tri de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes autres que ceux visés par d'autres rubriques, la superficie de l'aire de transit étant : 1. Supérieure à 10 000 m 2 E - 2. Supérieure à 5 000 m 2 , mais inférieure ou égale à 10 000 m 2 D - 2518 Installation de production de béton prêt à l'emploi équipée d'un dispositif d'alimentation en liants hydrauliques mécanisé, à l'exclusion des installations visées par la rubrique 2522. La capacité de malaxage étant : a) Supérieure à 3 m 3 E b) Inférieure ou égale à 3 m 3 D Ces activités ne donnent pas lieu à classement sous la rubrique 2515. 2520 Ciments, chaux, plâtres (fabrication de), la capacité de production étant supérieure à 5 t/j A 1 2521 Enrobage au bitume de matériaux routiers (centrale d') : 1. A chaud E - 2. A froid, la capacité de l'installation étant : a) Supérieure à 1 500 t/ j E - b) Supérieure à 100 t/ j, mais inférieure ou égale à 1 500 t/ j D - 2522 Installation de fabrication de produits en béton par procédé mécanique La puissance maximum de l'ensemble du matériel de malaxage et de vibration pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant : a) Supérieure à 400 kW E - b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 400 kW D - Ces activités ne donnent pas lieu à classement sous la rubrique 2515. 2523 Céramiques et réfractaires (fabrication de produits), la capacité de production étant supérieure à 20 t/j A 2 2524 Minéraux naturels ou artificiels tels que le marbre, le granite, l'ardoise, le verre, etc. (Ateliers de taillage, sciage et polissage de). La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 400 kW D - 2530 Verre (fabrication et travail du), la capacité de production des fours de fusion et de ramollissement étant : 1. pour les verres sodocalciques : a) supérieure à 5 t/j A 3 b) supérieure à 500 kg/j, mais inférieure ou égale à 5 t/j D 2. pour les autres verres : a) supérieure à 500 kg/j A 3 b) supérieure à 50 kg/j, mais inférieure ou égale à 500 kg/j D 2531 Verre ou cristal (travail chimique du) Le volume maximum de produit de traitement susceptible d'être présent dans l'installation étant : a) supérieure à 150 l A 1 b) supérieure à 50 l, mais inférieure ou égale à 150 l D 2540 Houille, minerais, minéraux ou résidus métallurgiques (lavoirs à) La capacité de traitement étant supérieure à 10 t/j A 2 2541 Agglomération de houille, charbon de bois, minerai de fer, fabrication de graphite artificiel, la capacité de production étant supérieure à 10 t/j A 1 2545 Acier, fer, fonte, ferro-alliages (fabrication d'), à l'exclusion de la fabrication de ferro-alliages au four électrique lorsque la puissance du (des) four (s) susceptibles de fonctionner simultanément est inférieure à 100 kW A 3 2546 Traitement des minerais non ferreux, élaboration et affinage des métaux et alliages non ferreux (à l'échelle industrielle) à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3250. La capacité de production étant : a) Supérieure à 2t/j A 1 b) Supérieure à 100 kg/j mais inférieure ou égale à 2t/j DC 2547 Silico-alliages ou carbure de silicium (fabrication de) au four électrique, lorsque la puissance du (des) four (s) susceptible (s) de fonctionner simultanément dépasse 100 kW (à l'exclusion du ferro-silicium mentionné à la rubrique 2545). A 1 2550 Fonderie (fabrication de produits moulés) de plomb et alliages contenant du plomb (au moins 3 %) La capacité de production étant : 1. supérieure à 100 kg/j A 2 2. supérieure à 10 kg/j, mais inférieure ou égale à 100 kg/j DC 2551 Fonderie (fabrication de produits moulés) de métaux et alliages ferreux La capacité de production étant : 1. supérieure à 10 t/j A 2 2. supérieure à 1 t/j, mais inférieure ou égale à 10 t/j DC 2552 Fonderie (fabrication de produits moulés) de métaux et alliages non ferreux (à l'exclusion de celles relevant de la rubrique 2550) La capacité de production étant : 1. supérieure à 2 t/j A 2 2. supérieure à 100 kg/j, mais inférieure ou égale à 2 t/j DC 2560 Travail mécanique des métaux et alliages, à l'exclusion des activités classées au titre des rubriques 3230-a ou 3230-b. La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant : 1. Supérieure à 1 000 kW E - 2. Supérieure à 150 kW, mais inférieure ou égale à 1 000 kW DC - 2561 Production industrielle par trempe, recuit ou revenu de métaux et alliages DC 2562 Chauffage et traitement industriels par l'intermédiaire de bains de sels fondus. Le volume des bains étant : 1. Supérieur à 500 l A 1 2. Supérieur à 100 l, mais inférieur ou égal à 500 l DC 2563 Nettoyage-dégraissage de surface quelconque, par des procédés utilisant des liquides à base aqueuse ou hydrosolubles à l'exclusion des activités de nettoyage-dégraissage associées à du traitement de surface. La quantité de produit mise en œuvre dans le procédé étant : 1. Supérieure à 7 500 l E 2. Supérieure à 500 l, mais inférieure ou égale à 7 500 DC 2564 Nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces par des procédés utilisant des liquides organohalogénés ou des solvants organiques, à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3670. 1. Hors procédé sous vide, le volume des cuves affectées au traitement étant : a) Supérieur à 1 500 l E - b) Supérieur à 20 l mais inférieur ou égal à 1 500 l pour les solvants organiques à mention de danger H340, H350, H350i, H360D, H360F ou les liquides organohalogénés à mention de danger H341 ou H351, au sens du règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, modifiant et abrogeant les directives 67/548/ CEE et 1999/45/ CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006 DC - c) Supérieur à 200 l mais inférieur ou égal à 1 500 l pour les autres liquides organohalogénés ou solvants organiques DC - 2. Pour les procédés sous vide, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l DC - 2565 Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, conversion dont phosphatation, polissage, attaque chimique, vibro-abrasion, etc.) de surfaces par voie électrolytique ou chimique, à l'exclusion des activités classées au titre des rubriques 2563, 2564, 3260 ou 3670. 1. Lorsqu'il y a mise en œuvre de : a) Cadmium E - b) Cyanures, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l E - 2. Procédé utilisant des liquides, le volume des cuves affectées au traitement étant : a) Supérieur à 1 500 l E - b) Supérieur à 200 l, mais inférieur ou égal à 1 500 l DC - 3. Traitement en phase gazeuse ou autres traitements DC - 4. Vibro-abrasion, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l DC - 2566 Nettoyage, décapage des métaux par traitement thermique : 1. La capacité volumique du four étant : a) Supérieure à 2 000 l A 1 b) Supérieure à 500 l, mais inférieure ou égale à 2 000 l DC 2. En absence de four, la puissance étant supérieure ou égale à 3 000 W A 1 2567 Galvanisation, étamage de métaux ou revêtement métallique d'un matériau quelconque par un procédé autre que chimique ou électrolytique. 1. Procédés par immersion dans métal fondu, le volume des cuves étant : a) Supérieur à 1 000 l A 1 b) Supérieur à 100 l, mais inférieur ou égal à 1 000 l DC 2. Procédés par projection de composés métalliques, la quantité de composés métalliques consommée étant : a) Supérieure à 200 kg/ jour A 1 b) Supérieure à 20 kg/ jour mais inférieure ou égale à 200 kg/ jour DC 2570 Email 1. Fabrication, la quantité de matière susceptible d'être fabriquée étant : a) supérieure à 500 kg/j A 1 b) supérieure à 50 kg/j, mais inférieure ou égale à 500 kg/j DC 2. Application, la quantité de matière susceptible d'être traitée étant supérieure à 100 kg/j DC 2575 Abrasives (emploi de matières) telles que sables, corindon, grenailles métalliques, etc. sur un matériau quelconque pour gravure, dépolissage, décapage, grainage, à l'exclusion des activités visées par la rubrique 2565. La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 20 kW D - 2630 Détergents (*) et savons (fabrication de ou à base de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410. La capacité de production étant : a) Supérieure à 50 t/ j E b) Supérieure ou égale à 1 t/ j, mais inférieure ou égale à 50 t/ j D (*) Au sens du règlement (CE) n° 648/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 relatif aux détergents. 2631 Parfums, huiles essentielles (extraction par la vapeur des) contenus dans les plantes aromatiques La capacité totale des vases d'extraction destinés à la distillation étant : 1. Supérieure à 50 m³ A 1 2. Supérieure ou égale à 6 m³, mais inférieure ou égale à 50 m³ 2640 Colorants et pigments organiques, minéraux et naturels (fabrication ou emploi de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410. La quantité de matière fabriquée ou utilisée étant : a) Supérieure ou égale à 2 t/j A 1 b) Supérieure ou égale à 200 kg/j, mais inférieure à 2 t/j D - 2660 Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (fabrication ou régénération), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410. La capacité de production étant : a) Supérieure à 10 t/j A 1 b) Supérieure à 1t/j, mais inférieure ou égale à 10 t/j D - 2661 Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (transformation de) : 1. Par des procédés exigeant des conditions particulières de température ou de pression (extrusion, injection, moulage, segmentation à chaud, vulcanisation, etc.), la quantité de matière susceptible d'être traitée étant : a) Supérieure ou égale à 70 t/ j A 1 b) Supérieure ou égale à 10 t/ j mais inférieure à 70 t/ j E c) Supérieure ou égale à 1 t/ j, mais inférieure à 10 t/ j D 2. Par tout procédé exclusivement mécanique (sciage, découpage, meulage, broyage, etc.), la quantité de matière susceptible d'être traitée étant : a) Supérieure ou égale à 20 t/ j E b) Supérieure ou égale à 2 t/ j, mais inférieure à 20 t/ j D 2662 Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510. Le volume susceptible d'être stocké étant : 1. Supérieur ou égal à 1 000 m ³ E - 2. Supérieur ou égal à 100 m ³ mais inférieur à 1 000 m ³ D - 2663 Pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510 : 1. A l'état alvéolaire ou expansé (tels que mousse de latex, de polyuréthane, de polystyrène, etc.), le volume susceptible d'être stocké étant : a) Supérieur ou égal à 2 000 m ³. E - b) Supérieur ou égal à 200 m ³ mais inférieur à 2 000 m ³ D - 2. Dans les autres cas et pour les pneumatiques, le volume susceptible d'être stocké étant : a) Supérieur ou égal à 10 000 m ³ E - b) Supérieur ou égal à 1 000 m ³ mais inférieur à 10 000 m ³ D - (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement . (2) Rayon d'affichage en kilomètres. 2670 Accumulateurs et piles (fabrication d') contenant du plomb, du cadmium ou du mercure A 1 2680 Organismes génétiquement modifiés (installations où sont utilisés de manière confinée dans un processus de production industrielle des), à l'exclusion de l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché conformément au titre III du livre V du code de l'environnement et utilisés dans les conditions prévues par cette autorisation de mise sur le marché. 1. Utilisation d'organismes génétiquement modifiés de classe de confinement 1 D 2. Utilisation d'organismes génétiquement modifiés de classe de confinement 2, 3, 4 A Les organismes génétiquement modifiés visés sont ceux définis par l'article D. 531-1 du code de l'environnement, à l'exclusion des organismes visés à l'article D. 531-2 du même code. On entend par utilisation au sens de la présente rubrique toute opération ou ensemble d'opérations faisant partie d'un processus de production industrielle au cours desquelles des organismes sont génétiquement modifiés ou au cours desquelles des organismes génétiquement modifiés sont cultivés, mis en œuvre, stockés, détruits, éliminés, ou utilisés de toute autre manière, à l'exclusion du transport. 2681 Micro-organismes naturels pathogènes (mise en oeuvre dans des installations de production industrielle) A 4 2690 Produits opothérapiques (préparation de) 1. quand l'opération est pratiquée sur des matières fraîches par simple dessiccation dans le vide D 2. dans tous les autres cas A 1 2710 Installation de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces déchets, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719. 1. Dans le cas de déchets dangereux, la quantité de déchets susceptibles d'être présents dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 7 t A 1 b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 7 t DC - 2. Dans le cas de déchets non dangereux, le volume de déchets susceptibles d'être présents dans l'installation étant : a) Supérieur ou égal à 300 m 3 E - b) Supérieur ou égal à 100 m 3 , mais inférieur à 300 m 3 DC - 2711 Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets d'équipements électriques et électroniques, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719. Le volume susceptible d'être entreposé étant : 1. Supérieur ou égal à 1 000 m 3 E - 2. Supérieur ou égal à 100 m 3 , mais inférieur à 1 000 m 3 DC - 2712 Installation d'entreposage, dépollution, démontage ou découpage de véhicules hors d'usage ou de différents moyens de transports hors d'usage, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719. 1. Dans le cas de véhicules terrestres hors d'usage, la surface de l'installation étant supérieure ou égale à 100 m 2 E - 2. Dans le cas d'autres moyens de transports hors d'usage autres que ceux visés aux 1 et 3, la surface de l'installation étant supérieure ou égale à 50 m 2 A 2 3. Dans le cas des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport tels que définis à l'article R. 543-297 du code de l'environnement : E a) Pour l'entreposage, la surface de l'installation étant supérieure à 150 m 2 E - b) Pour la dépollution, le démontage ou le découpage E - 2713 Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de métaux ou de déchets de métaux non dangereux, d'alliage de métaux ou de déchets d'alliage de métaux non dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712 et 2719. La surface étant : 1. Supérieure ou égale à 1 000 m 2 E - 2. Supérieure ou égale à 100 m 2 , mais inférieure à 1 000 m 2 D - 2714 Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets non dangereux de papiers, cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711 et 2719. Le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant : 1. Supérieur ou égal à 1 000 m 3 E - 2. Supérieur ou égal à 100 m 3 , mais inférieur à 1 000 m 3 D - 2715 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de verre à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2710, le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant supérieur ou égal à 250 m³. D 2716 Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets non dangereux non inertes à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 et des stockages en vue d'épandages de boues issues du traitement des eaux usées mentionnés à la rubrique 2.1.3.0. de la nomenclature annexée à l'article R. 214-1. Le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant : 1. Supérieur ou égal à 1 000 m 3 E - 2. Supérieur ou égal à 100 m 3 , mais inférieur à 1 000 m 3 DC - 2718 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2719, 2792 et 2793. 1. La quantité de déchets dangereux susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 t ou la quantité de substances dangereuses ou de mélanges dangereux, mentionnés à l'article R. 511-10 du code de l'environnement, susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale aux seuils A des rubriques d'emploi ou de stockage de ces substances ou mélanges A 2 2. Autres cas DC 2719 Installation temporaire de transit de déchets issus de pollutions accidentelles marines ou fluviales ou de déchets issus de catastrophes naturelles, le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant supérieur à 100 m³. D 2720 Installation de stockage de déchets résultant de la prospection, de l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minérales ainsi que de l'exploitation de carrières (site choisi pour y accumuler ou déposer des déchets solides, liquides, en solution ou en suspension). 1. Installation de stockage de déchets dangereux ; A 2 2. Installation de stockage de déchets non dangereux non inertes. A 1 2730 Sous-produits d'origine animale, y compris débris, issues et cadavres (traitement de), y compris le lavage des laines de peaux, laines brutes, laines en suint, à l'exclusion des activités visées par d'autres rubriques de la nomenclature, des établissements de diagnostic, de recherche et d'enseignement : La capacité de traitement étant supérieure à 500 kg/j A 5 2731 Sous-produits animaux (dépôt ou transit de), à l'exclusion des dépôts visés par les rubriques 2171 et 2355, des dépôts associés aux activités des établissements de diagnostic, de recherche et d'enseignement, des dépôts de biodéchets au sens de l'article L. 541-1-1 du code de l'environnement et des dépôts annexés et directement liés aux installations dont les activités sont visées par les rubriques 2101 à 2150, 2170, 2210, 2221, 2230, 2240, 2350, 2690, 2740, 2780, 2781, 783, 3532,3630, 3641, 3642, 3643 et 3660 : 1. Dépôt ou transit de sous-produits animaux dans des conteneurs étanches et couverts sans manipulation des sous-produits animaux : La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 500 kg et inférieure à 30 tonnes E - 2. Autres installations que celles visées au 1 : La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 500 kg A 3 2740 Incinération de cadavres d'animaux. A 1 2750 Station d'épuration collective d'eaux résiduaires industrielles en provenance d'au moins une installation classée soumise à autorisation A 1 2751 Station d'épuration collective de déjections animales A 1 2752 Station d'épuration mixte (recevant des eaux résiduaires domestiques et des eaux résiduaires industrielles) ayant une capacité nominale de traitement d'au moins 10 000 équivalents-habitants, lorsque la charge des eaux résiduaires industrielles en provenance d'installations classées autorisées est supérieure à 70 % de la capacité de la station en DCO A 1 2760 Installation de stockage de déchets, à l'exclusion des installations mentionnées à la rubrique 2720 : 1. Installation de stockage de déchets dangereux autre que celle mentionnée au 4 A 2 2. Installation de stockage de déchets non dangereux autre que celle mentionnée au 3 : a) Dans une implantation isolée au sens de l'article 2, point r) de la directive 1999/31/ CE, et non soumise à la rubrique 3540 E - b) Autres installations que celles mentionnées au a A 1 3. Installation de stockage de déchets inertes E - 4. Installation de stockage temporaire de déchets de mercure métallique Pour la rubrique 2760-4 : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t A 2 2770 Installation de traitement thermique de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2792 et 2793 et des installations de combustion consommant comme déchets uniquement des déchets répondant à la définition de biomasse au sens de la rubrique 2910. A 2 2771 Installation de traitement thermique de déchets non dangereux, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2971 et des installations consommant comme déchets uniquement des déchets répondant à la définition de biomasse au sens de la rubrique 2910. A 2 2780 Installation de compostage de déchets non dangereux ou de matière végétale, ayant, le cas échéant, subi une étape de méthanisation. 4 1. Compostage de matière végétale ou déchets végétaux, d'effluents d'élevage, de matières stercoraires : a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j A 1 b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 30 t/j, mais inférieure à 75 t/j E - c) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 3 t/j, mais inférieure à 30 t/j D - 2. Compostage de fraction fermentescible de déchets triés à la source ou sur site, de boues de station d'épuration des eaux urbaines, de boues de station d'épuration des eaux de papeteries, de boues de station d'épuration des eaux d'industries agroalimentaires, seules ou en mélange avec des déchets admis dans une installation relevant de la rubrique 2780-1 : a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j A 3 b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 20 t/j, mais inférieure à 75 t/j E - c) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 2 t/j, mais inférieure à 20 t/j D - 3. Compostage d'autres déchets : a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j A 3 b) La quantité de matières traitées étant inférieure à 75 t/j E - 2781 Installation de méthanisation de déchets non dangereux ou de matière végétale brute, à l'exclusion des installations de méthanisation d'eaux usées ou de boues d'épuration urbaines lorsqu'elles sont méthanisées sur leur site de production : 1. Méthanisation de matière végétale brute, effluents d'élevage, matières stercoraires, lactosérum et déchets végétaux d'industries agroalimentaires : a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 100 t/j A 2 b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 30 t/ j, mais inférieure à 100 t/ j E - c) La quantité de matières traitées étant inférieure à 30 t/j DC - 2. Méthanisation d'autres déchets non dangereux : A 2 a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 100 t/j A 2 b) La quantité de matières traitées étant inférieure à 100 t/j E - 2782 Installations mettant en œuvre d'autres traitements biologiques de déchets non dangereux que ceux mentionnés aux rubriques 2780 et 2781 à l'exclusion des installations réglementées au titre d'une autre législation A 3 2783 Installation de déconditionnement de biodéchets ayant fait l'objet d'un tri à la source en vue de leur valorisation organique : La quantité de biodéchets déconditionnés étant : 1. Supérieure ou égale à 30 t/ j E - 2. Inférieure à 30 t/ j DC - 2790 Installation de traitement de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2711, 2720, 2760, 2770, 2792, 2793 et 2795. A 2 2791 Installation de traitement de déchets non dangereux, à l'exclusion des installations classées au titre des rubriques 2515, 2711, 2713, 2714, 2716, 2720, 2760, 2771, 2780, 2781, 2782, 2783, 2794, 2795 ou 2971 : La quantité de déchets traités étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t/j A 2 2. Inférieure à 10 t/j DC - 2792 1. Installations de transit, tri, regroupement de déchets contenant des PCB/ PCT à une concentration supérieure à 50 ppm a) La quantité de fluide contenant des PCB/ PCT susceptible d'être présente est supérieure ou égale à 2 t A 2 b) La quantité de fluide contenant des PCB/ PCT susceptible d'être présente est inférieure à 2 t DC 2. Installations de traitement, y compris les installations de décontamination, des déchets contenant des PCB/ PCT à une concentration supérieure à 50 ppm, hors installations mobiles de décontamination A 2 2793 Installation de collecte, transit, regroupement, tri ou autre traitement de déchets de produits explosifs1 (hors des lieux de découverte). 1. Installation de collecte de déchets de produits explosifs apportés par le producteur initial de ces déchets. La quantité équivalente totale de matière active2 susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 100 kg A 3 b) Supérieure à 30 kg mais inférieure à 100 kg lorsque seuls des déchets relevant des divisions de risque 1.3 et 1.4 sont stockés dans l'installation DC - c) Inférieure à 100 kg dans les autres cas DC - 2. Installation de transit, regroupement ou tri de déchets de produits explosifs. La quantité équivalente totale de matière active2 susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 100 kg A 3 b) Inférieure à 100 kg DC - 3. Autre installation de traitement de déchets de produits explosifs (mettant en œuvre un procédé autre que ceux mentionnés aux 1 et 2). D - a) Installation de destruction de munitions, mines, pièges, engins et explosifs relevant de la compétence des services et formations spécialisés visés à l'article R.733-1 du code de la sécurité intérieure, à l'exclusion de la destruction des munitions chimiques, lorsque la quantité de matière active2 mise en œuvre par opération est inférieure à 30 kg D - b) Dans les autres cas. A 3 Nota : (1) Les produits explosifs sont définis comme appartenant à la classe 1 des recommandations des Nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses, et destinés à être utilisés pour les effets de leur explosion ou leurs effets pyrotechniques. Ils sont classés en divisions de risque et en groupes de compatibilité par arrêté du ministre chargé des installations classées. (2) La quantité équivalente totale de matière active est établie selon la formule : Quantité équivalente totale = A + B + C/3 + D/5 + E + F/3 A représentant la quantité relative aux déchets classés en division de risque 1.1, aux déchets n'étant pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport ainsi qu'aux déchets refusés lors de la procédure d'acceptation en classe 1 ; B, C, D, E, F représentant respectivement les quantités relatives aux déchets classés en division de risque 1.2, 1.3, 1.4, 1.5 et 1.6 lorsque ceux-ci sont en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport. 2794 Installation de broyage de déchets végétaux non dangereux. La quantité de déchets traités étant : 1. Supérieure ou égale à 30 t/ j E - 2. Supérieure ou égale à 5 t/ j, mais inférieure à 30 t/ j D - Nota. - La concentration en PCB/ PCT s'exprime en PCB totaux. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 2795 Installations de lavage de fûts, conteneurs et citernes de transport de matières alimentaires, de substances ou mélanges dangereux mentionnés à l'article R. 511-10, ou de déchets dangereux. La quantité d'eau mise en œuvre étant : a) Supérieure ou égale à 20 m ³/ j A 1 b) Inférieure à 20 m ³/ j DC 2797 Déchets radioactifs (gestion des) mis en œuvre dans un établissement industriel ou commercial, hors accélérateurs de particules et secteur médical, dès lors que leur quantité susceptible d'être présente est supérieure à 10 m3 et que les conditions d'exemption mentionnées au 1° du I de l'article R. 1333-106 du code de la santé publique ne sont pas remplies. 1. Activités de gestion de déchets radioactifs hors stockage (tri, entreposage, traitement …) A 1 2. Installations de stockage de déchets pouvant contenir des substances radioactives autres que celles d'origine naturelle ou des substances radioactives d'origine naturelle dont l'activité en radionucléides naturels des chaines de l'uranium et du thorium est supérieure à 20 Bq/ g A 2 Nota.-Les termes " déchets radioactifs " et " gestion des déchets radioactifs " sont définis à l'article L. 542-1-1 du code de l'environnement. 2798 Installation temporaire de transit de déchets radioactifs issus d'un accident nucléaire ou radiologique, à l'exclusion des installations mentionnées à la rubrique 2719. D 2910 Combustion à l'exclusion des activités visées par les rubriques 2770,2771,2971 ou 2931 et des installations classées au titre de la rubrique 3110 ou au titre d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes A. Lorsque sont consommés exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du biométhane, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b) i) ou au b) iv) de la définition de la biomasse, des produits connexes de scierie et des chutes du travail mécanique de bois brut relevant du b) v) de la définition de la biomasse, de la biomasse issue de déchets au sens de l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement, ou du biogaz provenant d'installations classées sous la rubrique 2781-1, si la puissance thermique nominale totale de l'installation de combustion (*) est : 1. Supérieure ou égale à 20 MW, mais inférieure à 50 MW E - 2. Supérieure ou égale à 1 MW, mais inférieure à 20 MW DC - B. Lorsque sont consommés seuls ou en mélange des produits différents de ceux visés en A, ou de la biomasse telle que définie au b) ii) ou au b) iii) ou au b) v) de la définition de la biomasse : 1. Uniquement de la biomasse telle que définie au b) ii) ou au b) iii) ou au b) v) de la définition de la biomasse, le biogaz autre que celui visé en 2910-A, ou un produit autre que la biomasse issu de déchets au sens de l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement, avec une puissance thermique nominale supérieure ou égale à 1 MW, mais inférieure à 50 MW E - 2. Des combustibles différents de ceux visés au point 1 ci-dessus, avec une puissance thermique nominale supérieure ou égale à 0,1 MW, mais inférieure à 50 MW A 3 La puissance thermique nominale totale correspond à la somme des puissances thermiques des appareils de combustion pouvant fonctionner simultanément. Ces puissances sont fixées et garanties par le constructeur, exprimées en pouvoir calorifique inférieur et susceptibles d'être consommées en marche continue. On entend par " biomasse ", au sens de la rubrique 2910 : a) Les produits composés d'une matière végétale agricole ou forestière susceptible d'être employée comme combustible en vue d'utiliser son contenu énergétique ; b) Les déchets ci-après : i) Déchets végétaux agricoles et forestiers ; ii) Déchets végétaux provenant du secteur industriel de la transformation alimentaire, si la chaleur produite est valorisée ; iii) Déchets végétaux fibreux issus de la production de pâte vierge et de la production de papier à partir de pâte, s'ils sont coincinérés sur le lieu de production et si la chaleur produite est valorisée ; iv) Déchets de liège ; v) Déchets de bois, à l'exception des déchets de bois susceptibles de contenir des composés organiques halogénés ou des métaux lourds à la suite d'un traitement avec des conservateurs du bois ou du placement d'un revêtement tels que les déchets de bois de ce type provenant de déchets de construction ou de démolition. (*) Au sens de la directive (UE) 2015/2193 du Parlement européen et du Conseil, du 25 novembre 2015, relative à la limitation des émissions de certains polluants dans l'atmosphère en provenance des installations de combustion moyennes. 2915 Chauffage (procédés de) utilisant comme fluide caloporteur des corps organiques combustibles. 1. Lorsque la température d'utilisation est égale ou supérieure au point éclair des fluides, la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25° C) étant : a) supérieure à 1 000 l E - b) supérieure à 100 l, mais inférieure ou égale à 1 000 l D - 2. Lorsque la température d'utilisation est inférieure au point éclair des fluides, la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25° C) étant supérieure à 250 l D - 2921 Refroidissement évaporatif par dispersion d'eau dans un flux d'air généré par ventilation mécanique ou naturelle, ou récupération de la chaleur par dispersion d'eau dans des fumées émises à l'atmosphère (installations de) : 1. Installations de refroidissement évaporatif par dispersion d'eau dans un flux d'air généré par ventilation mécanique ou naturelle : a) La puissance thermique évacuée maximale étant supérieure ou égale à 3 000 kW E - b) La puissance thermique évacuée maximale étant inférieure à 3 000 kW DC - 2. Installations de récupération de la chaleur par dispersion d'eau dans des fumées émises à l'atmosphère DC - 2925 Accumulateurs électriques (ateliers de charge d') : 1. Lorsque la charge produit de l'hydrogène, la puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération (1) étant supérieure à 50 kW D - 2. Lorsque la charge ne produit pas d'hydrogène, la puissance maximale de courant utilisable pour cette opération (1) étant supérieure à 600 kW, à l'exception des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ouvertes au public définies par le décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017 relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et portant diverses mesures de transposition de la directive 2014/94/ UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs D - (1) Puissance de charge délivrable cumulée de l'ensemble des infrastructures des ateliers. 2930 Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie. 1. Réparation et entretien de véhicules et engins à moteur, la surface de l'atelier étant : a) Supérieure à 5 000 m2 E - b) Supérieure à 2 000 m2, mais inférieure ou égale à 5 000 m2 DC - 2. Vernis, peinture, apprêt (application, cuisson, séchage de) sur véhicules et engins à moteur, la quantité maximale de produits susceptible d'être utilisée étant : a) Supérieure à 100 kg/ j E - b) Supérieure à 10 kg/ j, mais inférieure ou égale à 100 kg/ j DC - 2931 Moteurs à combustion interne ou à réaction, turbines à combustion (ateliers d'essais sur banc de) : 1. Lorsque la puissance totale définie comme la puissance mécanique sur l'arbre au régime de rotation maximal, des moteurs ou turbines simultanément en essais est supérieure à 150 kW A 2 2. Lorsque la poussée totale des moteurs et des turbines est supérieure à 1,5 kN et que l'activité n'est pas classée au titre du 1. A 2 Nota.-Cette activité ne donne pas lieu à classement sous la rubrique 2910. 2940 Vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, etc. (application, revêtement, laquage, stratification, imprégnation, cuisson, séchage de) sur support quelconque à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre des rubriques 2330,2345,2351,2360,2415,2445,2450,2564,2661,2930,3450,3610,3670,3700 ou 4801. 1. Lorsque les produits mis en œuvre sont à base de liquides et lorsque l'application est faite par un procédé au trempé (y compris l'électrophorèse), la quantité maximale de produits susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) supérieure à 1 000 l E - b) supérieure à 100 l, mais inférieure ou égale à 1 000 l DC - 2. Lorsque l'application est faite par tout procédé autre que le trempé (pulvérisation, enduction, autres procédés), la quantité maximale de produits susceptible d'être mise en œuvre étant : a) Supérieure à 100 kg/ j E - b) Supérieure à 10 kg/ j, mais inférieure ou égale à 100 kg/ j DC - 3. Lorsque les produits mis en œuvre sont des poudres à base de résines organiques, la quantité maximale de produits susceptible d'être mise en œuvre étant : a) Supérieure à 200 kg/ j E - b) Supérieure à 20 kg/ j, mais inférieure ou égale à 200 kg/ j DC - Nota.-Le régime de classement est déterminé par rapport à la quantité de produits mise en œuvre dans l'installation en tenant compte des coefficients ci-après. Les quantités de produits à base de liquides inflammables à mention de danger H224, H225 ou H226 ou de liquides halogénés, dénommées A, sont affectées d'un coefficient 1. Les quantités de produits à base de liquides de point éclair compris entre 60° C et 93° C ou contenant moins de 10 % de solvants organiques au moment de l'emploi, dénommées B, sont affectées d'un coefficient 1/2. Si plusieurs produits de catégories différentes sont utilisés, la quantité Q retenue pour le classement sera égale à : Q = A + B/2. 2950 Traitement et développement des surfaces photosensibles à base argentique, la surface annuelle traitée étant : 1. Radiographie industrielle : a) supérieure à 20 000 m² A 1 b) supérieure à 2 000 m², mais inférieure ou égale à 20 000 m² DC 2. Autres cas (radiographie médicale, arts graphiques, photographie, cinéma) : a) supérieure à 50 000 m² A 1 b) supérieure à 5 000 m², mais inférieure ou égale à 50 000 m² DC 2960 Captage de flux de CO 2 provenant d'installations classées soumises à autorisation en vue de leur stockage géologique ou captant annuellement une quantité de CO 2 égale ou supérieure à 1,5 Mt A 3 2970 Stockage géologique de dioxyde de carbone à des fins de lutte contre le réchauffement climatique, y compris les installations de surface nécessaires à son fonctionnement, à l'exclusion de celles déjà visées par d'autres rubriques de la nomenclature A 6 2971 Installation de production d'énergie, telle que la production de chaleur, d'électricité ou de gaz, à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible : 1. Installations intégrées dans un procédé industriel de fabrication A 2 2. Autres installations A 2 2980 Installation terrestre de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent et regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs : 1. Comprenant au moins un aérogénérateur dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est supérieure ou égale à 50 m A 6 2. Comprenant uniquement des aérogénérateurs dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est inférieure à 50 m et au moins un aérogénérateur dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est supérieure ou égale à 12 m, lorsque la puissance totale installée est : a) Supérieure ou égale à 20 MW A 6 b) Inférieure à 20 MW D - 3000 Les rubriques 3000 à 3999 ne s'appliquent pas aux activités de recherche et développement ou à l'expérimentation de nouveaux produits et procédés. Au sein de la plus petite subdivision de la rubrique, les capacités des installations s'additionnent pour les installations ou équipements visés à l'article R. 515-58. 3110 Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW A 3 3120 Raffinage de pétrole et de gaz A 3 3130 Production de coke A 3 3140 Gazéification ou liquéfaction de : a) Charbon A 3 b) Autres combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 20 MW A 3 3210 Grillage ou frittage de minerai métallique, y compris de minerai sulfuré A 3 3220 Production de fonte ou d'acier (fusion primaire ou secondaire), y compris par coulée continue, avec une capacité de plus de 2,5 tonnes par heure A 3 3230 Transformation des métaux ferreux : a) Exploitation de laminoirs à chaud d'une capacité supérieure à 20 tonnes d'acier brut par heure A 3 b) Opérations de forgeage à l'aide de marteaux dont l'énergie de frappe dépasse 50 kilojoules par marteau et pour lesquelles la puissance calorifique mise en œuvre est supérieure à 20 MW A 3 c) Application de couches de protection de métal en fusion avec une capacité de traitement supérieure à 2 tonnes d'acier brut par heure A 3 3240 Exploitation de fonderies de métaux ferreux d'une capacité de production supérieure à 20 tonnes par jour A 3 3250 Production, transformation des métaux et alliages non ferreux : 1. Production de métaux bruts non ferreux à partir de minerais, de concentrés ou de matières premières secondaires par procédés métallurgiques, chimiques ou électrolytiques A 3 2. Plomb et cadmium : a) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération, avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour A 3 b) Exploitation de fonderies (1), avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour A 3 c) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération et exploitation de fonderies (2), avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour A 3 3. Autres métaux non ferreux : a) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour A 3 b) Exploitation de fonderies (1), avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour A 3 c) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération et exploitation de fonderies (2), avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour A 3 (1) Lorsqu'il y a production de produits moulés sans production de métal. (2) Lorsqu'il y a production de métal et de produits moulés. 3260 Traitement de surface de métaux ou de matières plastiques par un procédé électrolytique ou chimique pour lequel le volume des cuves affectées au traitement est supérieur à 30 mètres cubes A 3 3310 Production de ciment, de chaux et d'oxyde de magnésium : 1. Production de clinker (ciment) : a) Dans des fours rotatifs avec une capacité de production supérieure à 500 tonnes par jour A 3 b) Dans d'autres types de fours avec une capacité de production supérieure à 50 tonnes par jour A 3 2. Production de chaux dans des fours avec une production supérieure à 50 tonnes par jour A 3 3. Production d'oxyde de magnésium dans des fours avec une capacité supérieure à 50 tonnes par jour A 3 3330 Fabrication du verre, y compris de fibres de verre, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour A 3 3340 Fusion de matières minérales, y compris production de fibres minérales, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour A 3 3350 Fabrication de produits céramiques par cuisson, notamment de tuiles, de briques, de pierres réfractaires, de carrelages, de grès ou de porcelaines avec une capacité de production supérieure à 75 tonnes par jour, et dans un four avec une capacité supérieure à 4 mètres cubes et une densité d'enfournement de plus de 300 kg/m³ par four A 3 3410 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits chimiques organiques, tels que : a) Hydrocarbures simples (linéaires ou cycliques, saturés ou insaturés, aliphatiques ou aromatiques) A 3 b) Hydrocarbures oxygénés, notamment alcools, aldéhydes, cétones, acides carboxyliques, esters, et mélanges d'esters, acétates, éthers, peroxydes et résines époxydes. A 3 c) Hydrocarbures sulfurés A 3 d) Hydrocarbures azotés, notamment amines, amides, composés nitreux, nitrés ou nitratés, nitriles, cyanates, isocyanates A 3 e) Hydrocarbures phosphorés A 3 f) Hydrocarbures halogénés A 3 g) Dérivés organométalliques A 3 h) Matières plastiques (polymères, fibres synthétiques, fibres à base de cellulose) A 3 i) Caoutchoucs synthétiques A 3 j) Colorants et pigments A 3 k) Tensioactifs et agents de surface A 3 3420 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits chimiques inorganiques, tels que : a) Gaz, tels que ammoniac, chlore ou chlorure d'hydrogène, fluor ou fluorure d'hydrogène, oxydes de carbone, composés sulfuriques, oxydes d'azote, hydrogène, dioxyde de soufre, chlorure de carbonyle A 3 b) Acides, tels que acide chromique, acide fluorhydrique, acide phosphorique, acide nitrique, acide chlorhydrique, acide sulfurique, oléum, acides sulfurés A 3 c) Bases, telles que hydroxyde d'ammonium, hydroxyde de potassium, hydroxyde de sodium A 3 d) Sels, tels que chlorure d'ammonium, chlorate de potassium, carbonate de potassium, carbonate de sodium, perborate, nitrate d'argent A 3 e) Non-métaux, oxydes métalliques ou autres composés inorganiques, tels que carbure de calcium, silicium, carbure de silicium A 3 3430 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique d'engrais à base de phosphore, d'azote ou de potassium (engrais simples ou composés) A 3 3440 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits phytosanitaires ou de biocides A 3 3450 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits pharmaceutiques, y compris d'intermédiaires A 3 3460 Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique d'explosifs A 3 3510 Elimination ou valorisation des déchets dangereux, avec une capacité de plus de 10 tonnes par jour, supposant le recours à une ou plusieurs des activités suivantes : A 3 - traitement biologique - traitement physico-chimique - mélange avant de soumettre les déchets à l'une des autres activités énumérées aux rubriques 3510 et 3520 - reconditionnement avant de soumettre les déchets à l'une des autres activités énumérées aux rubriques 3510 et 3520 - récupération/régénération des solvants - recyclage/récupération de matières inorganiques autres que des métaux ou des composés métalliques - régénération d'acides ou de bases - valorisation des composés utilisés pour la réduction de la pollution - valorisation des constituants des catalyseurs - régénération et autres réutilisations des huiles - lagunage 3520 Elimination ou valorisation de déchets dans des installations d'incinération des déchets ou des installations de coïncinération des déchets : a) Pour les déchets non dangereux avec une capacité supérieure à 3 tonnes par heure A 3 b) Pour les déchets dangereux avec une capacité supérieure à 10 tonnes par jour A 3 3531 Elimination des déchets non dangereux non inertes avec une capacité de plus de 50 tonnes par jour, supposant le recours à une ou plusieurs des activités suivantes, à l'exclusion des activités relevant de la directive 91/271/CEE du Conseil du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires : A 3 - traitement biologique - traitement physico-chimique - prétraitement des déchets destinés à l'incinération ou à la coïncinération - traitement du laitier et des cendres - traitement en broyeur de déchets métalliques, notamment déchets d'équipements électriques et électroniques et véhicules hors d'usage ainsi que leurs composants 3532 Valorisation ou mélange de valorisation et d'élimination de déchets non dangereux non inertes avec une capacité supérieure à 75 tonnes par jour et entraînant une ou plusieurs des activités suivantes, à l'exclusion des activités relevant de la directive 91/271/CEE : A 3 - traitement biologique - prétraitement des déchets destinés à l'incinération ou à la coïncinération - traitement du laitier et des cendres - traitement en broyeur de déchets métalliques, notamment déchets d'équipements électriques et électroniques et véhicules hors d'usage ainsi que leurs composants Nota. - lorsque la seule activité de traitement des déchets exercée est la digestion anaérobie, le seuil de capacité pour cette activité est fixé à 100 tonnes par jour 3540 Installations de stockage de déchets autres que celles mentionnées aux rubriques 2720 et 2760-3 : 1. Installations d'une capacité totale supérieure à 25 000 tonnes A 3 2. Autres installations que celles classées au titre du 1 lorsqu'elles reçoivent plus de 10 tonnes de déchets par jour A 3 3550 Stockage temporaire de déchets dangereux ne relevant pas de la rubrique 3540, dans l'attente d'une des activités énumérées aux rubriques 3510, 3520, 3540 ou 3560 avec une capacité totale supérieure à 50 tonnes, à l'exclusion du stockage temporaire sur le site où les déchets sont produits, dans l'attente de la collecte A 3 3560 Stockage souterrain de déchets dangereux, avec une capacité totale supérieure à 50 tonnes A 3 3610 Fabrication, dans des installations industrielles, de : a) Pâte à papier à partir du bois ou d'autres matières fibreuses A 3 b) Papier ou carton, avec une capacité de production supérieure à 20 tonnes par jour A 3 c) Un ou plusieurs des panneaux à base de bois suivants : panneaux de particules orientées, panneaux d'aggloméré ou panneaux de fibres avec une capacité de production supérieure à 600 mètres cubes par jour A 3 3620 Prétraitement (opérations de lavage, blanchiment, mercerisation) ou teinture de fibres textiles ou de textiles, avec une capacité de traitement supérieure à 10 tonnes par jour A 3 3630 Tannage des peaux, avec une capacité de traitement supérieure à 12 tonnes de produits finis par jour A 3 3641 Exploitation d'abattoirs, avec une capacité de production supérieure à 50 tonnes de carcasses par jour A 3 3642 Traitement et transformation, à l'exclusion du seul conditionnement, des matières premières ci-après, qu'elles aient été ou non préalablement transformées, en vue de la fabrication de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux issus : 1. Uniquement de matières premières animales (autre que le lait exclusivement), avec une capacité de production supérieure à 75 tonnes de produits finis par jour A 3 2. Uniquement de matières premières végétales, avec une capacité de production : a) Supérieure à 300 tonnes de produits finis par jour A 3 b) Supérieure à 600 tonnes de produits finis par jour lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours consécutifs en un an A 3 3. Matières premières animales et végétales, aussi bien en produits combinés qu'en produits séparés, avec une capacité de production, exprimée en tonnes de produits finis par jour : a) Supérieure à 75 si A est égal ou supérieur à 10 A 3 b) Supérieure à [300-(22,5 x A)] dans tous les autres cas A 3 où A est la proportion de matière animale (en pourcentage de masse) dans la quantité entrant dans le calcul de la capacité de production de produits finis Nota.- L'emballage n'est pas compris dans la masse finale du produit. La présente rubrique ne s'applique pas si la matière première est seulement du lait. 3643 Traitement et transformation du lait exclusivement, la quantité de lait reçue étant supérieure à 200 tonnes par jour (valeur moyenne sur une base annuelle) A 3 3650 Elimination ou recyclage de carcasses ou de déchets animaux, avec une capacité de traitement supérieure à 10 tonnes par jour A 5 3660 Elevage intensif de volailles ou de porcs : a) Avec plus de 40 000 emplacements pour les volailles A 3 b) Avec plus de 2 000 emplacements pour les porcs de production (de plus de 30 kg) A 3 c) Avec plus de 750 emplacements pour les truies A 3 Nota. - Par "volailles", on entend : les poulets, poules, dindes, pintades, canards, oies, cailles, pigeons, faisans et perdrix, élevés ou détenus en captivité en vue de leur reproduction, de la production de viande ou d'œufs de consommation ou de la fourniture de gibier de repeuplement 3670 Traitement de surface de matières, d'objets ou de produits à l'aide de solvants organiques, notamment pour les opérations d'apprêt, d'impression, de couchage, de dégraissage, d'imperméabilisation, de collage, de peinture, de nettoyage ou d'imprégnation, avec une capacité de consommation de solvant organique : 1. Supérieure à 150 kg par heure A 3 2. Supérieure à 200 tonnes par an pour les autres installations que celles classées au titre du 1 A 3 (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement (2) Rayon d'affichage en kilomètres 3680 Fabrication de carbone (charbon dur) ou d'électrographite par combustion ou graphitisation A 3 3690 Captage des flux de CO2 provenant d'installations classées soumises à autorisation, en vue du stockage géologique A 3 3700 Préservation du bois et des produits dérivés du bois au moyen de produits chimiques, avec une capacité de production supérieure à 75 mètres cubes par jour, autre que le seul traitement contre la coloration A 3 3710 Traitement des eaux résiduaires dans des installations autonomes relevant de la rubrique 2750 et qui sont rejetées par une ou plusieurs installations relevant de la section 8 du chapitre V du titre Ier du livre V A 3 4000 Substances et mélanges dangereux (définition et classification des). Définitions : Les termes substances et mélanges sont définis à l'article 2 du règlement (CE) n° 1272/2008 relatif à la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et mélanges. Dans le cas de substances ou mélanges qui ne sont pas couverts par le même règlement (CE) n° 1272/2008, y compris les déchets, et qui sont néanmoins présents, ou susceptibles d'être présents dans un établissement et qui présentent ou sont susceptibles de présenter, dans les conditions régnant dans l'établissement, des propriétés équivalentes pour ce qui est de leur potentiel d'accident majeur, ces substances ou mélanges sont provisoirement affectés aux classes, catégories et mentions de danger les plus proches ou de la substance ou du mélange dangereux désigné le plus proche. Ils sont assimilés à des substances ou mélanges dangereux au sens de la présente rubrique. On entend par produits explosibles les substances, mélanges ou matières présentant un danger d'explosion déterminé selon la méthode A.14 du règlement (CE) n° 440/2008 et qui ne relèvent pas de la classe des peroxydes organiques ou substances et mélanges auto-réactifs ainsi que les articles contenant de telles substances, mélanges ou matières relevant de la section 2.1 de l'annexe I du règlement (CE) n° 1272/2008. De plus, on entend par produits explosifs , les produits explosibles affectés à la classe 1 des recommandations des Nations-Unies relatives au transport de marchandises dangereuses, et qui sont destinés à être utilisés pour les effets de leur explosion ou leurs effets pyrotechniques. Si la quantité de substance ou mélange explosible contenue dans l'article est connue, c'est cette quantité qui est prise en considération pour l'application de l'article R. 511-11. Si la quantité de substance ou mélange explosible contenue dans l'article n'est pas connue, c'est l'article entier qui sera considéré comme étant explosible pour l'application de l'article R. 511-11. Les termes gaz et liquide sont définis à l'annexe I partie 1 du règlement (CE) n° 1272/2008. Classification : Les substances et mélanges sont classés conformément au règlement (CE) n° 1272/2008. Les classes et catégories de danger sont définies à l'annexe I, parties 2, 3 et 4 du même règlement (CE) n° 1272/2008. a) Substances : Les substances présentant ces dangers, mais ne figurant pas encore à l'annexe VI du règlement (CE) n° 1272/2008 susmentionné sont classées et étiquetées par leurs fabricants, distributeurs ou importateurs en fonction des informations sur leurs propriétés physico-chimiques ou toxicologiques pertinentes et accessibles existantes ; b) Mélanges : Les mélanges sont assimilés à des substances pures pour autant que les limites de concentration fixées en fonction de leurs propriétés dans le règlement (CE) n° 1272/2008, ou sa dernière adaptation au progrès technique soient respectées, à moins qu'une composition du pourcentage ou une autre description ne soit spécifiquement donnée. 4001 Installations présentant un grand nombre de substances ou mélanges dangereux et vérifiant la règle de cumul seuil bas ou la règle de cumul seuil haut mentionnées au II de l'article R. 511-11 A 1 4110 Toxicité aiguë catégorie 1 pour l'une au moins des voies d'exposition, à l'exclusion de l'uranium et ses composés. 1. Substances et mélanges solides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 1 t A 1 b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 1 t DC 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 250 kg A 1 b) Supérieure ou égale à 50 kg, mais inférieure à 250 kg DC 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : Supérieure ou égale à 50 kg A 3 Supérieure ou égale à 10 kg, mais inférieure à 50 kg DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. 4120 Toxicité aiguë catégorie 2, pour l'une au moins des voies d'exposition. 1. Substances et mélanges solides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 50 t A 1 b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t D 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 10 t A 1 b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t D 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 2 t A 3 b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4130 Toxicité aiguë catégorie 3 pour les voies d'exposition par inhalation. 1. Substances et mélanges solides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 50 t A 1 b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t D 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 10 t A 1 b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t D 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 2 t A 3 b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4140 Toxicité aiguë catégorie 3 pour la voie d'exposition orale (H301) dans le cas où ni la classification de toxicité aiguë par inhalation ni la classification de toxicité aiguë par voie cutanée ne peuvent être établies, par exemple en raison de l'absence de données de toxicité par inhalation et par voie cutanée concluantes. 1. Substances et mélanges solides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 50 t A 1 b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t D 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 10 t A 1 b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t D 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 2 t A 3 b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4150 Toxicité spécifique pour certains organes cibles (STOT) exposition unique catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 20 t A 1 2. Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 20 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4210 Produits explosifs (fabrication [1], chargement, encartouchage, conditionnement [2] de, études et recherches, essais, montage, assemblage, mise en liaison électrique ou pyrotechnique de, ou travail mécanique sur) à l'exclusion de la fabrication industrielle par transformation chimique ou biologique. 1. Fabrication (1), chargement, encartouchage, conditionnement (2) de, études et recherches, essais, montage, assemblage, mise en liaison électrique ou pyrotechnique de, ou travail mécanique sur, à l'exclusion de la fabrication industrielle par transformation chimique ou biologique et à l'exclusion des opérations effectuées sur le lieu d'utilisation en vue de celle-ci et des opérations effectuées en vue d'un spectacle pyrotechnique encadrées par les dispositions du décret n° 2010-580 du 31 mai 2010 relatif à l'acquisition, la détention et l'utilisation des artifices de divertissement et des articles pyrotechniques destinés au théâtre. La quantité totale de matière active (3) susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 100 kg A 3 b) Supérieur ou égale à 1 kg mais inférieure à 100 kg DC 2. Fabrication d'explosif en unité mobile. La quantité totale de matière active (4) susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 100 kg A 3 b) Inférieure à 100 kg D Nota : (1) Les fabrications relevant de cette rubrique concernent les fabrications par procédé non chimique, c'est-à-dire par mélange physique de produits non explosifs ou non prévus pour être explosifs. (2) Les opérations de manipulation, manutention, conditionnement, reconditionnement, mise au détail ou distribution réalisées dans les espaces de vente des établissements recevant du public sont exclues. (3) La quantité de matière active à retenir tient compte des produits intermédiaires, des en-cours et des déchets dont la présence dans l'installation s'avère connexe à l'activité de fabrication. (4) La quantité de matière active à prendre en compte est la quantité d'explosif fabriqué susceptible d'être concernée par la transmission d'une détonation prenant naissance en son sein. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. 4220 Produits explosifs (stockage de), à l'exclusion desproduits explosifs présents dans les espaces de vente des établissements recevant du public. La quantité équivalente totale de matière active (1) susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 500 kg E 3. Supérieure ou égale à 30 kg mais inférieure à 100 kg lorsque seuls des produits classés en division de risque 1.3 et 1.4 sont stockés dans l'installation DC 4. Inférieure à 100 kg dans les autres cas DC Nota : (1) Les produits explosifs sont classés en divisions de risque et en groupes de compatibilité définis par arrêté ministériel. La quantité équivalente totale de matière active est établie selon la formule : A + B + C/3 + D/5 + E + F/3. A représentant la quantité relative aux produits classés en division de risque 1.1 ainsi que tous les produits lorsque ceux-ci ne sont pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport. B, C, D, E, F représentant respectivement les quantités relatives aux produits classés en division de risque 1.2, 1.3, 1.4, 1.5 et 1.6 lorsque ceux-ci sont en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport. Produits classés en divisions de risque 1.1, 1.2, 1.5 et en division de risque 1.4 lorsque les produits sont déballés ou réemballés : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Produits classés en divisions de risque 1.3 et 1.6 : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 30 t. Autres produits classés en division de risque 1.4 : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. (Les quantités indiquées sont les quantités nettes totales de matière active.) 4240 Produits explosibles, à l'exclusion desproduits explosifs. 1. Produits explosibles affectés à la classe 1 des recommandations des Nations unies relatives au transport de marchandises dangereuses et autres produits explosibles lorsqu'ils ne sont pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport. La quantité totale de matière active susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 500 kg A 5 2. Autres produits explosibles. La quantité totale de matière active susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 10 t A 5 Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10. t 4310 Gaz inflammables catégorie 1 et 2. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées) étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 2 2. Supérieure ou égale à 1 t et inférieure à 10 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4320 Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 150 t A 2 2. Supérieure ou égale à 15 t et inférieure à 150 t D Nota. - Les aérosols inflammables sont classés conformément à la directive 75/324/ CEE relative aux générateurs aérosols. Les aérosols "extrêmement inflammables" et "inflammables" de la directive 75/324/ CEE correspondent respectivement aux aérosols inflammables des catégories1 et 2 du règlement (CE) n° 1272/2008. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 150 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4321 Aérosols "extrêmement inflammables" ou "inflammables" de catégorie 1 ou 2, ne contenant pas de gaz inflammable de catégorie 1 ou 2, ni de liquide inflammable de catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 000 t ; A 1 2. Supérieure ou égale à 500 t et inférieure à 5 000 t D Nota. - les aérosols inflammables sont classés conformément à la directive 75/324/CEE relative aux générateurs aérosols. Les aérosols "extrêmement inflammables" et "inflammables" de la directive 75/324/CEE correspondent, respectivement, aux aérosols inflammables des catégories 1 et 2 du règlement (CE) n° 1272/2008. Pour pouvoir recourir à cette classification, il doit être démontré que le générateur d'aérosol ne contient pas de gaz inflammable de catégorie 1 ou 2, ni de liquide inflammable de catégorie 1. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t 4330 Liquides inflammables de catégorie 1, liquides inflammables maintenus à une température supérieure à leur point d'ébullition, autres liquides de point éclair inférieur ou égal à 60 °C maintenus à une température supérieure à leur température d'ébullition ou dans des conditions particulières de traitement, telles qu'une pression ou une température élevée (1). La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 2 2. Supérieure ou égale à 1 t mais inférieure à 10 t DC (1) Conformément à la section 2.6.4.5 de l'annexe I du règlement (CE) n° 1272/2008, il n'est pas nécessaire de classer les liquides ayant un point d'éclair supérieur à 35 °C dans la catégorie 3 si l'épreuve de combustion entretenue du point L 2, partie III, section 32, du Manuel d'épreuves et de critères des Nations unies a donné des résultats négatifs. Toutefois, cette remarque n'est pas valable en cas de température ou de pression élevée, et ces liquides doivent alors être classés dans cette catégorie. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4331 Liquides inflammables de catégorie 2 ou catégorie 3 à l'exclusion dela rubrique 4330. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant : 1. Supérieure ou égale à 1 000 t A 2 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 1 000 t E 3. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 100 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t. 4410 Substances et mélanges autoréactifs type A ou type B. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 3 2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 10 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4411 Substances et mélanges autoréactifs type C, D, E ou F. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 2 2. Supérieure ou égale à 1 t mais inférieure à 50 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4420 Peroxydes organiques type A ou type B. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 kg A 2 2. Supérieure ou égale à 1 kg mais inférieure à 50 kg D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. 4421 Peroxydes organiques type C ou type D. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 3 t A 2 2. Supérieure ou égale à 125 kg mais inférieure à 3 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 150 t. 4422 Peroxydes organiques type E ou type F. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 1 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 10 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4430 Solides pyrophoriques catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 50 t A 1 Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4431 Liquides pyrophoriques catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 50 t A 2 Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4440 Solides comburants catégorie 1, 2 ou 3. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4441 Liquides comburants catégorie 1, 2 ou 3. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4442 Gaz comburants catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4510 Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 100 t A 1 2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 100 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4511 Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie chronique 2. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 t A 1 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 200 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4610 Substances ou mélanges auxquels est attribuée la mention de danger EUH014 (réagit violemment au contact de l'eau). La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 100 t A 1 2. Supérieure à 10 t mais inférieure à 100 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4620 Substances et mélanges qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables, catégorie 1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 100 t A 1 2. Supérieure ou égale à 10 t mais inférieure à 100 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4630 Substances ou mélanges auxquels est attribuée la mention de danger EUH029 (au contact de l'eau, dégage des gaz toxiques). La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. (a) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement . (2) Rayon d'affichage en kilomètres. (3) Décret n° 2010-369 du 13 avril 2010, article 2 : les rubriques 167 et 322 sont supprimées. Se référer à la place aux rubriques 2770 et 2771. Nota.-La valeur de Q NS porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation. Elle est calculée suivant les modalités mentionnées à l'annexe 13-8 de la première partie du code de la santé publique. Décret n° 2013-1301 du 27 décembre 2013 art. 2 : La rubrique 2661 qui entre en vigueur le jour de la publication de l'arrêté ministériel fixant les prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement dans ces deux rubriques.
1,697,241,600,000
32,472,144,000,000
Annexe (4) à l'article R511-9
LEGIARTI000048203805
LEGIARTI000022292344
AUTONOME
VIGUEUR
37.0
1,505,706,920
null
null
null
Article
<p></p><p>Annexe (4) à l'article R511-9</p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" align="center"><tbody><tr><td rowspan="2"><p align="center">N°</p></td><td colspan="3"><p align="center">A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES</p></td></tr><tr><td><p align="center">Désignation de la rubrique</p></td><td><p align="center">A, E, D, S, C (1)</p><p align="center">(a)</p></td><td><p align="center">Rayon (2)</p></td></tr><tr><td rowspan="6"><p>2515</p></td><td><p>1. Installations de broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, lavage, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes, en vue de la production de matériaux destinés à une utilisation, à l'exclusion de celles classées au titre d'une autre rubrique ou de la sous-rubrique 2515-2 .<br clear="none" /><br clear="none" /> La puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation, étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 200 kW</p></td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Installations de broyage, concassage, criblage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes extraits ou produits sur le site de l'installation, fonctionnant sur une période unique d'une durée inférieure ou égale à six mois.<br clear="none" /><br clear="none" /> La puissance maximale de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation, étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 350 kW</p></td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 350 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2516</p></td><td><p>Station de transit de produits minéraux pulvérulents non ensachés tels que ciments, plâtres, chaux, sables fillérisés ou de déchets non dangereux inertes pulvérulents, la capacité de transit étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 25 000 m³</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 5 000 m³ mais inférieure ou égale à 25 000 m³.</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2517</p></td><td><p>Station de transit, regroupement ou tri de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes autres que ceux visés par d'autres rubriques, la superficie de l'aire de transit étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 10 000 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 5 000 m<sup>2</sup>, mais inférieure ou égale à 10 000 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p align="center">2518</p></td><td><p>Installation de production de béton prêt à l'emploi équipée d'un dispositif d'alimentation en liants hydrauliques mécanisé, à l'exclusion des installations visées par la rubrique 2522. La capacité de malaxage étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 3 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>b) Inférieure ou égale à 3 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>Ces activités ne donnent pas lieu à classement sous la rubrique 2515.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2520</p></td><td><p>Ciments, chaux, plâtres (fabrication de), la capacité de production étant supérieure à 5 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2521</p></td><td><p>Enrobage au bitume de matériaux routiers (centrale d') :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. A chaud</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. A froid, la capacité de l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 1 500 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 100 t/ j, mais inférieure ou égale à 1 500 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2522</p></td><td><p>Installation de fabrication de produits en béton par procédé mécanique<br clear="none" /><br clear="none" /> La puissance maximum de l'ensemble du matériel de malaxage et de vibration pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 400 kW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 40 kW, mais inférieure ou égale à 400 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>Ces activités ne donnent pas lieu à classement sous la rubrique 2515.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2523</p></td><td><p>Céramiques et réfractaires (fabrication de produits), la capacité de production étant supérieure à 20 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2524</p></td><td><p>Minéraux naturels ou artificiels tels que le marbre, le granite, l'ardoise, le verre, etc. (Ateliers de taillage, sciage et polissage de).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 400 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2530</p></td><td><p>Verre (fabrication et travail du), la capacité de production des fours de fusion et de ramollissement étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. pour les verres sodocalciques :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 5 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 500 kg/j, mais inférieure ou égale à 5 t/j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. pour les autres verres :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 500 kg/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 50 kg/j, mais inférieure ou égale à 500 kg/j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2531</p></td><td><p>Verre ou cristal (travail chimique du)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le volume maximum de produit de traitement susceptible d'être présent dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 150 l</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 50 l, mais inférieure ou égale à 150 l</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2540</p></td><td><p>Houille, minerais, minéraux ou résidus métallurgiques (lavoirs à)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de traitement étant supérieure à 10 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2541</p></td><td><p>Agglomération de houille, charbon de bois, minerai de fer, fabrication de graphite artificiel, la capacité de production étant supérieure à 10 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2545</p></td><td><p>Acier, fer, fonte, ferro-alliages (fabrication d'), à l'exclusion de la fabrication de ferro-alliages au four électrique lorsque la puissance du (des) four (s) susceptibles de fonctionner simultanément est inférieure à 100 kW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2546</p></td><td><p>Traitement des minerais non ferreux, élaboration et affinage des métaux et alliages non ferreux (à l'échelle industrielle) à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3250.<br clear="none" /><br clear="none" /> La capacité de production étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>a) Supérieure à 2t/j</td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td>b) Supérieure à 100 kg/j mais inférieure ou égale à 2t/j</td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td><p>2547</p></td><td><p>Silico-alliages ou carbure de silicium (fabrication de) au four électrique, lorsque la puissance du (des) four (s) susceptible (s) de fonctionner simultanément dépasse 100 kW (à l'exclusion du ferro-silicium mentionné à la rubrique 2545).</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2550</p></td><td><p>Fonderie (fabrication de produits moulés) de plomb et alliages contenant du plomb (au moins 3 %)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 100 kg/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 10 kg/j, mais inférieure ou égale à 100 kg/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2551</p></td><td><p>Fonderie (fabrication de produits moulés) de métaux et alliages ferreux</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 10 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 1 t/j, mais inférieure ou égale à 10 t/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2552</p></td><td><p>Fonderie (fabrication de produits moulés) de métaux et alliages non ferreux (à l'exclusion de celles relevant de la rubrique 2550)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. supérieure à 2 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. supérieure à 100 kg/j, mais inférieure ou égale à 2 t/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2560</p></td><td><p>Travail mécanique des métaux et alliages, à l'exclusion des activités classées au titre des rubriques 3230-a ou 3230-b.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 1 000 kW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 150 kW, mais inférieure ou égale à 1 000 kW</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2561</p></td><td><p>Production industrielle par trempe, recuit ou revenu de métaux et alliages</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2562</p></td><td><p>Chauffage et traitement industriels par l'intermédiaire de bains de sels fondus.</p><p>Le volume des bains étant :</p></td><td></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieur à 500 l</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieur à 100 l, mais inférieur ou égal à 500 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p align="center">2563</p></td><td><p>Nettoyage-dégraissage de surface quelconque, par des procédés utilisant des liquides à base aqueuse ou hydrosolubles à l'exclusion des activités de nettoyage-dégraissage associées à du traitement de surface.</p><p>La quantité de produit mise en œuvre dans le procédé étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Supérieure à 7 500 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Supérieure à 500 l, mais inférieure ou égale à 7 500</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="6"><p>2564</p></td><td><p>Nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces par des procédés utilisant des liquides organohalogénés ou des solvants organiques, à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3670.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Hors procédé sous vide, le volume des cuves affectées au traitement étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieur à 1 500 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieur à 20 l mais inférieur ou égal à 1 500 l pour les solvants organiques à mention de danger H340, H350, H350i, H360D, H360F ou les liquides organohalogénés à mention de danger H341 ou H351, au sens du règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, modifiant et abrogeant les directives 67/548/ CEE et 1999/45/ CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>c) Supérieur à 200 l mais inférieur ou égal à 1 500 l pour les autres liquides organohalogénés ou solvants organiques</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Pour les procédés sous vide, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="9"><p>2565</p></td><td><p>Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, conversion dont phosphatation, polissage, attaque chimique, vibro-abrasion, etc.) de surfaces par voie électrolytique ou chimique, à l'exclusion des activités classées au titre des rubriques 2563, 2564, 3260 ou 3670.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Lorsqu'il y a mise en œuvre de :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Cadmium</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Cyanures, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Procédé utilisant des liquides, le volume des cuves affectées au traitement étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieur à 1 500 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieur à 200 l, mais inférieur ou égal à 1 500 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>3. Traitement en phase gazeuse ou autres traitements</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>4. Vibro-abrasion, le volume des cuves affectées au traitement étant supérieur à 200 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2566</p></td><td><p>Nettoyage, décapage des métaux par traitement thermique :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. La capacité volumique du four étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 2 000 l</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 500 l, mais inférieure ou égale à 2 000 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. En absence de four, la puissance étant supérieure ou égale à 3 000 W</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2567</p></td><td><p>Galvanisation, étamage de métaux ou revêtement métallique d'un matériau quelconque par un procédé autre que chimique ou électrolytique.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Procédés par immersion dans métal fondu, le volume des cuves étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieur à 1 000 l</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieur à 100 l, mais inférieur ou égal à 1 000 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Procédés par projection de composés métalliques, la quantité de composés métalliques consommée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 200 kg/ jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 20 kg/ jour mais inférieure ou égale à 200 kg/ jour</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2570</p></td><td><p>Email</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Fabrication, la quantité de matière susceptible d'être fabriquée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 500 kg/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 50 kg/j, mais inférieure ou égale à 500 kg/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Application, la quantité de matière susceptible d'être traitée étant supérieure à 100 kg/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2575</p></td><td><p>Abrasives (emploi de matières) telles que sables, corindon, grenailles métalliques, etc. sur un matériau quelconque pour gravure, dépolissage, décapage, grainage, à l'exclusion des activités visées par la rubrique 2565.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La puissance maximum de l'ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 20 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2630</p></td><td><p>Détergents (*) et savons (fabrication de ou à base de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La capacité de production étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 50 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p></p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 1 t/ j, mais inférieure ou égale à 50 t/ j</p></td><td align="center">D</td><td></td></tr><tr><td>(*) Au sens du règlement (CE) n° 648/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 relatif aux détergents.</td><td align="center"></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2631</p></td><td><p>Parfums, huiles essentielles (extraction par la vapeur des) contenus dans les plantes aromatiques</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité totale des vases d'extraction destinés à la distillation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure à 50 m³</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 6 m³, mais inférieure ou égale à 50 m³</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2640</p></td><td><p>Colorants et pigments organiques, minéraux et naturels (fabrication ou emploi de), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410.<br clear="none" /><br clear="none" /> La quantité de matière fabriquée ou utilisée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 2 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 200 kg/j, mais inférieure à 2 t/j</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2660</p></td><td><p>Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (fabrication ou régénération), à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3410.<br clear="none" /><br clear="none" /> La capacité de production étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Supérieure à 10 t/j</td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>b) Supérieure à 1t/j, mais inférieure ou égale à 10 t/j</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="8"><p>2661</p></td><td><p>Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (transformation de) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Par des procédés exigeant des conditions particulières de température ou de pression (extrusion, injection, moulage, segmentation à chaud, vulcanisation, etc.), la quantité de matière susceptible d'être traitée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 70 t/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 10 t/ j mais inférieure à 70 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>c) Supérieure ou égale à 1 t/ j, mais inférieure à 10 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Par tout procédé exclusivement mécanique (sciage, découpage, meulage, broyage, etc.), la quantité de matière susceptible d'être traitée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 2 t/ j, mais inférieure à 20 t/ j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2662</p></td><td><p>Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510.<br clear="none" /><br clear="none" /> Le volume susceptible d'être stocké étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>1. Supérieur ou égal à 1 000 m ³</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>2. Supérieur ou égal à 100 m ³ mais inférieur à 1 000 m ³</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td colspan="3"></td></tr><tr><td colspan="3"></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2663</p></td><td><p>Pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), à l'exception des installations classées au titre de la rubrique 1510 :<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. A l'état alvéolaire ou expansé (tels que mousse de latex, de polyuréthane, de polystyrène, etc.), le volume susceptible d'être stocké étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Supérieur ou égal à 2 000 m ³.</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>b) Supérieur ou égal à 200 m ³ mais inférieur à 2 000 m ³</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>2. Dans les autres cas et pour les pneumatiques, le volume susceptible d'être stocké étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) Supérieur ou égal à 10 000 m ³</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>b) Supérieur ou égal à 1 000 m ³ mais inférieur à 10 000 m ³</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td colspan="3">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement .<br clear="none" /><br clear="none" /> (2) Rayon d'affichage en kilomètres.</td></tr><tr><td><p>2670</p></td><td><p>Accumulateurs et piles (fabrication d') contenant du plomb, du cadmium ou du mercure</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2680</p></td><td><p>Organismes génétiquement modifiés (installations où sont utilisés de manière confinée dans un processus de production industrielle des), à l'exclusion de l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché conformément au titre III du livre V du code de l'environnement et utilisés dans les conditions prévues par cette autorisation de mise sur le marché.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Utilisation d'organismes génétiquement modifiés de classe de confinement 1</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Utilisation d'organismes génétiquement modifiés de classe de confinement 2, 3, 4</p></td><td><p align="center">A</p></td><td></td></tr><tr><td><p>Les organismes génétiquement modifiés visés sont ceux définis par l'article D. 531-1 du code de l'environnement, à l'exclusion des organismes visés à l'article D. 531-2 du même code.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>On entend par utilisation au sens de la présente rubrique toute opération ou ensemble d'opérations faisant partie d'un processus de production industrielle au cours desquelles des organismes sont génétiquement modifiés ou au cours desquelles des organismes génétiquement modifiés sont cultivés, mis en œuvre, stockés, détruits, éliminés, ou utilisés de toute autre manière, à l'exclusion du transport.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2681</p></td><td><p>Micro-organismes naturels pathogènes (mise en oeuvre dans des installations de production industrielle)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">4</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2690</p></td><td><p>Produits opothérapiques (préparation de)</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. quand l'opération est pratiquée sur des matières fraîches par simple dessiccation dans le vide</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. dans tous les autres cas</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2710</p></td><td><p>Installation de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces déchets, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Dans le cas de déchets dangereux, la quantité de déchets susceptibles d'être présents dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 7 t</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 7 t</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Dans le cas de déchets non dangereux, le volume de déchets susceptibles d'être présents dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieur ou égal à 300 m<sup>3</sup></p></td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>b) Supérieur ou égal à 100 m<sup>3</sup>, mais inférieur à 300 m<sup>3</sup></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2711</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets d'équipements électriques et électroniques, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le volume susceptible d'être entreposé étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieur ou égal à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieur ou égal à 100 m<sup>3</sup>, mais inférieur à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="6"><p>2712</p></td><td><p>Installation d'entreposage, dépollution, démontage ou découpage de véhicules hors d'usage ou de différents moyens de transports hors d'usage, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2719.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Dans le cas de véhicules terrestres hors d'usage, la surface de l'installation étant supérieure ou égale à 100 m<sup>2</sup></p></td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Dans le cas d'autres moyens de transports hors d'usage autres que ceux visés aux 1 et 3, la surface de l'installation étant supérieure ou égale à 50 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td>3. Dans le cas des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport tels que définis à l'article R. 543-297 du code de l'environnement :</td><td><p align="center">E</p></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Pour l'entreposage, la surface de l'installation étant supérieure à 150 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>b) Pour la dépollution, le démontage ou le découpage</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2713</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de métaux ou de déchets de métaux non dangereux, d'alliage de métaux ou de déchets d'alliage de métaux non dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712 et 2719.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La surface étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 1 000 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 100 m<sup>2</sup>, mais inférieure à 1 000 m<sup>2</sup></p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2714</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets non dangereux de papiers, cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711 et 2719.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieur ou égal à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieur ou égal à 100 m<sup>3</sup>, mais inférieur à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2715</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de verre à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2710, le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant supérieur ou égal à 250 m³.</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2716</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de la réutilisation de déchets non dangereux non inertes à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 et des stockages en vue d'épandages de boues issues du traitement des eaux usées mentionnés à la rubrique 2.1.3.0. de la nomenclature annexée à l'article R. 214-1.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieur ou égal à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieur ou égal à 100 m<sup>3</sup>, mais inférieur à 1 000 m<sup>3</sup></p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2718</p></td><td><p>Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2719, 2792 et 2793.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. La quantité de déchets dangereux susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 t ou la quantité de substances dangereuses ou de mélanges dangereux, mentionnés à l'article R. 511-10 du code de l'environnement, susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale aux seuils A des rubriques d'emploi ou de stockage de ces substances ou mélanges</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>2. Autres cas</p></td><td align="center">DC</td><td></td></tr><tr><td><p>2719</p></td><td><p>Installation temporaire de transit de déchets issus de pollutions accidentelles marines ou fluviales ou de déchets issus de catastrophes naturelles, le volume susceptible d'être présent dans l'installation étant supérieur à 100 m³.</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2720</p></td><td><p>Installation de stockage de déchets résultant de la prospection, de l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minérales ainsi que de l'exploitation de carrières (site choisi pour y accumuler ou déposer des déchets solides, liquides, en solution ou en suspension).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Installation de stockage de déchets dangereux ;</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Installation de stockage de déchets non dangereux non inertes.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>2730</p></td><td><p>Sous-produits d'origine animale, y compris débris, issues et cadavres (traitement de), y compris le lavage des laines de peaux, laines brutes, laines en suint, à l'exclusion des activités visées par d'autres rubriques de la nomenclature, des établissements de diagnostic, de recherche et d'enseignement :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La capacité de traitement étant supérieure à 500 kg/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">5</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2731</p></td><td><p>Sous-produits animaux (dépôt ou transit de), à l'exclusion des dépôts visés par les rubriques 2171 et 2355, des dépôts associés aux activités des établissements de diagnostic, de recherche et d'enseignement, des dépôts de biodéchets au sens de l'article L. 541-1-1 du code de l'environnement et des dépôts annexés et directement liés aux installations dont les activités sont visées par les rubriques 2101 à 2150, 2170, 2210, 2221, 2230, 2240, 2350, 2690, 2740, 2780, 2781, 783, 3532,3630, 3641, 3642, 3643 et 3660 :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Dépôt ou transit de sous-produits animaux dans des conteneurs étanches et couverts sans manipulation des sous-produits animaux :<br clear="none" /><br clear="none" /> La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 500 kg et inférieure à 30 tonnes</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>2. Autres installations que celles visées au 1 :<br clear="none" /><br clear="none" /> La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure à 500 kg</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>2740</p></td><td><p>Incinération de cadavres d'animaux.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2750</p></td><td><p>Station d'épuration collective d'eaux résiduaires industrielles en provenance d'au moins une installation classée soumise à autorisation</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2751</p></td><td><p>Station d'épuration collective de déjections animales</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2752</p></td><td><p>Station d'épuration mixte (recevant des eaux résiduaires domestiques et des eaux résiduaires industrielles) ayant une capacité nominale de traitement d'au moins 10 000 équivalents-habitants, lorsque la charge des eaux résiduaires industrielles en provenance d'installations classées autorisées est supérieure à 70 % de la capacité de la station en DCO</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2760</p></td><td><p>Installation de stockage de déchets, à l'exclusion des installations mentionnées à la rubrique 2720 :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Installation de stockage de déchets dangereux autre que celle mentionnée au 4</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Installation de stockage de déchets non dangereux autre que celle mentionnée au 3 :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Dans une implantation isolée au sens de l'article 2, point r) de la directive 1999/31/ CE, et non soumise à la rubrique 3540</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>b) Autres installations que celles mentionnées au a</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td>3. Installation de stockage de déchets inertes</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>4. Installation de stockage temporaire de déchets de mercure métallique<br clear="none" /><br clear="none" /> Pour la rubrique 2760-4 :<br clear="none" /><br clear="none" /> Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.<br clear="none" /><br clear="none" /> Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t</td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>2770</p></td><td><p>Installation de traitement thermique de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2792 et 2793 et des installations de combustion consommant comme déchets uniquement des déchets répondant à la définition de biomasse au sens de la rubrique 2910.</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>2771</p></td><td><p>Installation de traitement thermique de déchets non dangereux, à l'exclusion des installations visées à la rubrique 2971 et des installations consommant comme déchets uniquement des déchets répondant à la définition de biomasse au sens de la rubrique 2910.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td rowspan="12"><p>2780</p></td><td><p>Installation de compostage de déchets non dangereux ou de matière végétale, ayant, le cas échéant, subi une étape de méthanisation.</p></td><td><p align="center">4</p></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Compostage de matière végétale ou déchets végétaux, d'effluents d'élevage, de matières stercoraires :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 30 t/j, mais inférieure à 75 t/j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>c) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 3 t/j, mais inférieure à 30 t/j</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Compostage de fraction fermentescible de déchets triés à la source ou sur site, de boues de station d'épuration des eaux urbaines, de boues de station d'épuration des eaux de papeteries, de boues de station d'épuration des eaux d'industries agroalimentaires, seules ou en mélange avec des déchets admis dans une installation relevant de la rubrique 2780-1 :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 20 t/j, mais inférieure à 75 t/j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td>c) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 2 t/j, mais inférieure à 20 t/j</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>3. Compostage d'autres déchets :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 75 t/j</td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td>b) La quantité de matières traitées étant inférieure à 75 t/j</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2781</p></td><td><p>Installation de méthanisation de déchets non dangereux ou de matière végétale brute, à l'exclusion des installations de méthanisation d'eaux usées ou de boues d'épuration urbaines lorsqu'elles sont méthanisées sur leur site de production :</p><p>1. Méthanisation de matière végétale brute, effluents d'élevage, matières stercoraires, lactosérum et déchets végétaux d'industries agroalimentaires :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 100 t/j</td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>b) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 30 t/ j, mais inférieure à 100 t/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>c) La quantité de matières traitées étant inférieure à 30 t/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Méthanisation d'autres déchets non dangereux :</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td>a) La quantité de matières traitées étant supérieure ou égale à 100 t/j</td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><br clear="none" /> b) La quantité de matières traitées étant inférieure à 100 t/j</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2782</p></td><td><p>Installations mettant en œuvre d'autres traitements biologiques de déchets non dangereux que ceux mentionnés aux rubriques 2780 et 2781 à l'exclusion des installations réglementées au titre d'une autre législation</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="3">2783</td><td>Installation de déconditionnement de biodéchets ayant fait l'objet d'un tri à la source en vue de leur valorisation organique :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>La quantité de biodéchets déconditionnés étant :<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Supérieure ou égale à 30 t/ j</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Inférieure à 30 t/ j</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2790</p></td><td><p>Installation de traitement de déchets dangereux, à l'exclusion des installations visées aux rubriques 2711, 2720, 2760, 2770, 2792, 2793 et 2795.</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2791</p></td><td><p>Installation de traitement de déchets non dangereux, à l'exclusion des installations classées au titre des rubriques 2515, 2711, 2713, 2714, 2716, 2720, 2760, 2771, 2780, 2781, 2782, 2783, 2794, 2795 ou 2971 :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité de déchets traités étant :</p><p>1. Supérieure ou égale à 10 t/j</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>2. Inférieure à 10 t/j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2792</p></td><td><p>1. Installations de transit, tri, regroupement de déchets contenant des PCB/ PCT à une concentration supérieure à 50 ppm</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) La quantité de fluide contenant des PCB/ PCT susceptible d'être présente est supérieure ou égale à 2 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>b) La quantité de fluide contenant des PCB/ PCT susceptible d'être présente est inférieure à 2 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Installations de traitement, y compris les installations de décontamination, des déchets contenant des PCB/ PCT à une concentration supérieure à 50 ppm, hors installations mobiles de décontamination</p></td><td><p align="center">A</p></td><td align="center">2</td></tr><tr><td rowspan="11"><p align="center">2793</p></td><td><p>Installation de collecte, transit, regroupement, tri ou autre traitement de déchets de produits explosifs1 (hors des lieux de découverte).</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Installation de collecte de déchets de produits explosifs apportés par le producteur initial de ces déchets.<br clear="none" /><br clear="none" /> La quantité équivalente totale de matière active2 susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 100 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 30 kg mais inférieure à 100 kg lorsque seuls des déchets relevant des divisions de risque 1.3 et 1.4 sont stockés dans l'installation</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>c) Inférieure à 100 kg dans les autres cas</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td>2. Installation de transit, regroupement ou tri de déchets de produits explosifs.<br clear="none" /><br clear="none" /> La quantité équivalente totale de matière active2 susceptible d'être présente dans l'installation étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 100 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Inférieure à 100 kg</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>3. Autre installation de traitement de déchets de produits explosifs (mettant en œuvre un procédé autre que ceux mentionnés aux 1 et 2).</td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>a) Installation de destruction de munitions, mines, pièges, engins et explosifs relevant de la compétence des services et formations spécialisés visés à l'article R.733-1 du code de la sécurité intérieure, à l'exclusion de la destruction des munitions chimiques, lorsque la quantité de matière active2 mise en œuvre par opération est inférieure à 30 kg</p></td><td align="center"><p>D</p></td><td align="center"><p>-</p></td></tr><tr><td><p>b) Dans les autres cas.</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td colspan="4">Nota :<br clear="none" /><br clear="none" /> (1) Les produits explosifs sont définis comme appartenant à la classe 1 des recommandations des Nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses, et destinés à être utilisés pour les effets de leur explosion ou leurs effets pyrotechniques. Ils sont classés en divisions de risque et en groupes de compatibilité par arrêté du ministre chargé des installations classées.<br clear="none" /><br clear="none" /> (2) La quantité équivalente totale de matière active est établie selon la formule :<br clear="none" /><br clear="none" /> Quantité équivalente totale = A + B + C/3 + D/5 + E + F/3<br clear="none" /><br clear="none" /> A représentant la quantité relative aux déchets classés en division de risque 1.1, aux déchets n'étant pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport ainsi qu'aux déchets refusés lors de la procédure d'acceptation en classe 1 ;<br clear="none" /><br clear="none" /> B, C, D, E, F représentant respectivement les quantités relatives aux déchets classés en division de risque 1.2, 1.3, 1.4, 1.5 et 1.6 lorsque ceux-ci sont en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport.</td></tr><tr><td rowspan="4">2794</td><td>Installation de broyage de déchets végétaux non dangereux.</td><td></td><td></td></tr><tr><td>La quantité de déchets traités étant :</td><td></td><td></td></tr><tr><td>1. Supérieure ou égale à 30 t/ j</td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td>2. Supérieure ou égale à 5 t/ j, mais inférieure à 30 t/ j</td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td colspan="4">Nota. - La concentration en PCB/ PCT s'exprime en PCB totaux. <p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2795</p></td><td><p>Installations de lavage de fûts, conteneurs et citernes de transport de matières alimentaires, de substances ou mélanges dangereux mentionnés à l'article R. 511-10, ou de déchets dangereux.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité d'eau mise en œuvre étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 20 m ³/ j</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Inférieure à 20 m ³/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4"><p>2797</p></td><td><p>Déchets radioactifs (gestion des) mis en œuvre dans un établissement industriel ou commercial, hors accélérateurs de particules et secteur médical, dès lors que leur quantité susceptible d'être présente est supérieure à 10 m3 et que les conditions d'exemption mentionnées au 1° du I de l'article R. 1333-106 du code de la santé publique ne sont pas remplies.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Activités de gestion de déchets radioactifs hors stockage (tri, entreposage, traitement …)</p></td><td align="center">A</td><td align="center">1</td></tr><tr><td><p>2. Installations de stockage de déchets pouvant contenir des substances radioactives autres que celles d'origine naturelle ou des substances radioactives d'origine naturelle dont l'activité en radionucléides naturels des chaines de l'uranium et du thorium est supérieure à 20 Bq/ g</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td><p>Nota.-Les termes " déchets radioactifs " et " gestion des déchets radioactifs " sont définis à l'article L. 542-1-1 du code de l'environnement.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>2798</p></td><td><p>Installation temporaire de transit de déchets radioactifs issus d'un accident nucléaire ou radiologique, à l'exclusion des installations mentionnées à la rubrique 2719.</p></td><td><p align="center">D</p></td><td></td></tr><tr><td rowspan="16"><p>2910</p></td><td><p>Combustion à l'exclusion des activités visées par les rubriques 2770,2771,2971 ou 2931 et des installations classées au titre de la rubrique 3110 ou au titre d'autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>A. Lorsque sont consommés exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du biométhane, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que définie au a) ou au b) i) ou au b) iv) de la définition de la biomasse, des produits connexes de scierie et des chutes du travail mécanique de bois brut relevant du b) v) de la définition de la biomasse, de la biomasse issue de déchets au sens de l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement, ou du biogaz provenant d'installations classées sous la rubrique 2781-1, si la puissance thermique nominale totale de l'installation de combustion (*) est :</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 20 MW, mais inférieure à 50 MW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>2. Supérieure ou égale à 1 MW, mais inférieure à 20 MW</td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>B. Lorsque sont consommés seuls ou en mélange des produits différents de ceux visés en A, ou de la biomasse telle que définie au b) ii) ou au b) iii) ou au b) v) de la définition de la biomasse :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Uniquement de la biomasse telle que définie au b) ii) ou au b) iii) ou au b) v) de la définition de la biomasse, le biogaz autre que celui visé en 2910-A, ou un produit autre que la biomasse issu de déchets au sens de l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement, avec une puissance thermique nominale supérieure ou égale à 1 MW, mais inférieure à 50 MW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td>2. Des combustibles différents de ceux visés au point 1 ci-dessus, avec une puissance thermique nominale supérieure ou égale à 0,1 MW, mais inférieure à 50 MW</td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>La puissance thermique nominale totale correspond à la somme des puissances thermiques des appareils de combustion pouvant fonctionner simultanément. Ces puissances sont fixées et garanties par le constructeur, exprimées en pouvoir calorifique inférieur et susceptibles d'être consommées en marche continue.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>On entend par " biomasse ", au sens de la rubrique 2910 :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Les produits composés d'une matière végétale agricole ou forestière susceptible d'être employée comme combustible en vue d'utiliser son contenu énergétique ;</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><br clear="none" /> b) Les déchets ci-après :</td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td>i) Déchets végétaux agricoles et forestiers ;</td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>ii) Déchets végétaux provenant du secteur industriel de la transformation alimentaire, si la chaleur produite est valorisée ;</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>iii) Déchets végétaux fibreux issus de la production de pâte vierge et de la production de papier à partir de pâte, s'ils sont coincinérés sur le lieu de production et si la chaleur produite est valorisée ;</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>iv) Déchets de liège ;</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>v) Déchets de bois, à l'exception des déchets de bois susceptibles de contenir des composés organiques halogénés ou des métaux lourds à la suite d'un traitement avec des conservateurs du bois ou du placement d'un revêtement tels que les déchets de bois de ce type provenant de déchets de construction ou de démolition.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td>(*) Au sens de la directive (UE) 2015/2193 du Parlement européen et du Conseil, du 25 novembre 2015, relative à la limitation des émissions de certains polluants dans l'atmosphère en provenance des installations de combustion moyennes.</td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2915</p></td><td><p>Chauffage (procédés de) utilisant comme fluide caloporteur des corps organiques combustibles.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>1. Lorsque la température d'utilisation est égale ou supérieure au point éclair des fluides, la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25° C) étant :</p></td><td colspan="2"></td></tr><tr><td colspan="2"></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 1 000 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 100 l, mais inférieure ou égale à 1 000 l</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Lorsque la température d'utilisation est inférieure au point éclair des fluides, la quantité totale de fluides présente dans l'installation (mesurée à 25° C) étant supérieure à 250 l</p></td><td rowspan="2" align="center">D <p align="center"></p></td><td rowspan="2" align="center">-</td></tr><tr><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2921</p></td><td><p>Refroidissement évaporatif par dispersion d'eau dans un flux d'air généré par ventilation mécanique ou naturelle, ou récupération de la chaleur par dispersion d'eau dans des fumées émises à l'atmosphère (installations de) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Installations de refroidissement évaporatif par dispersion d'eau dans un flux d'air généré par ventilation mécanique ou naturelle :</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td><p>a) La puissance thermique évacuée maximale étant supérieure ou égale à 3 000 kW</p></td><td><p align="center">E</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>b) La puissance thermique évacuée maximale étant inférieure à 3 000 kW</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>2. Installations de récupération de la chaleur par dispersion d'eau dans des fumées émises à l'atmosphère</p></td><td align="center">DC</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2925</p></td><td><p>Accumulateurs électriques (ateliers de charge d') :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Lorsque la charge produit de l'hydrogène, la puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération (1) étant supérieure à 50 kW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>2. Lorsque la charge ne produit pas d'hydrogène, la puissance maximale de courant utilisable pour cette opération (1) étant supérieure à 600 kW, à l'exception des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ouvertes au public définies par le décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017 relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et portant diverses mesures de transposition de la directive 2014/94/ UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs</p></td><td align="center">D</td><td align="center">-</td></tr><tr><td></td><td><p>(1) Puissance de charge délivrable cumulée de l'ensemble des infrastructures des ateliers.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2930</p></td><td><p>Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie.<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Réparation et entretien de véhicules et engins à moteur, la surface de l'atelier étant :</p></td><td rowspan="2"></td><td rowspan="2"></td></tr><tr><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 5 000 m2</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 2 000 m2, mais inférieure ou égale à 5 000 m2</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Vernis, peinture, apprêt (application, cuisson, séchage de) sur véhicules et engins à moteur, la quantité maximale de produits susceptible d'être utilisée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 100 kg/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 10 kg/ j, mais inférieure ou égale à 100 kg/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td rowspan="3"><p>2931</p></td><td><p>Moteurs à combustion interne ou à réaction, turbines à combustion (ateliers d'essais sur banc de) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Lorsque la puissance totale définie comme la puissance mécanique sur l'arbre au régime de rotation maximal, des moteurs ou turbines simultanément en essais est supérieure à 150 kW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Lorsque la poussée totale des moteurs et des turbines est supérieure à 1,5 kN et que l'activité n'est pas classée au titre du 1.</p></td><td align="center">A</td><td align="center">2</td></tr><tr><td></td><td><p>Nota.-Cette activité ne donne pas lieu à classement sous la rubrique 2910.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="11"><p>2940</p></td><td><p>Vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, etc. (application, revêtement, laquage, stratification, imprégnation, cuisson, séchage de) sur support quelconque à l'exclusion des installations dont les activités sont classées au titre des rubriques 2330,2345,2351,2360,2415,2445,2450,2564,2661,2930,3450,3610,3670,3700 ou 4801.<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Lorsque les produits mis en œuvre sont à base de liquides et lorsque l'application est faite par un procédé au trempé (y compris l'électrophorèse), la quantité maximale de produits susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td rowspan="2"></td><td rowspan="2"></td></tr><tr><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 1 000 l</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 100 l, mais inférieure ou égale à 1 000 l</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>2. Lorsque l'application est faite par tout procédé autre que le trempé (pulvérisation, enduction, autres procédés), la quantité maximale de produits susceptible d'être mise en œuvre étant :</p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 100 kg/ j</p></td><td align="center">E</td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 10 kg/ j, mais inférieure ou égale à 100 kg/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>3. Lorsque les produits mis en œuvre sont des poudres à base de résines organiques, la quantité maximale de produits susceptible d'être mise en œuvre étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure à 200 kg/ j</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center">-</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure à 20 kg/ j, mais inférieure ou égale à 200 kg/ j</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>Nota.-Le régime de classement est déterminé par rapport à la quantité de produits mise en œuvre dans l'installation en tenant compte des coefficients ci-après. Les quantités de produits à base de liquides inflammables à mention de danger H224, H225 ou H226 ou de liquides halogénés, dénommées A, sont affectées d'un coefficient 1. Les quantités de produits à base de liquides de point éclair compris entre 60° C et 93° C ou contenant moins de 10 % de solvants organiques au moment de l'emploi, dénommées B, sont affectées d'un coefficient 1/2. Si plusieurs produits de catégories différentes sont utilisés, la quantité Q retenue pour le classement sera égale à : Q = A + B/2.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="7"><p>2950</p></td><td><p>Traitement et développement des surfaces photosensibles à base argentique, la surface annuelle traitée étant :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Radiographie industrielle :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 20 000 m²</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 2 000 m², mais inférieure ou égale à 20 000 m²</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2. Autres cas (radiographie médicale, arts graphiques, photographie, cinéma) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) supérieure à 50 000 m²</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) supérieure à 5 000 m², mais inférieure ou égale à 50 000 m²</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>2960</p></td><td><p>Captage de flux de CO<sub>2</sub> provenant d'installations classées soumises à autorisation en vue de leur stockage géologique ou captant annuellement une quantité de CO<sub>2</sub> égale ou supérieure à 1,5 Mt</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2970</p></td><td><p>Stockage géologique de dioxyde de carbone à des fins de lutte contre le réchauffement climatique, y compris les installations de surface nécessaires à son fonctionnement, à l'exclusion de celles déjà visées par d'autres rubriques de la nomenclature</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">6</p></td></tr><tr><td rowspan="3">2971</td><td><p>Installation de production d'énergie, telle que la production de chaleur, d'électricité ou de gaz, à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible :</p></td><td><p align="center"></p></td><td></td></tr><tr><td>1. Installations intégrées dans un procédé industriel de fabrication</td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Autres installations</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p>2980</p></td><td><p>Installation terrestre de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent et regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>1. Comprenant au moins un aérogénérateur dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est supérieure ou égale à 50 m</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">6</p></td></tr><tr><td><p>2. Comprenant uniquement des aérogénérateurs dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est inférieure à 50 m et au moins un aérogénérateur dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est supérieure ou égale à 12 m, lorsque la puissance totale installée est :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 20 MW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">6</p></td></tr><tr><td><p>b) Inférieure à 20 MW</p></td><td><p align="center">D</p></td><td align="center">-</td></tr><tr><td><p>3000</p></td><td><p>Les rubriques 3000 à 3999 ne s'appliquent pas aux activités de recherche et développement ou à l'expérimentation de nouveaux produits et procédés.</p><p>Au sein de la plus petite subdivision de la rubrique, les capacités des installations s'additionnent pour les installations ou équipements visés à l'article R. 515-58.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="center">3110</p></td><td><p>Combustion de combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>3120</p></td><td><p>Raffinage de pétrole et de gaz</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3130</p></td><td><p>Production de coke</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p align="center">3140</p></td><td><p>Gazéification ou liquéfaction de :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Charbon</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Autres combustibles dans des installations d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 20 MW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>3210</p></td><td><p>Grillage ou frittage de minerai métallique, y compris de minerai sulfuré</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>3220</p></td><td><p>Production de fonte ou d'acier (fusion primaire ou secondaire), y compris par coulée continue, avec une capacité de plus de 2,5 tonnes par heure</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p align="center">3230</p></td><td><p>Transformation des métaux ferreux :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Exploitation de laminoirs à chaud d'une capacité supérieure à 20 tonnes d'acier brut par heure</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Opérations de forgeage à l'aide de marteaux dont l'énergie de frappe dépasse 50 kilojoules par marteau et pour lesquelles la puissance calorifique mise en œuvre est supérieure à 20 MW</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>c) Application de couches de protection de métal en fusion avec une capacité de traitement supérieure à 2 tonnes d'acier brut par heure</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3240</p></td><td><p>Exploitation de fonderies de métaux ferreux d'une capacité de production supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3250</p></td><td><p>Production, transformation des métaux et alliages non ferreux :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Production de métaux bruts non ferreux à partir de minerais, de concentrés ou de matières premières secondaires par procédés métallurgiques, chimiques ou électrolytiques</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Plomb et cadmium :<br clear="none" /><br clear="none" /> a) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération, avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>b) Exploitation de fonderies (1), avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>c) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération et exploitation de fonderies (2), avec une capacité de fusion supérieure à 4 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>3. Autres métaux non ferreux :<br clear="none" /><br clear="none" /> a) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>b) Exploitation de fonderies (1), avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>c) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération et exploitation de fonderies (2), avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>(1) Lorsqu'il y a production de produits moulés sans production de métal.<br clear="none" /><br clear="none" /> (2) Lorsqu'il y a production de métal et de produits moulés.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="center">3260</p></td><td><p>Traitement de surface de métaux ou de matières plastiques par un procédé électrolytique ou chimique pour lequel le volume des cuves affectées au traitement est supérieur à 30 mètres cubes</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3310</p></td><td><p>Production de ciment, de chaux et d'oxyde de magnésium :<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Production de clinker (ciment) :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Dans des fours rotatifs avec une capacité de production supérieure à 500 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>b) Dans d'autres types de fours avec une capacité de production supérieure à 50 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Production de chaux dans des fours avec une production supérieure à 50 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>3. Production d'oxyde de magnésium dans des fours avec une capacité supérieure à 50 tonnes par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>3330</p></td><td><p>Fabrication du verre, y compris de fibres de verre, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>3340</p></td><td><p>Fusion de matières minérales, y compris production de fibres minérales, avec une capacité de fusion supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3350</p></td><td><p>Fabrication de produits céramiques par cuisson, notamment de tuiles, de briques, de pierres réfractaires, de carrelages, de grès ou de porcelaines avec une capacité de production supérieure à 75 tonnes par jour, et dans un four avec une capacité supérieure à 4 mètres cubes et une densité d'enfournement de plus de 300 kg/m³ par four</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="11"><p align="center">3410</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits chimiques organiques, tels que :</p><p>a) Hydrocarbures simples (linéaires ou cycliques, saturés ou insaturés, aliphatiques ou aromatiques)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Hydrocarbures oxygénés, notamment alcools, aldéhydes, cétones, acides carboxyliques, esters, et mélanges d'esters, acétates, éthers, peroxydes et résines époxydes.</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>c) Hydrocarbures sulfurés</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>d) Hydrocarbures azotés, notamment amines, amides, composés nitreux, nitrés ou nitratés, nitriles, cyanates, isocyanates</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>e) Hydrocarbures phosphorés</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>f) Hydrocarbures halogénés</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>g) Dérivés organométalliques</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>h) Matières plastiques (polymères, fibres synthétiques, fibres à base de cellulose)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>i) Caoutchoucs synthétiques</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>j) Colorants et pigments</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>k) Tensioactifs et agents de surface</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">3420</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits chimiques inorganiques, tels que :</p><p>a) Gaz, tels que ammoniac, chlore ou chlorure d'hydrogène, fluor ou fluorure d'hydrogène, oxydes de carbone, composés sulfuriques, oxydes d'azote, hydrogène, dioxyde de soufre, chlorure de carbonyle</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Acides, tels que acide chromique, acide fluorhydrique, acide phosphorique, acide nitrique, acide chlorhydrique, acide sulfurique, oléum, acides sulfurés</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>c) Bases, telles que hydroxyde d'ammonium, hydroxyde de potassium, hydroxyde de sodium</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>d) Sels, tels que chlorure d'ammonium, chlorate de potassium, carbonate de potassium, carbonate de sodium, perborate, nitrate d'argent</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>e) Non-métaux, oxydes métalliques ou autres composés inorganiques, tels que carbure de calcium, silicium, carbure de silicium</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3430</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique d'engrais à base de phosphore, d'azote ou de potassium (engrais simples ou composés)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3440</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits phytosanitaires ou de biocides</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3450</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique de produits pharmaceutiques, y compris d'intermédiaires</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3460</p></td><td><p>Fabrication en quantité industrielle par transformation chimique ou biologique d'explosifs</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="2"><p align="center">3510</p></td><td><p>Elimination ou valorisation des déchets dangereux, avec une capacité de plus de 10 tonnes par jour, supposant le recours à une ou plusieurs des activités suivantes :</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>- traitement biologique</p><p>- traitement physico-chimique</p><p>- mélange avant de soumettre les déchets à l'une des autres activités énumérées aux rubriques 3510 et 3520</p><p>- reconditionnement avant de soumettre les déchets à l'une des autres activités énumérées aux rubriques 3510 et 3520</p><p>- récupération/régénération des solvants</p><p>- recyclage/récupération de matières inorganiques autres que des métaux ou des composés métalliques</p><p>- régénération d'acides ou de bases</p><p>- valorisation des composés utilisés pour la réduction de la pollution</p><p>- valorisation des constituants des catalyseurs</p><p>- régénération et autres réutilisations des huiles</p><p>- lagunage</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>3520</p></td><td><p>Elimination ou valorisation de déchets dans des installations d'incinération des déchets ou des installations de coïncinération des déchets :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Pour les déchets non dangereux avec une capacité supérieure à 3 tonnes par heure</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Pour les déchets dangereux avec une capacité supérieure à 10 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="2"><p>3531</p></td><td><p>Elimination des déchets non dangereux non inertes avec une capacité de plus de 50 tonnes par jour, supposant le recours à une ou plusieurs des activités suivantes, à l'exclusion des activités relevant de la directive 91/271/CEE du Conseil du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires :</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>- traitement biologique</p><p>- traitement physico-chimique</p><p>- prétraitement des déchets destinés à l'incinération ou à la coïncinération</p><p>- traitement du laitier et des cendres</p><p>- traitement en broyeur de déchets métalliques, notamment déchets d'équipements électriques et électroniques et véhicules hors d'usage ainsi que leurs composants</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="3"><p>3532</p></td><td><p>Valorisation ou mélange de valorisation et d'élimination de déchets non dangereux non inertes avec une capacité supérieure à 75 tonnes par jour et entraînant une ou plusieurs des activités suivantes, à l'exclusion des activités relevant de la directive 91/271/CEE :</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>- traitement biologique</p><p>- prétraitement des déchets destinés à l'incinération ou à la coïncinération</p><p>- traitement du laitier et des cendres</p><p>- traitement en broyeur de déchets métalliques, notamment déchets d'équipements électriques et électroniques et véhicules hors d'usage ainsi que leurs composants</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>Nota. - lorsque la seule activité de traitement des déchets exercée est la digestion anaérobie, le seuil de capacité pour cette activité est fixé à 100 tonnes par jour</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>3540</p></td><td><p>Installations de stockage de déchets autres que celles mentionnées aux rubriques 2720 et 2760-3 :<br clear="none" /><br clear="none" /> 1. Installations d'une capacité totale supérieure à 25 000 tonnes</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Autres installations que celles classées au titre du 1 lorsqu'elles reçoivent plus de 10 tonnes de déchets par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td><p>3550</p></td><td><p>Stockage temporaire de déchets dangereux ne relevant pas de la rubrique 3540, dans l'attente d'une des activités énumérées aux rubriques 3510, 3520, 3540 ou 3560 avec une capacité totale supérieure à 50 tonnes, à l'exclusion du stockage temporaire sur le site où les déchets sont produits, dans l'attente de la collecte</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3560</p></td><td><p>Stockage souterrain de déchets dangereux, avec une capacité totale supérieure à 50 tonnes</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p align="center">3610</p></td><td><p>Fabrication, dans des installations industrielles, de :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>a) Pâte à papier à partir du bois ou d'autres matières fibreuses</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Papier ou carton, avec une capacité de production supérieure à 20 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>c) Un ou plusieurs des panneaux à base de bois suivants : panneaux de particules orientées, panneaux d'aggloméré ou panneaux de fibres avec une capacité de production supérieure à 600 mètres cubes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3620</p></td><td><p>Prétraitement (opérations de lavage, blanchiment, mercerisation) ou teinture de fibres textiles ou de textiles, avec une capacité de traitement supérieure à 10 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>3630</p></td><td><p>Tannage des peaux, avec une capacité de traitement supérieure à 12 tonnes de produits finis par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3641</p></td><td><p>Exploitation d'abattoirs, avec une capacité de production supérieure à 50 tonnes de carcasses par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3642</p></td><td><p>Traitement et transformation, à l'exclusion du seul conditionnement, des matières premières ci-après, qu'elles aient été ou non préalablement transformées, en vue de la fabrication de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux issus :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Uniquement de matières premières animales (autre que le lait exclusivement), avec une capacité de production supérieure à 75 tonnes de produits finis par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>2. Uniquement de matières premières végétales, avec une capacité de production :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Supérieure à 300 tonnes de produits finis par jour</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>b) Supérieure à 600 tonnes de produits finis par jour lorsque l'installation fonctionne pendant une durée maximale de 90 jours consécutifs en un an</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>3. Matières premières animales et végétales, aussi bien en produits combinés qu'en produits séparés, avec une capacité de production, exprimée en tonnes de produits finis par jour :</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>a) Supérieure à 75 si A est égal ou supérieur à 10</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>b) Supérieure à [300-(22,5 x A)] dans tous les autres cas</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>où A est la proportion de matière animale (en pourcentage de masse) dans la quantité entrant dans le calcul de la capacité de production de produits finis</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td></td><td><p>Nota.-<br clear="none" /><br clear="none" /> L'emballage n'est pas compris dans la masse finale du produit.<br clear="none" /><br clear="none" /> La présente rubrique ne s'applique pas si la matière première est seulement du lait.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td>3643</td><td><p>Traitement et transformation du lait exclusivement, la quantité de lait reçue étant supérieure à 200 tonnes par jour (valeur moyenne sur une base annuelle)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td>3650</td><td><p>Elimination ou recyclage de carcasses ou de déchets animaux, avec une capacité de traitement supérieure à 10 tonnes par jour</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">5</p></td></tr><tr><td rowspan="3">3660</td><td><p>Elevage intensif de volailles ou de porcs :</p><p>a) Avec plus de 40 000 emplacements pour les volailles</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Avec plus de 2 000 emplacements pour les porcs de production (de plus de 30 kg)</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>c) Avec plus de 750 emplacements pour les truies</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td></td><td><p>Nota. - Par "volailles", on entend : les poulets, poules, dindes, pintades, canards, oies, cailles, pigeons, faisans et perdrix, élevés ou détenus en captivité en vue de leur reproduction, de la production de viande ou d'œufs de consommation ou de la fourniture de gibier de repeuplement</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p align="center">3670</p></td><td><p>Traitement de surface de matières, d'objets ou de produits à l'aide de solvants organiques, notamment pour les opérations d'apprêt, d'impression, de couchage, de dégraissage, d'imperméabilisation, de collage, de peinture, de nettoyage ou d'imprégnation, avec une capacité de consommation de solvant organique :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td></td><td><p>1. Supérieure à 150 kg par heure</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>2. Supérieure à 200 tonnes par an pour les autres installations que celles classées au titre du 1</p></td><td align="center">A</td><td align="center">3</td></tr><tr><td></td><td><p>(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement<br clear="none" /><br clear="none" /> (2) Rayon d'affichage en kilomètres</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>3680</p></td><td><p>Fabrication de carbone (charbon dur) ou d'électrographite par combustion ou graphitisation</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3690</p></td><td><p>Captage des flux de CO2 provenant d'installations classées soumises à autorisation, en vue du stockage géologique</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3700</p></td><td><p>Préservation du bois et des produits dérivés du bois au moyen de produits chimiques, avec une capacité de production supérieure à 75 mètres cubes par jour, autre que le seul traitement contre la coloration</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">3710</p></td><td><p>Traitement des eaux résiduaires dans des installations autonomes relevant de la rubrique 2750 et qui sont rejetées par une ou plusieurs installations relevant de la section 8 du chapitre V du titre Ier du livre V</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p align="center">4000</p></td><td><p>Substances et mélanges dangereux (définition et classification des).<br clear="none" /> Définitions :<br clear="none" /> Les termes substances et mélanges sont définis à l'article 2 du règlement (CE) n° 1272/2008 relatif à la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et mélanges.<br clear="none" /> Dans le cas de substances ou mélanges qui ne sont pas couverts par le même règlement (CE) n° 1272/2008, y compris les déchets, et qui sont néanmoins présents, ou susceptibles d'être présents dans un établissement et qui présentent ou sont susceptibles de présenter, dans les conditions régnant dans l'établissement, des propriétés équivalentes pour ce qui est de leur potentiel d'accident majeur, ces substances ou mélanges sont provisoirement affectés aux classes, catégories et mentions de danger les plus proches ou de la substance ou du mélange dangereux désigné le plus proche. Ils sont assimilés à des substances ou mélanges dangereux au sens de la présente rubrique.<br clear="none" /> On entend par produits explosibles les substances, mélanges ou matières présentant un danger d'explosion déterminé selon la méthode A.14 du règlement (CE) n° 440/2008 et qui ne relèvent pas de la classe des peroxydes organiques ou substances et mélanges auto-réactifs ainsi que les articles contenant de telles substances, mélanges ou matières relevant de la section 2.1 de l'annexe I du règlement (CE) n° 1272/2008. De plus, on entend par produits explosifs , les produits explosibles affectés à la classe 1 des recommandations des Nations-Unies relatives au transport de marchandises dangereuses, et qui sont destinés à être utilisés pour les effets de leur explosion ou leurs effets pyrotechniques.<br clear="none" /> Si la quantité de substance ou mélange explosible contenue dans l'article est connue, c'est cette quantité qui est prise en considération pour l'application de l'article R. 511-11. Si la quantité de substance ou mélange explosible contenue dans l'article n'est pas connue, c'est l'article entier qui sera considéré comme étant explosible pour l'application de l'article R. 511-11.<br clear="none" /> Les termes gaz et liquide sont définis à l'annexe I partie 1 du règlement (CE) n° 1272/2008.<br clear="none" /> Classification :<br clear="none" /> Les substances et mélanges sont classés conformément au règlement (CE) n° 1272/2008. Les classes et catégories de danger sont définies à l'annexe I, parties 2, 3 et 4 du même règlement (CE) n° 1272/2008.<br clear="none" /> a) Substances :<br clear="none" /> Les substances présentant ces dangers, mais ne figurant pas encore à l'annexe VI du règlement (CE) n° 1272/2008 susmentionné sont classées et étiquetées par leurs fabricants, distributeurs ou importateurs en fonction des informations sur leurs propriétés physico-chimiques ou toxicologiques pertinentes et accessibles existantes ;<br clear="none" /> b) Mélanges :<br clear="none" /> Les mélanges sont assimilés à des substances pures pour autant que les limites de concentration fixées en fonction de leurs propriétés dans le règlement (CE) n° 1272/2008, ou sa dernière adaptation au progrès technique soient respectées, à moins qu'une composition du pourcentage ou une autre description ne soit spécifiquement donnée.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p align="center">4001</p></td><td><p>Installations présentant un grand nombre de substances ou mélanges dangereux et vérifiant la règle de cumul seuil bas ou la règle de cumul seuil haut mentionnées au II de l'article R. 511-11</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td rowspan="14"><p align="center">4110</p></td><td><p>Toxicité aiguë catégorie 1 pour l'une au moins des voies d'exposition, à l'exclusion de l'uranium et ses composés.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Substances et mélanges solides.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 1 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 1 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Substances et mélanges liquides.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 250 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 50 kg, mais inférieure à 250 kg</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Gaz ou gaz liquéfiés.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Supérieure ou égale à 50 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>Supérieure ou égale à 10 kg, mais inférieure à 50 kg</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="14"><p align="center">4120</p></td><td><p>Toxicité aiguë catégorie 2, pour l'une au moins des voies d'exposition.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Substances et mélanges solides.</p></td><td></td><td></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Substances et mélanges liquides.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Gaz ou gaz liquéfiés.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 2 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="14"><p align="center">4130</p></td><td><p>Toxicité aiguë catégorie 3 pour les voies d'exposition par inhalation.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Substances et mélanges solides.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Substances et mélanges liquides.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Gaz ou gaz liquéfiés.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 2 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="14"><p align="center">4140</p></td><td><p>Toxicité aiguë catégorie 3 pour la voie d'exposition orale (H301) dans le cas où ni la classification de toxicité aiguë par inhalation ni la classification de toxicité aiguë par voie cutanée ne peuvent être établies, par exemple en raison de l'absence de données de toxicité par inhalation et par voie cutanée concluantes.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Substances et mélanges solides.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Substances et mélanges liquides.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Gaz ou gaz liquéfiés.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 2 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4150</p></td><td><p>Toxicité spécifique pour certains organes cibles (STOT) exposition unique catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 20 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 20 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="8"><p align="center">4210</p></td><td><p>Produits explosifs (fabrication [1], chargement, encartouchage, conditionnement [2] de, études et recherches, essais, montage, assemblage, mise en liaison électrique ou pyrotechnique de, ou travail mécanique sur) à l'exclusion de la fabrication industrielle par transformation chimique ou biologique.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Fabrication (1), chargement, encartouchage, conditionnement (2) de, études et recherches, essais, montage, assemblage, mise en liaison électrique ou pyrotechnique de, ou travail mécanique sur, à l'exclusion de la fabrication industrielle par transformation chimique ou biologique et à l'exclusion des opérations effectuées sur le lieu d'utilisation en vue de celle-ci et des opérations effectuées en vue d'un spectacle pyrotechnique encadrées par les dispositions du décret n° 2010-580 du 31 mai 2010 relatif à l'acquisition, la détention et l'utilisation des artifices de divertissement et des articles pyrotechniques destinés au théâtre.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale de matière active (3) susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 100 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Supérieur ou égale à 1 kg mais inférieure à 100 kg</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>2. Fabrication d'explosif en unité mobile.</p><p>La quantité totale de matière active (4) susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>a) Supérieure ou égale à 100 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>b) Inférieure à 100 kg</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="4"><p>Nota :<br clear="none" /> (1) Les fabrications relevant de cette rubrique concernent les fabrications par procédé non chimique, c'est-à-dire par mélange physique de produits non explosifs ou non prévus pour être explosifs.<br clear="none" /> (2) Les opérations de manipulation, manutention, conditionnement, reconditionnement, mise au détail ou distribution réalisées dans les espaces de vente des établissements recevant du public sont exclues.<br clear="none" /> (3) La quantité de matière active à retenir tient compte des produits intermédiaires, des en-cours et des déchets dont la présence dans l'installation s'avère connexe à l'activité de fabrication.<br clear="none" /> (4) La quantité de matière active à prendre en compte est la quantité d'explosif fabriqué susceptible d'être concernée par la transmission d'une détonation prenant naissance en son sein.<br clear="none" /> Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.<br clear="none" /> Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p></td></tr><tr><td rowspan="6"><p align="center">4220</p></td><td><p>Produits explosifs (stockage de), à l'exclusion desproduits explosifs présents dans les espaces de vente des établissements recevant du public.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité équivalente totale de matière active (1) susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 500 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 500 kg</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Supérieure ou égale à 30 kg mais inférieure à 100 kg lorsque seuls des produits classés en division de risque 1.3 et 1.4 sont stockés dans l'installation</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td></td></tr><tr><td><p>4. Inférieure à 100 kg dans les autres cas</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="4"><p>Nota :</p><p>(1) Les produits explosifs sont classés en divisions de risque et en groupes de compatibilité définis par arrêté ministériel.</p><p>La quantité équivalente totale de matière active est établie selon la formule : A + B + C/3 + D/5 + E + F/3.</p><p>A représentant la quantité relative aux produits classés en division de risque 1.1 ainsi que tous les produits lorsque ceux-ci ne sont pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport.</p><p>B, C, D, E, F représentant respectivement les quantités relatives aux produits classés en division de risque 1.2, 1.3, 1.4, 1.5 et 1.6 lorsque ceux-ci sont en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport.</p><p>Produits classés en divisions de risque 1.1, 1.2, 1.5 et en division de risque 1.4 lorsque les produits sont déballés ou réemballés :</p><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Produits classés en divisions de risque 1.3 et 1.6 :</p><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 30 t.</p><p>Autres produits classés en division de risque 1.4 :</p><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>(Les quantités indiquées sont les quantités nettes totales de matière active.)</p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4240</p></td><td><p>Produits explosibles, à l'exclusion desproduits explosifs.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Produits explosibles affectés à la classe 1 des recommandations des Nations unies relatives au transport de marchandises dangereuses et autres produits explosibles lorsqu'ils ne sont pas en emballages fermés conformes aux dispositions réglementaires en matière de transport.</p><p>La quantité totale de matière active susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 500 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">5</p></td></tr><tr><td><p>2. Autres produits explosibles.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale de matière active susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">5</p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10. t</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4310</p></td><td><p>Gaz inflammables catégorie 1 et 2.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées) étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 1 t et inférieure à 10 t</p></td><td align="center"><p align="center">DC</p></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p align="center">4320</p></td><td><p>Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables de catégorie 1 ou 2 contenant des gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 ou des liquides inflammables de catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 150 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 15 t et inférieure à 150 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="4"><p>Nota. - Les aérosols inflammables sont classés conformément à la directive 75/324/ CEE relative aux générateurs aérosols. Les aérosols "extrêmement inflammables" et "inflammables" de la directive 75/324/ CEE correspondent respectivement aux aérosols inflammables des catégories1 et 2 du règlement (CE) n° 1272/2008.</p><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 150 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t.</p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p align="center">4321</p></td><td><p>Aérosols "extrêmement inflammables" ou "inflammables" de catégorie 1 ou 2, ne contenant pas de gaz inflammable de catégorie 1 ou 2, ni de liquide inflammable de catégorie 1.<br clear="none" /> La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 5 000 t ;</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 500 t et inférieure à 5 000 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="4"><p>Nota. - les aérosols inflammables sont classés conformément à la directive 75/324/CEE relative aux générateurs aérosols. Les aérosols "extrêmement inflammables" et "inflammables" de la directive 75/324/CEE correspondent, respectivement, aux aérosols inflammables des catégories 1 et 2 du règlement (CE) n° 1272/2008. Pour pouvoir recourir à cette classification, il doit être démontré que le générateur d'aérosol ne contient pas de gaz inflammable de catégorie 1 ou 2, ni de liquide inflammable de catégorie 1.<br clear="none" /> Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t<br clear="none" /> Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t</p></td></tr><tr><td rowspan="4"><p align="center">4330</p></td><td><p>Liquides inflammables de catégorie 1, liquides inflammables maintenus à une température supérieure à leur point d'ébullition, autres liquides de point éclair inférieur ou égal à 60 °C maintenus à une température supérieure à leur température d'ébullition ou dans des conditions particulières de traitement, telles qu'une pression ou une température élevée (1).</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 1 t mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td colspan="4"><p>(1) Conformément à la section 2.6.4.5 de l'annexe I du règlement (CE) n° 1272/2008, il n'est pas nécessaire de classer les liquides ayant un point d'éclair supérieur à 35 °C dans la catégorie 3 si l'épreuve de combustion entretenue du point L 2, partie III, section 32, du Manuel d'épreuves et de critères des Nations unies a donné des résultats négatifs. Toutefois, cette remarque n'est pas valable en cas de température ou de pression élevée, et ces liquides doivent alors être classés dans cette catégorie.</p><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p></td></tr><tr><td rowspan="6"><p align="center">4331</p></td><td><p>Liquides inflammables de catégorie 2 ou catégorie 3 à l'exclusion dela rubrique 4330.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 1 000 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 1 000 t</p></td><td><p align="center">E</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>3. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 100 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4410</p></td><td><p>Substances et mélanges autoréactifs type A ou type B.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4411</p></td><td><p>Substances et mélanges autoréactifs type C, D, E ou F.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 1 t mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4420</p></td><td><p>Peroxydes organiques type A ou type B.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 kg</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 1 kg mais inférieure à 50 kg</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4421</p></td><td><p>Peroxydes organiques type C ou type D.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 3 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 125 kg mais inférieure à 3 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 150 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4422</p></td><td><p>Peroxydes organiques type E ou type F.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 10 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 10 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p align="center">4430</p></td><td><p>Solides pyrophoriques catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="3"><p align="center">4431</p></td><td><p>Liquides pyrophoriques catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">2</p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4440</p></td><td><p>Solides comburants catégorie 1, 2 ou 3.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4441</p></td><td><p>Liquides comburants catégorie 1, 2 ou 3.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4442</p></td><td><p>Gaz comburants catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4510</p></td><td><p>Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie aiguë 1 ou chronique 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 100 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 100 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4511</p></td><td><p>Dangereux pour l'environnement aquatique de catégorie chronique 2.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 200 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 200 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4610</p></td><td><p>Substances ou mélanges auxquels est attribuée la mention de danger EUH014 (réagit violemment au contact de l'eau).</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 100 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure à 10 t mais inférieure à 100 t</p></td><td><p align="center">DC</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4620</p></td><td><p>Substances et mélanges qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables, catégorie 1.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 100 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">1</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 10 t mais inférieure à 100 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td rowspan="5"><p align="center">4630</p></td><td><p>Substances ou mélanges auxquels est attribuée la mention de danger EUH029 (au contact de l'eau, dégage des gaz toxiques).</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>1. Supérieure ou égale à 50 t</p></td><td><p align="center">A</p></td><td><p align="center">3</p></td></tr><tr><td><p>2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t</p></td><td><p align="center">D</p></td><td><p align="center"></p></td></tr><tr><td><p>Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t.</p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t.</p></td><td><p align="center"></p></td><td><p align="center"></p></td></tr></tbody></table><p align="left">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement.</p><p align="left">(a) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l' article L. 512-11 du code de l'environnement .</p><p align="left">(2) Rayon d'affichage en kilomètres.</p><p align="left">(3) Décret n° 2010-369 du 13 avril 2010, article 2 : les rubriques 167 et 322 sont supprimées. Se référer à la place aux rubriques 2770 et 2771.</p><p align="left">Nota.-La valeur de Q<sub>NS</sub> porte sur l'ensemble des substances radioactives mentionnées à la rubrique 1700 autres que celles mentionnées à la rubrique 1735 susceptibles d'être présentes dans l'installation. Elle est calculée suivant les modalités mentionnées à l'annexe 13-8 de la première partie du code de la santé publique.</p><p align="left">Décret n° 2013-1301 du 27 décembre 2013 art. 2 : La rubrique 2661 qui entre en vigueur le jour de la publication de l'arrêté ministériel fixant les prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement dans ces deux rubriques.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000047266139
IG-20241210
null
LEGIARTI000048203805
LEGI
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LEGISCTA000006108640
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ANNEXES
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ANNEXES
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Code de l'environnement, art. Annexe (5) à l'article R511-9
Code de l'environnement
N° A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES Désignation de la rubrique A, E, D, C (1) Rayon (2) 4701 Nitrate d'ammonium. 1. Nitrate d'ammonium et mélanges à base de nitrate d'ammonium dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est : -comprise entre 24,5 % et 28 % en poids et qui contiennent au plus 0,4 % de substances combustibles ; -supérieure à 28 % en poids et qui contiennent au plus 0,2 % de substances combustibles. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 350 t A 3 b) Supérieure ou égale à 100 t, mais inférieure à 350 t DC 2. Solutions chaudes de nitrate d'ammonium dont la concentration en nitrate d'ammonium est supérieure à 80 % en poids. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 350 t A 3 b) Supérieure ou égale à 100 t, mais inférieure à 350 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 350 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 500 t. 4702 Engrais solides simples et composés à base de nitrate d'ammonium correspondant aux spécifications du règlement européen n° 2003/2003 du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 relatif aux engrais ou à la norme française équivalente NF U 42-001-1. I.-Engrais composés à base de nitrate d'ammonium susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue (un engrais composé contient du nitrate d'ammonium avec du phosphate et/ ou de la potasse) dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est : -de 15,75 % en poids ou moins sans limitation de teneur en matières combustibles ; -comprise entre 15,75 % et 24,5 % en poids et qui soit contiennent au maximum 0,4 % de matières organiques ou combustibles au total, soit sont conformes aux exigences de l'annexe III-2 (*) du règlement européen. Ces engrais sont susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue selon le test en auge défini dans le cadre de l'Organisation des Nations unies (ONU) (voir Recommandations des Nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses : Manual of Tests and Criteria, partie III, sous-section 38.2). II.-Engrais simples et composés solides à base de nitrate d'ammonium (un engrais composé contient du nitrate d'ammonium avec du phosphate et/ ou de la potasse) qui satisfont aux conditions de l'annexe III-2 (*) du règlement européen et dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est : -supérieure à 24,5 % en poids, sauf pour les mélanges d'engrais simples à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 % ; -supérieure à 15,75 % en poids pour les mélanges de nitrate d'ammonium et de sulfate d'ammonium ; -supérieure à 28 % en poids pour les mélanges d'engrais simples à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 %. III.-Mélange d'engrais simples solides à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 % et dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est comprise entre 24,5 % et 28 % en poids. La quantité totale d'engrais répondant à au moins un des trois critères I, II ou III ci-dessus susceptible d'être présente dans l'installation étant : a) Supérieure ou égale à 1 250 t A 2 b) Supérieure ou égale à 500 t, mais inférieure à 1 250 t DC c) Inférieure à 500 t comportant une quantité en vrac d'engrais, dont la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est supérieure à 28 % en poids, supérieure ou égale à 250 t DC IV.-Engrais simples et composés solides à base de nitrate d'ammonium ne répondant pas aux critères I, II ou III (engrais simples et engrais composés non susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est inférieure à 24,5 %). La quantité totale d'engrais susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 250 t DC Nota.-Concernant les engrais azotés simples et les engrais composés azotés binaires (NP ou NK) ou ternaires (NPK), ne sont à prendre en compte que les engrais à base de nitrates (ex : ammonitrates). En conséquence, les engrais azotés non à base de nitrates (ex. : urée) ne sont pas comptabilisés. L'identification d'un engrais à base de nitrate peut se faire par la mention de l'azote nitrique dans les documents commerciaux. (*) Annexe III-2 relative à l'essai de détonabilité décrit dans la section 3 (méthode 1, point 3) et la section 4 de l'annexe III du règlement européen n° 2003/2003. Pour les produits classés dans la rubrique 4702-I : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Pour les produits classés dans la rubrique 4702-II : Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 250 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Pour les produits classés dans la rubrique 4702-III : Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. 4703 Nitrate d'ammonium : matières hors spécifications ou produits correspondant aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium et à forte teneur en azote n'étant pas conformes aux exigences de l'annexe III-1 (alinéas 1.1 à 1.6) (*) ou III-2 (**) du règlement européen n° 2003/2003 ou à la norme française équivalente NF U 42-001-1. Cette rubrique s'applique : -aux matières rejetées ou écartées au cours du processus de fabrication, au nitrate d'ammonium et aux mélanges à base de nitrate d'ammonium, aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium et aux engrais composés à base de nitrate d'ammonium qui sont ou ont été renvoyés par l'utilisateur final à un fabricant, à une installation de stockage temporaire ou à une usine de retraitement pour subir un nouveau processus, un recyclage ou un traitement en vue de pouvoir être utilisés sans danger, parce qu'ils ne satisfaisaient plus aux prescriptions des rubriques 4701,4702-II et 4702-III ; -aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est supérieure à 28 % qui ne satisfont pas aux exigences de l'annexe III-1 (alinéas 1.1 à 1.6) (*) ; -aux engrais visés dans les rubriques 4702-I, 2e alinéa, 4702-II qui ne satisfont pas aux exigences de l'annexe III-2 (**). La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 10 t A 3 (*) Annexe III-1 relative aux caractéristiques et limites de l'engrais simple à base de nitrate d'ammonium et à forte teneur en azote du règlement européen n° 2003/2003. (**) Annexe III-2 relative à l'essai de détonabilité décrit dans la section 3 (méthode 1, point 3) et la section 4 de l'annexe III du règlement européen n° 2003/2003. Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4705 Nitrate de potassium et engrais composés à base de nitrate de potassium (sous forme de comprimés ou de granulés) qui présentent les mêmes propriétés dangereuses que le nitrate de potassium pur. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 000 t A 3 2. Supérieure ou égale à 1 250 t mais inférieure à 5 000 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 000 t. 4706 Nitrate de potassium et engrais composés à base de nitrate de potassium (sous forme de cristaux) qui présentent les mêmes propriétés dangereuses que le nitrate de potassium pur. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 250 t A 3 2. Supérieure ou égale à 500 t mais inférieure à 1 250 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 250 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. 4707 Pentoxyde d'arsenic, acide (V) arsénique et/ ou ses sels (numéro CAS 1303-28-2). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t A 3 2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 1 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 t. 4708 Trioxyde d'arsenic, acide (III) arsénieux et/ ou ses sels (numéro CAS 1327-53-3). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 kg A 3 Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,1 t. 4709 Brome (numéro CAS 7726-95-6). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 20 t A 1 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 20 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. 4710 Chlore (numéro CAS 7782-50-5). La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 500 kg DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 25 t. 4711 Composés de nickel sous forme pulvérulente inhalable : monoxyde de nickel, dioxyde de nickel, sulfure de nickel, disulfure de trinickel, trioxyde de dinickel. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg D Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. 4712 Ethylèneimine (numéro CAS 151-56-4). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 200 kg A 3 Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. 4713 Fluor (numéro CAS 7782-41-4). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 1 2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 10 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. 4714 Formaldéhyde (concentration > 90 %) (numéro CAS 50-00-0). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 5 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4715 Hydrogène (numéro CAS 133-74-0). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t A 2 2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 1 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4716 Chlorure d'hydrogène (gaz liquéfié) (numéro CAS 7647-01-0). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t A 3 2. Supérieure ou égale à 200 kg mais inférieure à 1 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 25 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 250 t. 4717 Plombs alkyls. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 3 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4718 Gaz inflammables liquéfiés de catégorie 1 et 2 (y compris GPL) et gaz naturel (y compris biogaz affiné, lorsqu'il a été traité conformément aux normes applicables en matière de biogaz purifié et affiné, en assurant une qualité équivalente à celle du gaz naturel, y compris pour ce qui est de la teneur en méthane, et qu'il a une teneur maximale de 1 % en oxygène). La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations (*) y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées, hors gaz naturellement présent avant exploitation de l'installation) étant : 1. Pour le stockage en récipients à pression transportables : a. Supérieure ou égale à 35 t A 1 b. Supérieure ou égale à 6 t mais inférieure à 35 t DC 2. Pour les autres installations : a. Supérieure ou égale à 50 t A 1 b. Supérieure ou égale à 6 t mais inférieure à 50 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 (à l'exclusion des stations de compression connexes aux canalisations de transport) : 50 t Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 (à l'exclusion des stations de compression connexes aux canalisations de transport) : 200 t (*) Une station d'interconnexion d'un réseau de transport de gaz n'est pas considérée comme une installation classée au titre de la rubrique 4718 4719 Acétylène (numéro CAS 74-86-2). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t A 2 2. Supérieure ou égale à 250 kg mais inférieure à 1 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4720 Oxyde d'éthylène (numéro CAS 75-21-8). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 2 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4721 Oxyde de propylène (numéro CAS 75-56-9). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 2 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. 4722 Méthanol (numéro CAS 67-56-1). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 2 2. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. 4723 4,4-méthylène-bis (2-chloraniline) et/ ou ses sels, sous forme pulvérulente (numéro CAS 101-14-4) La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 2 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 100 g mais inférieure à 2 kg D Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,01 t. 4724 Isocyanate de méthyle (numéro CAS 624-83-9). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 30 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 1,5 kg mais inférieure à 30 kg D Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,15 t. 4725 Oxygène (numéro CAS 7782-44-7). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 t A 2 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 200 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4726 2,4-diisocyanate de toluène (numéro CAS 584-84-9) ou 2,6-diisocyanate de toluène (numéro CAS 91-08-7). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 10 t A 3 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 10 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. 4727 Dichlorure de carbonyle (phosgène) (numéro CAS 75-44-5). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 300 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 60 kg mais inférieure à 300 kg D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,3 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,75 t. 4728 Arsine (trihydrure d'arsenic) (numéro CAS 7784-42-1). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,2 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. 4729 Phosphine (trihydrure de phosphore) (numéro CAS 7803-51-2). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,2 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. 4730 Dichlorure de soufre (numéro CAS 10545-99-0). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 kg A 2 2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg D Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. 4731 Trioxyde de soufre (numéro CAS 7446-11-9). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 2 t A 3 2. Supérieure ou égale à 200 kg mais inférieure à 2 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 15 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 75 t. 4732 Polychlorodibenzofuranes et polychlorodibenzodioxines (y compris TCDD), calculées en équivalent TCDD selon une méthode définie par arrêté ministériel. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 g A 3 2. Supérieure ou égale à 10 g mais inférieure à 200 g D Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,001 t. 4733 Cancérogènes spécifiques suivants ou les mélanges contenant les cancérogènes suivants en concentration supérieure à 5 % en poids : 4-aminobiphényle et/ ou ses sels, benzotrichlorure, benzidine et/ ou ses sels, oxyde de bis-(chlorométhyle), oxyde de chlorométhyle et de méthyle, 1,2-dibromoéthane, sulfate de diéthyle, sulfate de diméthyle, chlorure de diméthylcarbamoyle, 1,2-dibromo-3-chloropropane, 1,2-diméthylhydrazine, diméthylnitrosamine, triamide hexaméthylphosphorique, hydrazine, 2-naphthylamine et/ ou ses sels, 4 nitrodiphényle et 1,3-propanesultone. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 400 kg A 3 2. Supérieure ou égale à 1 kg mais inférieure à 400 kg D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 t. 4734 Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d'aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d'inflammabilité et de danger pour l'environnement. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant : 1. Pour les cavités souterraines et les stockages enterrés : a) Supérieure ou égale à 2 500 t A 2 b) Supérieure ou égale à 1 000 t mais inférieure à 2 500 t E c) Supérieure ou égale à 50 t d'essence ou 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total DC 2. Pour les autres stockages : a) Supérieure ou égale à 1 000 t A 2 b) Supérieure ou égale à 100 t d'essence ou 500 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total E c) Supérieure ou égale à 50 t au total, mais inférieure à 100 t d'essence et inférieure à 500 t au total DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 2 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 25 000 t. 4735 Ammoniac. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Pour les récipients de capacité unitaire supérieure à 50 kg : a) Supérieure ou égale à 1,5 t A 3 b) Supérieure ou égale à 150 kg mais inférieure à 1,5 t DC 2. Pour les récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 50 kg : a) Supérieure ou égale à 5 t A 3 b) Supérieure ou égale à 150 kg mais inférieure à 5 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4736 Trifluorure de bore (numéro CAS 7637-07-2). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 5 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. 4737 Sulfure d'hydrogène (numéro CAS 7783-06-4). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 5 t A 3 2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. 4738 Pipéridine (numéro CAS 110-89-4). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4739 Bis (2-dimethylaminoéthyl) (méthyl) amine (numéro CAS 3030-47-5). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4740 3-(2-Ethylhexyloxy) propylamine (numéro CAS 5397-31-9). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 50 t A 3 2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4741 Les mélanges d'hypochlorite de sodium classés dans la catégorie de toxicité aquatique aiguë 1 [H400] contenant moins de 5 % de chlore actif et non classés dans aucune des autres classes, catégories et mentions de danger visées dans les autres rubriques pour autant que le mélange en l'absence d'hypochlorite de sodium ne serait pas classé dans la catégorie de toxicité aiguë 1 [H400]. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 t A 1 2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 200 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4742 Propylamine (numéro CAS 107-10-8) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4743 Acrylate de tert-butyl (numéro CAS 1663-39-4) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 t A 3 2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 200 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. 4744 2-méthyl-3-butènenitrile (numéro CAS 16529-56-9) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4745 Tétrahydro-3,5-diméthyl-1,3,5, thiadiazine-2-thione (dazomet) (numéro CAS 533-74-4) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 100 t A 3 2. Supérieure ou égale à 10 t mais inférieure à 100 t DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. 4746 Acrylate de méthyle (numéro CAS 96-33-3) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4747 3-Méthylpyridine (numéro CAS 108-99-6) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4748 1-bromo-3-chloropropane (numéro CAS 109-70-6) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 3 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t D Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. 4749 Perchlorate d'ammonium (numéro CAS 7790-98-9). La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 500 kg A 3 Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. 4755 Alcools de bouche d'origine agricole et leurs constituants (distillats, infusions, alcool éthylique d'origine agricole, extraits et arômes) présentant des propriétés équivalentes aux substances classées dans les catégories 2 ou 3 des liquides inflammables. 1. La quantité susceptible d'être présente étant supérieure ou égale à 5 000 t A 2 2. Dans les autres cas et lorsque le titre alcoométrique volumique est supérieur 40 % : la quantité susceptible d'être présente étant : a) Supérieure ou égale à 500 m3 A 2 b) Supérieure ou égale à 50 m ³ DC Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t. 4801 Houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron, asphalte, brais et matières bitumineuses. La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : 1. Supérieure ou égale à 500 t A 1 2. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 500 t D (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. (2) Rayon d'affichage en kilomètres.
1,601,164,800,000
32,472,144,000,000
Annexe (5) à l'article R511-9
LEGIARTI000042371619
LEGIARTI000028713282
AUTONOME
VIGUEUR
6.0
1,530,390,640
null
null
null
Article
<p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" align="center"><tbody><tr><td rowspan="2"><p align="center">N° </p></td><td colspan="3"><p align="center">A-NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES </p></td></tr><tr><td><p align="center">Désignation de la rubrique </p></td><td><p align="center">A, E, D, C (1) </p></td><td><p align="center">Rayon (2) </p></td></tr><tr><td rowspan="10" align="center"><p align="center">4701 </p></td><td><p align="left">Nitrate d'ammonium. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Nitrate d'ammonium et mélanges à base de nitrate d'ammonium dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est :</p><p>-comprise entre 24,5 % et 28 % en poids et qui contiennent au plus 0,4 % de substances combustibles ;</p><p>-supérieure à 28 % en poids et qui contiennent au plus 0,2 % de substances combustibles. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieure ou égale à 350 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 100 t, mais inférieure à 350 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">2. Solutions chaudes de nitrate d'ammonium dont la concentration en nitrate d'ammonium est supérieure à 80 % en poids. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieure ou égale à 350 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 100 t, mais inférieure à 350 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006838669&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. R511-10 (V)">R. 511-10</a> : 350 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 500 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="11" align="center"><p align="left">4702 </p></td><td><p align="left">Engrais solides simples et composés à base de nitrate d'ammonium correspondant aux spécifications du règlement européen n° 2003/2003 du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 relatif aux engrais ou à la norme française équivalente NF U 42-001-1. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">I.-Engrais composés à base de nitrate d'ammonium susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue (un engrais composé contient du nitrate d'ammonium avec du phosphate et/ ou de la potasse) dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est :</p><p align="left">-de 15,75 % en poids ou moins sans limitation de teneur en matières combustibles ;</p><p align="left">-comprise entre 15,75 % et 24,5 % en poids et qui soit contiennent au maximum 0,4 % de matières organiques ou combustibles au total, soit sont conformes aux exigences de l'annexe III-2 (*) du règlement européen. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Ces engrais sont susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue selon le test en auge défini dans le cadre de l'Organisation des Nations unies (ONU) (voir Recommandations des Nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses : Manual of Tests and Criteria, partie III, sous-section 38.2). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">II.-Engrais simples et composés solides à base de nitrate d'ammonium (un engrais composé contient du nitrate d'ammonium avec du phosphate et/ ou de la potasse) qui satisfont aux conditions de l'annexe III-2 (*) du règlement européen et dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est :</p><p align="left">-supérieure à 24,5 % en poids, sauf pour les mélanges d'engrais simples à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 % ;</p><p align="left">-supérieure à 15,75 % en poids pour les mélanges de nitrate d'ammonium et de sulfate d'ammonium ;</p><p align="left">-supérieure à 28 % en poids pour les mélanges d'engrais simples à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 %. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">III.-Mélange d'engrais simples solides à base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ ou du carbonate de calcium, dont la pureté est d'au moins 90 % et dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est comprise entre 24,5 % et 28 % en poids. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale d'engrais répondant à au moins un des trois critères I, II ou III ci-dessus susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left">a) Supérieure ou égale à 1 250 t </td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">2 </p></td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 500 t, mais inférieure à 1 250 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">c) Inférieure à 500 t comportant une quantité en vrac d'engrais, dont la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est supérieure à 28 % en poids, supérieure ou égale à 250 t </p></td><td align="left"><p align="center">DC </p></td><td align="left"></td></tr><tr><td><p align="left">IV.-Engrais simples et composés solides à base de nitrate d'ammonium ne répondant pas aux critères I, II ou III (engrais simples et engrais composés non susceptibles de subir une décomposition auto-entretenue dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est inférieure à 24,5 %). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale d'engrais susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 250 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr align="left"><td colspan="4"><p align="left">Nota.-Concernant les engrais azotés simples et les engrais composés azotés binaires (NP ou NK) ou ternaires (NPK), ne sont à prendre en compte que les engrais à base de nitrates (ex : ammonitrates). En conséquence, les engrais azotés non à base de nitrates (ex. : urée) ne sont pas comptabilisés. </p><p align="left">L'identification d'un engrais à base de nitrate peut se faire par la mention de l'azote nitrique dans les documents commerciaux. </p><p align="left">(*) Annexe III-2 relative à l'essai de détonabilité décrit dans la section 3 (méthode 1, point 3) et la section 4 de l'annexe III du règlement européen n° 2003/2003. </p><p align="left">Pour les produits classés dans la rubrique 4702-I : </p><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p><p align="left">Pour les produits classés dans la rubrique 4702-II : </p><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 250 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p><p align="left">Pour les produits classés dans la rubrique 4702-III : </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4703 </p></td><td><p align="left">Nitrate d'ammonium : matières hors spécifications ou produits correspondant aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium et à forte teneur en azote n'étant pas conformes aux exigences de l'annexe III-1 (alinéas 1.1 à 1.6) (*) ou III-2 (**) du règlement européen n° 2003/2003 ou à la norme française équivalente NF U 42-001-1. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Cette rubrique s'applique :</p><p align="left">-aux matières rejetées ou écartées au cours du processus de fabrication, au nitrate d'ammonium et aux mélanges à base de nitrate d'ammonium, aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium et aux engrais composés à base de nitrate d'ammonium qui sont ou ont été renvoyés par l'utilisateur final à un fabricant, à une installation de stockage temporaire ou à une usine de retraitement pour subir un nouveau processus, un recyclage ou un traitement en vue de pouvoir être utilisés sans danger, parce qu'ils ne satisfaisaient plus aux prescriptions des rubriques 4701,4702-II et 4702-III ;</p><p>-aux engrais simples à base de nitrate d'ammonium dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est supérieure à 28 % qui ne satisfont pas aux exigences de l'annexe III-1 (alinéas 1.1 à 1.6) (*) ;</p><p>-aux engrais visés dans les rubriques 4702-I, 2e alinéa, 4702-II qui ne satisfont pas aux exigences de l'annexe III-2 (**). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 10 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">(*) Annexe III-1 relative aux caractéristiques et limites de l'engrais simple à base de nitrate d'ammonium et à forte teneur en azote du règlement européen n° 2003/2003. </p><p align="left">(**) Annexe III-2 relative à l'essai de détonabilité décrit dans la section 3 (méthode 1, point 3) et la section 4 de l'annexe III du règlement européen n° 2003/2003. </p></td><td align="center"><p align="left"></p></td><td align="center"><p align="left"></p></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4705 </p></td><td><p align="left">Nitrate de potassium et engrais composés à base de nitrate de potassium (sous forme de comprimés ou de granulés) qui présentent les mêmes propriétés dangereuses que le nitrate de potassium pur. </p></td><td align="center"><p align="left"></p></td><td align="center"><p align="left"></p></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"><p align="left"></p></td><td align="center"><p align="left"></p></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 000 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 1 250 t mais inférieure à 5 000 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 000 t. </p></td><td align="center"><p align="left"></p></td><td align="center"><p align="left"></p></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4706 </p></td><td><p align="left">Nitrate de potassium et engrais composés à base de nitrate de potassium (sous forme de cristaux) qui présentent les mêmes propriétés dangereuses que le nitrate de potassium pur. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 250 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 t mais inférieure à 1 250 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 250 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4707 </p></td><td><p align="left">Pentoxyde d'arsenic, acide (V) arsénique et/ ou ses sels (numéro CAS 1303-28-2). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 50 kg mais inférieure à 1 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="3" align="center"><p align="center">4708 </p></td><td><p align="left">Trioxyde d'arsenic, acide (III) arsénieux et/ ou ses sels (numéro CAS 1327-53-3). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 1 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,1 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4709 </p></td><td><p align="left">Brome (numéro CAS 7726-95-6). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 20 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 20 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. </p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4710 </p></td><td><p align="left">Chlore (numéro CAS 7782-50-5). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 500 kg </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 25 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4711 </p></td><td><p align="left">Composés de nickel sous forme pulvérulente inhalable : monoxyde de nickel, dioxyde de nickel, sulfure de nickel, disulfure de trinickel, trioxyde de dinickel. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="3" align="center"><p align="center">4712 </p></td><td><p align="left">Ethylèneimine (numéro CAS 151-56-4). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 200 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4713 </p></td><td><p align="left">Fluor (numéro CAS 7782-41-4). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 10 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 10 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4714 </p></td><td><p align="left">Formaldéhyde (concentration > 90 %) (numéro CAS 50-00-0). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4715 </p></td><td><p align="left">Hydrogène (numéro CAS 133-74-0). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 1 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4716 </p></td><td><p align="left">Chlorure d'hydrogène (gaz liquéfié) (numéro CAS 7647-01-0). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 200 kg mais inférieure à 1 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 25 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 250 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4717 </p></td><td><p align="left">Plombs alkyls. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="8" align="center"><p align="center">4718 </p></td><td><p align="left">Gaz inflammables liquéfiés de catégorie 1 et 2 (y compris GPL) et gaz naturel (y compris biogaz affiné, lorsqu'il a été traité conformément aux normes applicables en matière de biogaz purifié et affiné, en assurant une qualité équivalente à celle du gaz naturel, y compris pour ce qui est de la teneur en méthane, et qu'il a une teneur maximale de 1 % en oxygène). <br/><br/>La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations (*) y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées, hors gaz naturellement présent avant exploitation de l'installation) étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Pour le stockage en récipients à pression transportables : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p>a. Supérieure ou égale à 35 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">b. Supérieure ou égale à 6 t mais inférieure à 35 t </p></td><td align="center"><p>DC </p></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">2. Pour les autres installations : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p>a. Supérieure ou égale à 50 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">b. Supérieure ou égale à 6 t mais inférieure à 50 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 (à l'exclusion des stations de compression connexes aux canalisations de transport) : 50 t <br/>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 (à l'exclusion des stations de compression connexes aux canalisations de transport) : 200 t <br/>(*) Une station d'interconnexion d'un réseau de transport de gaz n'est pas considérée comme une installation classée au titre de la rubrique 4718 </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4719 </p></td><td><p align="left">Acétylène (numéro CAS 74-86-2). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 1 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 250 kg mais inférieure à 1 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4720 </p></td><td><p align="left">Oxyde d'éthylène (numéro CAS 75-21-8). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4721 </p></td><td><p align="left">Oxyde de propylène (numéro CAS 75-56-9). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4722 </p></td><td><p align="left">Méthanol (numéro CAS 67-56-1). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4723 </p></td><td><p align="left">4,4-méthylène-bis (2-chloraniline) et/ ou ses sels, sous forme pulvérulente (numéro CAS 101-14-4) </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 2 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 g mais inférieure à 2 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,01 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4724 </p></td><td><p align="left">Isocyanate de méthyle (numéro CAS 624-83-9). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 30 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 1,5 kg mais inférieure à 30 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,15 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4725 </p></td><td><p align="left">Oxygène (numéro CAS 7782-44-7). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 200 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4726 </p></td><td><p align="left">2,4-diisocyanate de toluène (numéro CAS 584-84-9) ou 2,6-diisocyanate de toluène (numéro CAS 91-08-7). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 10 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 10 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4727 </p></td><td><p align="left">Dichlorure de carbonyle (phosgène) (numéro CAS 75-44-5). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 300 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 60 kg mais inférieure à 300 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,3 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,75 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4728 </p></td><td><p align="left">Arsine (trihydrure d'arsenic) (numéro CAS 7784-42-1). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,2 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4729 </p></td><td><p align="left">Phosphine (trihydrure de phosphore) (numéro CAS 7803-51-2). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,2 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4730 </p></td><td><p align="left">Dichlorure de soufre (numéro CAS 10545-99-0). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 kg mais inférieure à 200 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 1 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4731 </p></td><td><p align="left">Trioxyde de soufre (numéro CAS 7446-11-9). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 2 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 200 kg mais inférieure à 2 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 15 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 75 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4732 </p></td><td><p align="left">Polychlorodibenzofuranes et polychlorodibenzodioxines (y compris TCDD), calculées en équivalent TCDD selon une méthode définie par arrêté ministériel. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 g </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 g mais inférieure à 200 g </p></td><td align="center"><p align="center">D </p></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 0,001 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4733 </p></td><td><p align="left">Cancérogènes spécifiques suivants ou les mélanges contenant les cancérogènes suivants en concentration supérieure à 5 % en poids : </p><p>4-aminobiphényle et/ ou ses sels, benzotrichlorure, benzidine et/ ou ses sels, oxyde de bis-(chlorométhyle), oxyde de chlorométhyle et de méthyle, 1,2-dibromoéthane, sulfate de diéthyle, sulfate de diméthyle, chlorure de diméthylcarbamoyle, 1,2-dibromo-3-chloropropane, 1,2-diméthylhydrazine, diméthylnitrosamine, triamide hexaméthylphosphorique, hydrazine, 2-naphthylamine et/ ou ses sels, 4 nitrodiphényle et 1,3-propanesultone. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 400 kg </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 1 kg mais inférieure à 400 kg </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 0,5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="11" align="center"><p align="center">4734 </p></td><td><p align="left">Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : </p><p>essences et naphtas ; kérosènes (carburants d'aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d'inflammabilité et de danger pour l'environnement. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Pour les cavités souterraines et les stockages enterrés : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieure ou égale à 2 500 t </p></td><td align="center"><p align="center">A </p></td><td align="center"><p align="center"></p><p align="center">2 </p></td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 1 000 t mais inférieure à 2 500 t </p></td><td align="center">E </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">c) Supérieure ou égale à 50 t d'essence ou 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">2. Pour les autres stockages : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">a) Supérieure ou égale à 1 000 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">2 </p></td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 100 t d'essence ou 500 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total </p></td><td align="center">E </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">c) Supérieure ou égale à 50 t au total, mais inférieure à 100 t d'essence et inférieure à 500 t au total </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 2 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 25 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="9" align="center"><p align="center">4735 </p></td><td><p align="left">Ammoniac. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Pour les récipients de capacité unitaire supérieure à 50 kg : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieure ou égale à 1,5 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 150 kg mais inférieure à 1,5 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">2. Pour les récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 50 kg : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">a) Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 150 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t </p><p>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4736 </p></td><td><p align="left">Trifluorure de bore (numéro CAS 7637-07-2). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4737 </p></td><td><p align="left">Sulfure d'hydrogène (numéro CAS 7783-06-4). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 5 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 500 kg mais inférieure à 5 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 20 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4738 </p></td><td><p align="left">Pipéridine (numéro CAS 110-89-4). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 50 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4739 </p></td><td><p align="left">Bis (2-dimethylaminoéthyl) (méthyl) amine (numéro CAS 3030-47-5). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 50 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4740 </p></td><td><p align="left">3-(2-Ethylhexyloxy) propylamine (numéro CAS 5397-31-9). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 50 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 5 t mais inférieure à 50 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 50 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4741 </p></td><td><p align="left">Les mélanges d'hypochlorite de sodium classés dans la catégorie de toxicité aquatique aiguë 1 [H400] contenant moins de 5 % de chlore actif et non classés dans aucune des autres classes, catégories et mentions de danger visées dans les autres rubriques pour autant que le mélange en l'absence d'hypochlorite de sodium ne serait pas classé dans la catégorie de toxicité aiguë 1 [H400]. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 200 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4742 </p></td><td><p align="left">Propylamine (numéro CAS 107-10-8) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4743 </p></td><td><p align="left">Acrylate de tert-butyl (numéro CAS 1663-39-4) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 200 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 20 t mais inférieure à 200 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="4" align="center"><p align="center">4744 </p></td><td><p>2-méthyl-3-butènenitrile (numéro CAS 16529-56-9) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). <br/>La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4745 </p></td><td><p align="left">Tétrahydro-3,5-diméthyl-1,3,5, thiadiazine-2-thione (dazomet) (numéro CAS 533-74-4) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 100 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 10 t mais inférieure à 100 t </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 100 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 200 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4746 </p></td><td><p align="left">Acrylate de méthyle (numéro CAS 96-33-3) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4747 </p></td><td><p align="left">3-Méthylpyridine (numéro CAS 108-99-6) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="5" align="center"><p align="center">4748 </p></td><td><p align="left">1-bromo-3-chloropropane (numéro CAS 109-70-6) (sauf lorsque cette substance est exploitée dans les conditions prévues à la rubrique 4330). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">3 </p></td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 500 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 2 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="3" align="center"><p align="center">4749 </p></td><td><p align="left">Perchlorate d'ammonium (numéro CAS 7790-98-9). </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant supérieure ou égale à 500 kg </p></td><td align="center">A </td><td align="center">3 </td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p><p align="left">Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 10 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td rowspan="7" align="center"><p align="center">4755 </p></td><td><p align="left">Alcools de bouche d'origine agricole et leurs constituants (distillats, infusions, alcool éthylique d'origine agricole, extraits et arômes) présentant des propriétés équivalentes aux substances classées dans les catégories 2 ou 3 des liquides inflammables. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. La quantité susceptible d'être présente étant supérieure ou égale à 5 000 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">2 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Dans les autres cas et lorsque le titre alcoométrique volumique est supérieur 40 % : la quantité susceptible d'être présente étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td align="left"><p align="left">a) Supérieure ou égale à 500 m3 </p></td><td align="left"><p align="center">A </p></td><td align="left"><p align="center">2 </p></td></tr><tr><td><p align="left">b) Supérieure ou égale à 50 m ³ </p></td><td align="center">DC </td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511-10 : 5 000 t. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td>Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511-10 : 50 000 t. </td><td></td><td></td></tr><tr><td rowspan="4" align="center"><p align="center">4801 </p></td><td><p align="left">Houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron, asphalte, brais et matières bitumineuses. </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">La quantité susceptible d'être présente dans l'installation étant : </p></td><td align="center"></td><td align="center"></td></tr><tr><td><p align="left">1. Supérieure ou égale à 500 t </p></td><td align="center">A </td><td align="center">1 </td></tr><tr><td><p align="left">2. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 500 t </p></td><td align="center">D </td><td align="center"></td></tr></tbody></table><p align="left">(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration, C : soumis au contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement. </p><p align="left">(2) Rayon d'affichage en kilomètres.</p><p align="left"></p><p></p>
32,472,144,000,000
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IG-20241210
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ANNEXES
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Code de l'environnement, art. Annexe I à l'article D523-8
Code de l'environnement
Les dispositions pour l'inspection et la vérification des bonnes pratiques de laboratoire (BPL) qui figurent aux parties A et B sont celles qui figurent respectivement aux annexes I (Guides pour les systèmes de vérification du respect des bonnes pratiques de laboratoire) et II (Directives pour la conduite d'inspections d'installation d'essais et de vérifications d'études) de la décision-recommandation du Conseil de l'OCDE sur la conformité aux principes de bonnes pratiques de laboratoire (C [89] 87 [final]) du 2 octobre 1989, telles que révisées par la décision du Conseil de l'OCDE modifiant les annexes de la décision-recommandation du Conseil sur le respect des principes de bonnes pratiques de laboratoire (C [95] 8 [final]) du 9 mars 1995. PARTIE A Guides révisés pour les systèmes de vérification du respect des bonnes pratiques de laboratoire Définitions de termes A la terminologie de l'annexe II de l'article D. 523-8 s'ajoutent les définitions suivantes : -" principes de BPL " : principes de bonnes pratiques de laboratoire compatibles avec les principes de l'OCDE de bonnes pratiques de laboratoire, tels que visées à l'annexe II de l'article D. 523-8 ; -" vérification du respect des BPL " : inspection périodique d'installations d'essais et/ ou vérification d'études réalisées afin de s'assurer du respect des principes de BPL ; -programme (national) de respect des BPL : dispositif particulier établi par le Comité français d'accréditation pour vérifier le respect des BPL par les installations d'essais situées sur son territoire, au moyen d'inspections et de vérifications d'études ; -" autorité de vérification en matière de BPL " : le Comité français d'accréditation est l'autorité de surveillance chargée de contrôler la conformité aux bonnes pratiques de laboratoire de toute installation d'essais située sur le territoire français et déclarant appliquer les BPL pour la réalisation d'essais non cliniques destinés à l'évaluation des effets sur l'homme, les animaux et l'environnement effectués à des fins réglementaires sur tous les produits chimiques autres que les produits mentionnés à l'article L. 5311-1 du code de la santé publique et les médicaments vétérinaires mentionnés à l'article L. 5141-1 du code de la santé publique . -" inspection d'installation d'essais " : examen sur place des procédures et des méthodes appliquées dans l'installation d'essais afin d'évaluer le degré de conformité aux principes de BPL. Au cours des inspections, la structure administrative et les modes opératoires normalisés de l'installation d'essais sont examinés, le personnel technique d'encadrement est interviewé, la qualité ainsi que l'intégrité des données obtenues par l'installation sont évaluées et il en est rendu compte dans un rapport ; -" vérification d'étude " : comparaison des données brutes et des rapports qui y sont associés avec le rapport provisoire ou final, en vue de déterminer si les données brutes ont été notifiées avec exactitude, de vérifier si les essais ont été menés conformément au plan d'étude et aux modes opératoires normalisés, d'obtenir des informations complémentaires ne figurant pas dans le rapport et d'établir si les méthodes utilisées pour obtenir les données ne risquaient pas d'entacher leur validité ; -" inspecteur " : personne qui réalise l'inspection de l'installation d'essais et la vérification d'étude pour le compte du Comité français d'accréditation ; -" degré de conformité aux BPL " : degré d'adhésion aux principes de BPL d'une installation d'essais, qui est évalué par le Comité français d'accréditation ; -" autorité réglementaire " : organisme national ayant juridiquement compétence pour les questions touchant au contrôle des produits chimiques. Programme national de respect des BPL La vérification du respect des BPL vise à établir si les installations d'essais ont appliqué, pour la conduite de leurs études, les principes de bonnes pratiques de laboratoire et si elles sont en mesure de garantir une qualité suffisante pour les données obtenues. Le Comité français d'accréditation publie des informations détaillées sur l'activité relative aux BPL sous forme d'un programme de respect des bonnes pratiques de laboratoire. Le programme de respect des bonnes pratiques de laboratoire du Comité français d'accréditation s'applique aux produits chimiques à l'exception des produits mentionnés à l'article L. 5311-1 du code de la santé publique et des médicaments vétérinaires mentionnés à l'article L. 5141-1 du code de la santé publique qui relèvent de la compétence des agences de sécurité sanitaire (respectivement l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) ; il comprend : -le rappel des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière d'inspection, quant à l'accès aux installations d'essai et aux données détenues par celles-ci (y compris aux spécimens, aux modes opératoires normalisés, à toute autre documentation …) ; -la description de la procédure que suivent les installations d'essais pour figurer dans le programme annuel de contrôle ; -des indications relatives aux inspections d'installations d'essais mises en œuvre par le Comité français d'accréditation qui peuvent être : -soit des inspections générales de l'installation d'essai, soit des inspections de site et/ ou des vérifications d'une ou de plusieurs études en cours ou déjà achevées ; -soit des inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études spéciales faites à la demande d'une autre autorité réglementaire ; -des indications relatives à la périodicité des inspections et au bilan des inspections de l'année précédente ; -les mesures susceptibles d'être prises dans le cadre du suivi des inspections d'installations d'essai et vérifications d'études. Suivi des inspections d'installations d'essais et des vérifications d'études Lorsqu'une inspection d'installation d'essais ou de vérification d'étude a été achevée, l'inspecteur doit établir un rapport écrit sur ses conclusions. Le Comité français d'accréditation examine ces rapports en vue d'établir la décision de conformité aux principes des BPL ou de prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de l'installation : Si aucun écart n'est constaté, ou seulement un écart mineur, le Comité français d'accréditation peut : -publier une déclaration indiquant que l'installation d'essais a été inspectée et que son fonctionnement a été estimé conforme aux principes de BPL. La date de l'inspection doit y figurer, et, le cas échéant, les catégories d'essais inspectés dans l'installation d'essais à ce moment-là devront être incluses ; ces déclarations peuvent être utilisées pour fournir des informations aux autorités (nationales) de vérification en matière de BPL dans d'autres pays membres de l'OCDE, et/ ou -communiquer à l'autorité réglementaire qui a demandé la vérification d'étude un rapport détaillé sur les conclusions. Dans tous les cas, si des écarts mineurs sont constatés, l'installation d'essai est tenue de les rectifier. Quand de graves écarts sont constatés, le Comité français d'accréditation peut : -refuser ou suspendre la reconnaissance de conformité aux principes des BPL, la décision étant motivée par les défaillances ou anomalies constatées et susceptibles d'altérer la validité des études conduites dans l'installation d'essai ; -exclure l'installation d'essai du programme annuel de respect des BPL et informer la Commission et les autorités compétentes des Etats membres des écarts constatés ; -introduire une action devant les tribunaux, dès lors que la situation le justifie et que les procédures légales ou administratives le permettent. Procédures d'appel Les problèmes ou les divergences de vues surgissant entre les inspecteurs et la direction des installations d'essais sont normalement résolus pendant l'inspection de l'installation d'essais ou la vérification d'étude. Toutefois, il n'est pas toujours possible de parvenir à un accord. En cas de contestation de la décision de conformité, l'installation d'essais est invitée à exposer son point de vue devant les instances d'appel du Comité français d'accréditation. PARTIE B Directives révisées pour la conduite d'inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études Introduction L'objet de cette partie de la présente annexe est d'énoncer des directives mutuellement acceptables par les pays membres de l'OCDE, pour la conduite d'inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études. Elle traite principalement des inspections d'installations d'essais, auxquelles se consacrent en grande partie les inspecteurs chargés de vérifier la conformité aux BPL. Les inspections d'installations d'essais comportent le plus souvent une vérification d'étude ou examen ; ces vérifications d'études devront aussi être menées de temps à autre, à la demande, par exemple, d'une autorité réglementaire. On trouvera à la fin de la présente annexe des indications d'ordre général sur la conduite de vérifications d'études. Les inspections d'installations d'essais visent à déterminer le degré de conformité des installations d'essais et des études aux principes de BPL et à vérifier l'intégrité des données pour s'assurer que les résultats obtenus sont d'une qualité suffisante pour que les autorités nationales réglementaires puissent procéder à une évaluation et prendre des décisions. Les inspections donnent lieu à l'établissement de rapports qui décrivent le degré de conformité des installations d'essais aux principes de BPL. De plus amples précisions sur la plupart des points soulevés dans la présente partie de l'annexe peuvent être obtenues en se référant aux documents consensus sur les BPL de l'OCDE (par exemple sur le rôle et les responsabilités du directeur d'étude). Définitions de termes Inspections d'installations d'essais Des inspections visant à vérifier le respect des principes de BPL peuvent être effectuées dans toute installation d'essais où sont obtenues, à des fins de réglementation, des données sur l'innocuité des produits pour la santé et l'environnement. Les inspecteurs peuvent être tenus de vérifier les données relatives aux propriétés physiques, chimiques, toxicologiques ou écotoxicologiques d'une substance ou d'une préparation. Dans certains cas, les inspecteurs peuvent avoir besoin de l'aide de spécialistes de disciplines particulières. Compte tenu de la grande diversité des installations (s'agissant tant de l'agencement des locaux que de la structure administrative) et des différents types d'études rencontrés lors des inspections, le jugement des inspecteurs chargés d'évaluer le degré et l'ampleur de la conformité aux principes de BPL est essentiel. Il n'en reste pas moins que les inspecteurs doivent s'efforcer d'adopter une démarche uniforme pour évaluer si dans le cas d'une installation d'essais précise ou d'une étude particulière un degré de conformité adéquat est atteint pour chaque principe de BPL. Dans les sections suivantes, des directives sont données sur les divers aspects de l'installation d'essais, y compris à son personnel et aux procédures qui sont susceptibles d'être examinées par les inspecteurs. Dans chacune des sections, l'objet visé est indiqué et les points précis qui pourraient faire l'objet d'un examen lors d'une inspection d'installation d'essais sont énumérés à titre d'exemple. Ces listes ne se veulent pas exhaustives et ne doivent pas être considérées comme telles. Les inspecteurs ne doivent pas se préoccuper du plan scientifique de l'étude, ni de l'interprétation des résultats obtenus dans les études portant sur les risques pour la santé humaine et l'environnement. Ces questions sont du ressort des autorités réglementaires auxquelles les données sont soumises à des fins de réglementation. Les inspections d'installations d'essais et les vérifications d'études perturbent inévitablement les activités normales des installations d'essais. Les inspecteurs doivent donc effectuer leur travail de façon méthodique et selon un plan soigneusement établi et, dans la mesure du possible, tenir compte des souhaits de la direction de l'installation d'essais quant aux heures auxquelles ils peuvent se rendre dans certaines parties de l'installation. Lors des inspections d'installations d'essais et vérifications d'études, les inspecteurs ont accès à des données confidentielles ayant une valeur commerciale. Il est indispensable qu'ils veillent à ce que ces informations ne soient vues que par le personnel autorisé. Procédures d'inspection Préinspection Objet : faire connaître à l'inspecteur l'installation soumise à inspection, notamment sa structure administrative, l'agencement de ses locaux et l'éventail des études qui y sont effectuées. Avant d'effectuer une inspection d'installation d'essais ou une vérification d'étude, les inspecteurs doivent se familiariser avec l'installation qu'ils vont visiter. Ils doivent passer en revue toutes les informations existantes sur l'installation. Ces informations peuvent comprendre des rapports d'inspection antérieurs, un plan des locaux, des organigrammes, des rapports d'étude, des protocoles d'essai, ainsi qu'un curriculum vitae (CV) du personnel. Ces documents apporteront des renseignements sur : -la nature, les dimensions et l'agencement de l'installation ; -l'éventail des études susceptibles d'être rencontrées au cours de l'inspection, et -la structure administrative de l'installation. Les inspecteurs doivent noter en particulier les carences éventuelles des inspections d'installations d'essais précédentes. Les installations d'essais peuvent être informées de la date et de l'heure d'arrivée des inspecteurs, de l'objectif et de la durée prévue de la visite d'inspection. Les installations d'essais pourront ainsi veiller à ce que le personnel concerné soit présent et que la documentation appropriée soit disponible. Dans les cas où des documents ou dossiers particuliers doivent être examinés, il peut être utile d'en informer l'installation d'essais à l'avance afin que celle-ci puisse les communiquer immédiatement à l'inspecteur au cours de sa visite. Réunion préliminaire Objet : informer la direction et le personnel de l'installation des raisons de l'inspection d'installation d'essais ou de la vérification d'étude qui va avoir lieu et identifier les secteurs de l'installation, les études choisies pour vérification, les documents et les membres du personnel susceptibles d'être concernés. Les détails administratifs et pratiques d'une inspection d'installation d'essais ou d'une vérification d'étude doivent être examinés avec la direction de l'installation au début de la visite. A la réunion préliminaire, les inspecteurs doivent : -présenter dans leurs grandes lignes l'objet et la portée de leur visite ; -indiquer la documentation dont ils ont besoin pour procéder à l'inspection de l'installation d'essais, telle que listes des études en cours et terminées, plans des études, modes opératoires normalisés, rapports d'étude, etc. C'est à ce stade qu'il convient de décider de l'accès aux documents pertinents et, le cas échéant, de prendre des dispositions permettant leur reproduction ; -demander des précisions ou des informations sur la structure administrative (organisation) et le personnel de l'installation ; -demander des informations sur la conduite d'études qui ne sont pas soumises aux BPL dans les secteurs de l'installation d'essais où sont menées des études de BPL ; -procéder à une première détermination des parties de l'installation d'essais concernées par l'inspection d'installation d'essais ; -décrire les documents et spécimens qui seront nécessaires pour l'étude (les études) en cours ou terminée (s) sélectionnée (s) en vue d'une vérification d'étude ; -indiquer qu'une réunion de clôture aura lieu à la fin de l'inspection. Avant de mener plus loin une inspection d'installation d'essais, il est souhaitable que l'inspecteur prenne contact avec le service de l'installation chargé de l'assurance qualité (AQ). En règle générale, les inspecteurs trouvent utile d'être accompagnés par un membre du service interne chargé de l'assurance qualité lors de la visite d'une installation. Les inspecteurs peuvent éventuellement demander qu'une pièce leur soit réservée pour examiner les documents, et pour d'autres activités. Organisation et personnel Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose d'un personnel qualifié, de ressources en personnel et de services de soutien suffisants pour la diversité et le nombre des études entreprises ; vérifier que la structure administrative est appropriée et que la direction a mis en place pour son personnel une politique de formation et de surveillance sanitaire, adaptée aux études entreprises dans l'installation. La direction doit être invitée à fournir certains documents, tels que : -un plan des locaux ; -les organigrammes de la gestion de l'installation et de son organisation au plan scientifique ; -les CV du personnel impliqué dans la (les) catégorie (s) d'études choisies pour vérification ; -la (les) liste (s) des études en cours et terminées ainsi que les informations sur la nature de l'étude, les dates de début et d'achèvement, les systèmes d'essai, les méthodes d'application de l'élément d'essai et le nom du directeur d'étude ; -la politique suivie en matière de surveillance sanitaire du personnel ; -des descriptions de tâches, ainsi que des dossiers sur les programmes de formation du personnel ; -un index des modes opératoires normalisés de l'installation ; -les modes opératoires normalisés spécifiques en rapport avec les études ou les procédures inspectées ou vérifiées ; -la (les) liste (s) des directeurs d'études et des donneurs d'ordre impliqués dans les études vérifiées. L'inspecteur doit vérifier, en particulier : -les listes des études en cours et terminées pour évaluer le volume des travaux entrepris par l'installation d'essais ; -l'identité et les qualifications des directeurs d'étude, du responsable du service d'assurance qualité, ainsi que celles d'autres membres du personnel ; -l'existence de modes opératoires normalisés pour tous les domaines d'essai pertinents. Programme d'assurance qualité Objet : déterminer si la direction dispose de systèmes appropriés pour s'assurer que les études sont conduites en accord avec les principes de BPL. Le responsable du service assurance qualité doit être invité à faire la démonstration des systèmes et des méthodes prévues pour l'inspection et la vérification de la qualité des études, ainsi que du système utilisé pour enregistrer les observations effectuées lors de la vérification de la qualité. Les inspecteurs doivent vérifier : -les qualifications du responsable AQ et de tout le personnel du service placé sous sa direction ; -l'indépendance du service AQ par rapport au personnel participant aux études ; -la façon dont le service AQ programme et effectue les inspections, et dont il vérifie les phases critiques relevées dans une étude, ainsi que les ressources disponibles pour les activités d'inspection et de vérification de la qualité ; -les dispositions prévues pour assurer la vérification sur la base d'échantillons dans le cas où la durée des études est si brève qu'il est impossible de vérifier chacune d'entre elles ; -l'ampleur et la précision des vérifications d'assurance qualité lors de la réalisation pratique de l'étude ; -l'ampleur et la précision des vérifications d'assurance qualité appliquées aux tâches courantes de l'installation d'essais ; -les procédures d'assurance qualité applicables à la vérification du rapport final, afin de veiller à ce que celui-ci soit conforme aux données brutes ; -la notification à la direction, par le service AQ, des problèmes de nature à altérer la qualité ou l'intégrité d'une étude ; -les mesures prises par le service AQ lorsque des écarts sont constatés ; -le rôle de l'AQ (le cas échéant) dans le cas où des études sont effectuées en partie ou en totalité dans des laboratoires sous-traitants ; -la contribution (le cas échéant) du service AQ à l'examen, la révision et la mise à jour des modes opératoires normalisés. Installations Objet : déterminer si les dimensions, l'agencement et la localisation de l'installation d'essais, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, lui permettent de répondre aux exigences des études entreprises. L'inspecteur doit vérifier : -que l'agencement de l'installation permet une séparation suffisante des différentes activités de manière que, par exemple, les éléments d'essai, les animaux, les régimes alimentaires, les spécimens pathologiques, etc., d'une étude ne puissent être confondus avec ceux d'une autre ; -qu'il existe des procédures de contrôle et de surveillance des conditions d'environnement et qu'elles opèrent convenablement dans les zones les plus importantes, comme l'animalerie et les autres salles réservées aux systèmes d'essai biologiques, les aires de stockage des substances d'essai et les secteurs de laboratoires ; -que l'entretien général des diverses installations est suffisant et qu'il existe des procédures de lutte contre les parasites, en cas de besoin. Soin, logement et confinement des systèmes d'essai biologiques Objet : déterminer si, dans le cas d'études sur les animaux ou d'autres systèmes d'essai biologiques, l'installation d'essais dispose d'un équipement approprié et des conditions suffisantes pour assurer leur soin, leur logement et leur confinement, de manière à prévenir le stress et autres problèmes qui pourraient affecter les systèmes d'essai et donc la qualité des données. Une installation d'essais peut réaliser des études nécessitant diverses espèces animales ou végétales ainsi que des systèmes microbiologiques ou d'autres systèmes cellulaires ou infra-cellulaires. Le type de systèmes d'essai utilisé détermine les aspects relatifs aux soins, au logement et au confinement que l'inspecteur doit vérifier. En se fiant à son jugement, l'inspecteur vérifie selon les systèmes d'essai : -que les installations sont adaptées aux systèmes d'essai biologiques utilisés et aux exigences de l'essai à effectuer ; -que des dispositions sont prévues pour mettre en quarantaine les animaux et les végétaux introduits dans l'installation, et qu'elles fonctionnent de manière satisfaisante ; -que des dispositions sont prévues pour isoler les animaux (ou les autres éléments d'un système d'essai, le cas échéant) dont on sait ou dont on soupçonne qu'ils sont malades ou porteurs de maladies ; -qu'un contrôle et des registres appropriés sur la santé, le comportement ou d'autres aspects, en fonction des caractéristiques du système d'essai soient prévus ; -que l'équipement destiné à assurer les conditions d'environnement requises pour chaque système d'essai biologique est adéquat, bien entretenu et efficace ; -que les cages pour animaux, râteliers, réservoirs et autres récipients, ainsi que les autres équipements accessoires sont maintenus dans un état de propreté suffisant ; -que les analyses visant à vérifier les conditions d'environnement et les systèmes de soutien sont effectuées de la façon requise ; -qu'il existe des dispositifs pour l'enlèvement et l'évacuation des déchets animaux et des résidus des systèmes d'essai et que ces dispositifs sont utilisés de façon à réduire au minimum l'infestation par les parasites, les odeurs, les risques de maladies et la contamination de l'environnement ; -que des aires de stockage sont prévues pour les aliments pour animaux ou des produits équivalents, pour tous les systèmes d'essai ; que ces aires ne sont pas utilisées pour stocker d'autres matériaux tels que substances d'essai, produits chimiques de lutte contre les parasites ou désinfectants, et qu'elles sont séparées des zones abritant les animaux ou les autres systèmes d'essai biologiques ; -que les aliments et les litières stockés doivent être à l'abri de conditions néfastes d'environnement, d'infestation et de contamination. Appareils, matériaux, réactifs et spécimens Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose d'appareils en bon état de marche, convenablement situés, en quantité suffisante et de capacité adéquate pour répondre aux exigences des essais qui y sont effectués et s'assurer que : les matériaux, les réactifs et les spécimens sont correctement étiquetés, utilisés et stockés. L'inspecteur doit vérifier : -que les appareils sont propres et en bon état de marche ; -que des registres ont été tenus sur le fonctionnement, l'entretien, la vérification, l'étalonnage et la validation des équipements et des appareils de mesure (y compris des systèmes informatiques) ; -que les matériaux et les réactifs chimiques sont correctement étiquetés et stockés à la bonne température et que les dates d'expiration sont respectées. Les étiquettes des réactifs devraient en indiquer l'origine, la nature et la concentration et/ ou d'autres informations pertinentes ; -que l'identification des spécimens précise bien le système d'essai, l'étude effectuée, la nature et la date de prélèvement du spécimen ; -que les appareils et les matériaux utilisés n'altèrent pas de façon appréciable le système d'essai. Systèmes d'essai Objet : déterminer s'il existe des procédures appropriées pour la manipulation et le contrôle des divers systèmes d'essai requis par les études entreprises dans l'installation, par exemple des systèmes chimiques, physiques, cellulaires, microbiologiques, végétaux ou animaux. Systèmes d'essai physiques et chimiques L'inspecteur doit vérifier : -que la stabilité des éléments d'essai et de référence a été déterminée conformément aux prescriptions éventuelles du plan d'étude, et que les éléments de référence visés dans les plans d'essai ont été utilisés ; -que, dans les systèmes automatisés, les données obtenues sous forme de graphiques, de courbes d'enregistrement ou de sorties d'imprimante ont été classées comme données brutes et archivées. Systèmes d'essai biologiques Prenant en compte les points pertinents ci-dessus relatifs au soin, au logement et au confinement des systèmes d'essai biologiques, l'inspecteur doit vérifier : -que les systèmes d'essai correspondent à ce qui est défini dans les plans d'étude ; -que les systèmes d'essai sont identifiés correctement, et si cela est nécessaire et approprié, de manière univoque tout au long de l'étude ; qu'il existe des registres sur la réception et sur le nombre de systèmes d'essai reçus utilisés, remplacés ou rejetés, largement étayés de pièces justificatives ; -que les logements ou les récipients des systèmes d'essai sont correctement identifiés avec toutes les informations nécessaires ; -qu'il existe une séparation suffisante entre les études conduites sur les mêmes espèces animales (ou les mêmes systèmes d'essai biologiques) mais avec des substances différentes ; -que la séparation des espèces animales (et des autres systèmes d'essai biologiques) est assurée de manière satisfaisante, dans l'espace et dans le temps ; -que l'environnement des systèmes d'essai biologiques est tel qu'il est défini dans le plan d'étude ou dans les modes opératoires normalisés, notamment en ce qui concerne la température ou les cycles lumière/ obscurité ; -que les registres sur la réception, la manutention, le logement ou le confinement, le soin et l'évaluation de l'état de santé sont adaptés aux caractéristiques des systèmes d'essai ; -qu'il existe des registres sur l'examen, la quarantaine, la morbidité, la mortalité, le comportement, ainsi que sur le diagnostic et le traitement des affections des systèmes d'essai animaux et végétaux ou sur d'autres aspects analogues adaptés à chaque système d'essai biologique ; -que des dispositions sont prévues pour l'élimination satisfaisante des systèmes d'essai à l'issue des essais. Eléments d'essai et de référence Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose de procédures destinées : i) à s'assurer que la nature, la puissance, la quantité et la composition des éléments d'essai et de référence sont conformes aux prescriptions et ii) à réceptionner et à stocker correctement les éléments d'essai et de référence. L'inspecteur doit vérifier : -qu'il existe des registres sur la réception (y compris sur l'identité de la personne qui en est responsable), la manutention, l'échantillonnage, l'utilisation et le stockage des éléments d'essai et de référence ; -que les récipients des éléments d'essai et de référence sont correctement étiquetés ; -que les conditions de stockage sont à même de préserver la concentration, la pureté et la stabilité des éléments d'essai et de référence ; -lorsqu'il y a lieu, que des registres sont tenus pour déterminer l'identité, la pureté, la composition et la stabilité des éléments d'essai et de référence et pour en prévenir la contamination ; -lorsqu'il y a lieu, qu'il existe des procédures (modes opératoires normalisés) pour la détermination de l'homogénéité et de la stabilité des mélanges contenant des éléments d'essai et de référence ; -lorsqu'il y a lieu, que les récipients contenant des mélanges (ou des dilutions) des éléments d'essai ou de référence sont étiquetés et des registres sont tenus sur l'homogénéité et la stabilité de leur contenu ; -si la durée de l'essai est supérieure à quatre semaines, que des échantillons de chaque lot des éléments d'essai et de référence ont été prélevés à des fins d'analyse et qu'ils ont été conservés pendant une durée appropriée ; -que des procédures sont prévues pour le mélange des éléments de façon à éviter les erreurs d'identification et la contamination réciproque. Modes opératoires normalisés Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose de modes opératoires normalisés écrits pour tous les aspects importants de ses activités, compte tenu du fait qu'il s'agit là d'un des principaux moyens pour la direction de contrôler les activités de l'installation. Ces modes opératoires ont un rapport direct avec les aspects les plus courants des essais menés par l'installation d'essais. L'inspecteur doit vérifier : -que chaque secteur de l'installation d'essais a un accès immédiat à des exemplaires agréés des modes opératoires normalisés appropriés ; -qu'il y a des procédures pour la révision et la mise à jour des modes opératoires normalisés ; -que tout amendement ou changement dans les modes opératoires normalisés a été agréé et daté ; -que des dossiers chronologiques des modes opératoires normalisés sont tenus à jour ; -que des modes opératoires normalisés sont disponibles pour les activités suivantes, et éventuellement pour d'autres activités : I.-Réception, détermination de l'identité, de la pureté, de la composition et de la stabilité, étiquetage, manutention, échantillonnage, utilisation et stockage des éléments d'essai et de référence ; II.-Utilisation, entretien, nettoyage, étalonnage et validation des appareils de mesure, des systèmes informatiques et des équipements de régulation des conditions ambiantes ; III.-Préparation des réactifs et dosage des préparations ; IV.-Tenue de registres, établissement de rapports, stockage et consultation des registres et rapports ; V.-Préparation et régulation des conditions ambiantes des zones contenant le système d'essai ; VI.-Réception, transfert, localisation, caractérisation, identification et entretien des systèmes d'essai ; VII.-Manipulation des systèmes d'essai avant, pendant et à la fin de l'étude ; VIII.-Elimination des systèmes d'essai ; IX.-Utilisation d'agents de lutte contre les parasites et d'agents nettoyants ; X.-Opérations liées au programme d'assurance qualité. Réalisation de l'étude Objet : vérifier qu'il existe des plans d'étude écrits et que les plans et le déroulement des études sont en accord avec les principes de BPL. L'inspecteur doit vérifier : -que le plan d'étude a été signé par le directeur d'étude ; -que toutes les modifications apportées au plan d'étude ont été signées et datées par le directeur d'étude ; -que la date d'agrément du plan de l'étude par le donneur d'ordre a été enregistrée ; -que les mesures, les observations et les examens sont réalisés conformément au plan d'étude et aux modes opératoires normalisés appropriées ; -que les résultats de ces mesures, observations et examens ont été enregistrés de manière directe, rapide, précise et lisible et qu'ils ont été signés (ou paraphés) et datés ; -que toutes les modifications apportées aux données brutes, y compris à celles mises en mémoire sur ordinateur, ne se superposent pas aux mentions précédentes, indiquent la raison, la date de la modification et l'identité de la personne qui y a procédé ; -que les données obtenues par ordinateur ou mises en mémoire sont identifiées et que les procédures de sauvegarde ou de protection contre les amendements non autorisés sont appropriées ; -que les systèmes informatiques utilisés dans le cadre de l'étude sont fiables, exacts et ont été validés ; -que tous les événements imprévus consignés dans les données brutes ont été étudiés et évalués ; -que les résultats présentés dans les rapports (provisoires ou finals) de l'étude sont concordants et complets et qu'ils reflètent correctement les données brutes. Compte rendu des résultats de l'étude Objet : vérifier que les rapports finals sont établis en accord avec les principes de BPL. Lorsqu'il examine un rapport final, l'inspecteur doit vérifier : -qu'il est signé et daté par le directeur d'étude pour indiquer qu'il prend la responsabilité de la validité de l'étude et confirme que l'étude a été conduite conformément aux principes de BPL ; -qu'il est signé et daté par les autres principaux chercheurs, si des rapports émanant des principaux chercheurs dans les disciplines auxquelles l'étude fait appel y sont inclus ; -qu'une déclaration sur l'assurance qualité figure dans le rapport, qu'elle est signée et datée ; -que les amendements éventuels ont été apportés par le personnel compétent ; -que le rapport donne la liste des emplacements dans les " archives " de tous les échantillons, spécimens et données brutes. Stockage et conservation des documents Objet : déterminer si l'installation a établi des registres et des rapports adéquats et si des dispositions appropriées ont été prises pour assurer le stockage et la conservation en toute sécurité des documents et des matériels. L'inspecteur doit vérifier : -qu'une personne a été désignée comme responsable des archives ; -les salles " d'archives " servant au stockage des plans d'étude, des données brutes (y compris celles obtenues dans le cadre d'études sur les BPL ayant été interrompues), des rapports finaux, des échantillons et des spécimens, ainsi que des registres sur les qualifications et la formation du personnel ; -la procédure de consultation du matériel archivé ; -les procédures qui limitent l'accès aux archives au personnel autorisé et les registres où figure le nom des personnes ayant accès aux données brutes, diapositives, etc. ; -qu'un inventaire des matériels retirés des archives, ou à l'inverse rentrés est tenu ; -que les documents et les matériaux sont conservés pendant le temps nécessaire ou approprié et que des mesures sont prises pour éviter qu'ils ne soient perdus ou endommagés par le feu, des conditions ambiantes nocives, etc. Vérifications d'études En général, les inspections d'installations d'essais comportent, entre autres, des vérifications d'études qui consistent en des examens d'études en cours ou complétées. Des vérifications d'études particulières sont également souvent requises par les autorités réglementaires ; celles-ci peuvent être effectuées indépendamment d'inspections d'installations d'essais. En raison de la grande diversité des études qui peuvent être ainsi vérifiées, il ne convient de donner que des indications d'ordre général, et les inspecteurs et autres personnes prenant part à la vérification devront toujours exercer leur jugement sur la nature et la portée des examens qu'ils effectueront. Leur but doit être de reconstruire l'étude en comparant le rapport final au plan d'étude, aux modes opératoires normalisés, aux données brutes et autres documents archivés. Dans certains cas, les inspecteurs peuvent avoir besoin de l'aide d'experts pour mener efficacement une vérification d'étude-par exemple, lorsqu'ils doivent examiner au microscope des coupes de tissus. Lorsqu'il effectue une vérification d'étude, l'inspecteur doit : -obtenir le nom, la description des tâches et le résumé de la formation et de l'expérience de certains membres du personnel engagés dans l'étude ou les études, tels que le directeur d'étude et les principaux chercheurs ; -s'assurer qu'il existe un nombre suffisant de personnes formées dans les domaines se rapportant à l'étude ou aux études entreprises ; -déterminer les différents appareils ou équipements spéciaux utilisés dans l'étude et examiner les registres relatifs à la calibration, à l'entretien et au service de ces équipements ; -examiner les registres relatifs à la stabilité des éléments d'essai, aux analyses de ces éléments et des préparations, aux analyses d'aliments ; -essayer de déterminer, dans la mesure du possible à travers un entretien, les tâches dévolues à des personnes choisies participant à l'étude, pour savoir si ces personnes ont disposé de suffisamment de temps pour accomplir les tâches qui leur étaient assignées dans le plan d'étude ; -se procurer des exemplaires de tous les documents décrivant les procédures de contrôle ou faisant partie intégrante de l'étude, notamment : I.-Le plan de l'étude ; II.-Les modes opératoires normalisés en vigueur à l'époque où l'étude a été faite ; III.-Les registres, carnets de laboratoire, dossiers, fiches de travail, sorties d'imprimante, etc. ; la vérification des calculs, le cas échéant ; IV.-Le rapport final. Dans les études pour lesquelles des animaux (par exemple des rongeurs et d'autres mammifères) sont utilisés, l'inspecteur doit examiner ce qu'il advient d'un certain pourcentage d'animaux depuis leur arrivée à l'installation d'essais jusqu'à leur autopsie. Il doit accorder une attention particulière aux dossiers concernant : -le poids corporel des animaux, les quantités d'eau et d'aliments ingérées, la préparation et l'administration des doses, etc. ; -les observations cliniques et les résultats d'autopsie ; -les examens biologiques ; -la pathologie. Fin de l'inspection ou de la vérification d'étude A la fin de l'inspection, l'équipe d'inspection discute ses observations et ses conclusions avec les représentants de l'installation d'essai, au cours d'une réunion de clôture. A l'issue de cette inspection un rapport est établi et transmis à l'installation d'essai et au Comité français d'accréditation. Ce rapport d'inspection se compose de fiches de non-conformité et de conclusions générales et techniques quant au respect des principes de BPL par l'installation. Les fiches de non-conformité présentent les écarts au référentiel des principes de BPL et les propositions d'actions correctives formulées par l'installation pour remédier à ces écarts. Si une inspection fait apparaître un écart majeur par rapport aux principes des BPL, susceptible de compromettre l'intégrité ou l'authenticité de l'étude vérifiée, ou d'autres études réalisées dans l'installation, il est clairement notifié dans le rapport d'inspection remis à l'installation d'essai et au Comité français d'accréditation. Les mesures prises par le Comité français d'accréditation dépendront de la nature et de l'ampleur du manquement au respect des principes des BPL. Après l'inspection de l'installation d'essai, un certificat d'évaluation de conformité aux principes BPL est établi, il indique notamment la date d'inspection et le statut de conformité de l'installation. Lorsqu'une vérification d'étude a été réalisée à la demande d'une autorité de contrôle compétente, un compte rendu complet est établi et adressé à cette autorité concernée par le Comité français d'accréditation.
1,622,505,600,000
32,472,144,000,000
Annexe I à l'article D523-8
LEGIARTI000043545974
LEGIARTI000006839980
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 6 du décret n° 2021-662 du 26 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er juin 2021.
4.0
1,555,074,360
null
null
null
Article
<p align="justify">Les dispositions pour l'inspection et la vérification des bonnes pratiques de laboratoire (BPL) qui figurent aux parties A et B sont celles qui figurent respectivement aux annexes I (Guides pour les systèmes de vérification du respect des bonnes pratiques de laboratoire) et II (Directives pour la conduite d'inspections d'installation d'essais et de vérifications d'études) de la décision-recommandation du Conseil de l'OCDE sur la conformité aux principes de bonnes pratiques de laboratoire (C [89] 87 [final]) du 2 octobre 1989, telles que révisées par la décision du Conseil de l'OCDE modifiant les annexes de la décision-recommandation du Conseil sur le respect des principes de bonnes pratiques de laboratoire (C [95] 8 [final]) du 9 mars 1995. </p><p align="center"></p><p align="center">PARTIE A Guides révisés pour les systèmes de vérification du respect des bonnes pratiques de laboratoire Définitions de termes </p><p align="justify">A la terminologie de l'annexe II de l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006838947&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. D523-8 (V)">D. 523-8 </a>s'ajoutent les définitions suivantes :</p><p>-" principes de BPL " : principes de bonnes pratiques de laboratoire compatibles avec les principes de l'OCDE de bonnes pratiques de laboratoire, tels que visées à l'annexe II de l'article D. 523-8 ;<br/><br/>-" vérification du respect des BPL " : inspection périodique d'installations d'essais et/ ou vérification d'études réalisées afin de s'assurer du respect des principes de BPL ;<br/><br/>-programme (national) de respect des BPL : dispositif particulier établi par le Comité français d'accréditation pour vérifier le respect des BPL par les installations d'essais situées sur son territoire, au moyen d'inspections et de vérifications d'études ;<br/><br/>-" autorité de vérification en matière de BPL " : le Comité français d'accréditation est l'autorité de surveillance chargée de contrôler la conformité aux bonnes pratiques de laboratoire de toute installation d'essais située sur le territoire français et déclarant appliquer les BPL pour la réalisation d'essais non cliniques destinés à l'évaluation des effets sur l'homme, les animaux et l'environnement effectués à des fins réglementaires sur tous les produits chimiques autres que les produits mentionnés à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690344&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de la santé publique - art. L5311-1 (V)">L. 5311-1 du code de la santé publique</a> et les médicaments vétérinaires mentionnés à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690187&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de la santé publique - art. L5141-1 (V)">L. 5141-1 du code de la santé publique</a>.<br/><br/>-" inspection d'installation d'essais " : examen sur place des procédures et des méthodes appliquées dans l'installation d'essais afin d'évaluer le degré de conformité aux principes de BPL. Au cours des inspections, la structure administrative et les modes opératoires normalisés de l'installation d'essais sont examinés, le personnel technique d'encadrement est interviewé, la qualité ainsi que l'intégrité des données obtenues par l'installation sont évaluées et il en est rendu compte dans un rapport ;<br/><br/>-" vérification d'étude " : comparaison des données brutes et des rapports qui y sont associés avec le rapport provisoire ou final, en vue de déterminer si les données brutes ont été notifiées avec exactitude, de vérifier si les essais ont été menés conformément au plan d'étude et aux modes opératoires normalisés, d'obtenir des informations complémentaires ne figurant pas dans le rapport et d'établir si les méthodes utilisées pour obtenir les données ne risquaient pas d'entacher leur validité ;<br/><br/>-" inspecteur " : personne qui réalise l'inspection de l'installation d'essais et la vérification d'étude pour le compte du Comité français d'accréditation ;<br/><br/>-" degré de conformité aux BPL " : degré d'adhésion aux principes de BPL d'une installation d'essais, qui est évalué par le Comité français d'accréditation ;<br/><br/>-" autorité réglementaire " : organisme national ayant juridiquement compétence pour les questions touchant au contrôle des produits chimiques. </p><p>Programme national de respect des BPL <br/><br/>La vérification du respect des BPL vise à établir si les installations d'essais ont appliqué, pour la conduite de leurs études, les principes de bonnes pratiques de laboratoire et si elles sont en mesure de garantir une qualité suffisante pour les données obtenues. <br/><br/>Le Comité français d'accréditation publie des informations détaillées sur l'activité relative aux BPL sous forme d'un programme de respect des bonnes pratiques de laboratoire. <br/><br/>Le programme de respect des bonnes pratiques de laboratoire du Comité français d'accréditation s'applique aux produits chimiques à l'exception des produits mentionnés à l'article L. 5311-1 du code de la santé publique et des médicaments vétérinaires mentionnés à l'article L. 5141-1 du code de la santé publique qui relèvent de la compétence des agences de sécurité sanitaire (respectivement l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) ; il comprend :</p><p>-le rappel des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière d'inspection, quant à l'accès aux installations d'essai et aux données détenues par celles-ci (y compris aux spécimens, aux modes opératoires normalisés, à toute autre documentation …) ;<br/><br/>-la description de la procédure que suivent les installations d'essais pour figurer dans le programme annuel de contrôle ;<br/><br/>-des indications relatives aux inspections d'installations d'essais mises en œuvre par le Comité français d'accréditation qui peuvent être :<br/><br/>-soit des inspections générales de l'installation d'essai, soit des inspections de site et/ ou des vérifications d'une ou de plusieurs études en cours ou déjà achevées ;<br/><br/>-soit des inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études spéciales faites à la demande d'une autre autorité réglementaire ;<br/><br/>-des indications relatives à la périodicité des inspections et au bilan des inspections de l'année précédente ;<br/><br/>-les mesures susceptibles d'être prises dans le cadre du suivi des inspections d'installations d'essai et vérifications d'études. </p><p>Suivi des inspections d'installations d'essais et des vérifications d'études </p><p>Lorsqu'une inspection d'installation d'essais ou de vérification d'étude a été achevée, l'inspecteur doit établir un rapport écrit sur ses conclusions. <br/><br/>Le Comité français d'accréditation examine ces rapports en vue d'établir la décision de conformité aux principes des BPL ou de prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de l'installation : <br/><br/>Si aucun écart n'est constaté, ou seulement un écart mineur, le Comité français d'accréditation peut :</p><p>-publier une déclaration indiquant que l'installation d'essais a été inspectée et que son fonctionnement a été estimé conforme aux principes de BPL. La date de l'inspection doit y figurer, et, le cas échéant, les catégories d'essais inspectés dans l'installation d'essais à ce moment-là devront être incluses ; ces déclarations peuvent être utilisées pour fournir des informations aux autorités (nationales) de vérification en matière de BPL dans d'autres pays membres de l'OCDE, </p><p>et/ ou</p><p>-communiquer à l'autorité réglementaire qui a demandé la vérification d'étude un rapport détaillé sur les conclusions. </p><p>Dans tous les cas, si des écarts mineurs sont constatés, l'installation d'essai est tenue de les rectifier. <br/><br/>Quand de graves écarts sont constatés, le Comité français d'accréditation peut :</p><p>-refuser ou suspendre la reconnaissance de conformité aux principes des BPL, la décision étant motivée par les défaillances ou anomalies constatées et susceptibles d'altérer la validité des études conduites dans l'installation d'essai ;<br/><br/>-exclure l'installation d'essai du programme annuel de respect des BPL et informer la Commission et les autorités compétentes des Etats membres des écarts constatés ;<br/><br/>-introduire une action devant les tribunaux, dès lors que la situation le justifie et que les procédures légales ou administratives le permettent. </p><p>Procédures d'appel </p><p>Les problèmes ou les divergences de vues surgissant entre les inspecteurs et la direction des installations d'essais sont normalement résolus pendant l'inspection de l'installation d'essais ou la vérification d'étude. Toutefois, il n'est pas toujours possible de parvenir à un accord. En cas de contestation de la décision de conformité, l'installation d'essais est invitée à exposer son point de vue devant les instances d'appel du Comité français d'accréditation. </p><p align="center">PARTIE B Directives révisées pour la conduite d'inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études Introduction </p><p>L'objet de cette partie de la présente annexe est d'énoncer des directives mutuellement acceptables par les pays membres de l'OCDE, pour la conduite d'inspections d'installations d'essais et de vérifications d'études. Elle traite principalement des inspections d'installations d'essais, auxquelles se consacrent en grande partie les inspecteurs chargés de vérifier la conformité aux BPL. <br/><br/>Les inspections d'installations d'essais comportent le plus souvent une vérification d'étude ou examen ; ces vérifications d'études devront aussi être menées de temps à autre, à la demande, par exemple, d'une autorité réglementaire. On trouvera à la fin de la présente annexe des indications d'ordre général sur la conduite de vérifications d'études. <br/><br/>Les inspections d'installations d'essais visent à déterminer le degré de conformité des installations d'essais et des études aux principes de BPL et à vérifier l'intégrité des données pour s'assurer que les résultats obtenus sont d'une qualité suffisante pour que les autorités nationales réglementaires puissent procéder à une évaluation et prendre des décisions. Les inspections donnent lieu à l'établissement de rapports qui décrivent le degré de conformité des installations d'essais aux principes de BPL. <br/><br/>De plus amples précisions sur la plupart des points soulevés dans la présente partie de l'annexe peuvent être obtenues en se référant aux documents consensus sur les BPL de l'OCDE (par exemple sur le rôle et les responsabilités du directeur d'étude). </p><p>Définitions de termes <br/><br/>Inspections d'installations d'essais </p><p>Des inspections visant à vérifier le respect des principes de BPL peuvent être effectuées dans toute installation d'essais où sont obtenues, à des fins de réglementation, des données sur l'innocuité des produits pour la santé et l'environnement. <br/><br/>Les inspecteurs peuvent être tenus de vérifier les données relatives aux propriétés physiques, chimiques, toxicologiques ou écotoxicologiques d'une substance ou d'une préparation. Dans certains cas, les inspecteurs peuvent avoir besoin de l'aide de spécialistes de disciplines particulières. <br/><br/>Compte tenu de la grande diversité des installations (s'agissant tant de l'agencement des locaux que de la structure administrative) et des différents types d'études rencontrés lors des inspections, le jugement des inspecteurs chargés d'évaluer le degré et l'ampleur de la conformité aux principes de BPL est essentiel. Il n'en reste pas moins que les inspecteurs doivent s'efforcer d'adopter une démarche uniforme pour évaluer si dans le cas d'une installation d'essais précise ou d'une étude particulière un degré de conformité adéquat est atteint pour chaque principe de BPL. <br/><br/>Dans les sections suivantes, des directives sont données sur les divers aspects de l'installation d'essais, y compris à son personnel et aux procédures qui sont susceptibles d'être examinées par les inspecteurs. Dans chacune des sections, l'objet visé est indiqué et les points précis qui pourraient faire l'objet d'un examen lors d'une inspection d'installation d'essais sont énumérés à titre d'exemple. Ces listes ne se veulent pas exhaustives et ne doivent pas être considérées comme telles. <br/><br/>Les inspecteurs ne doivent pas se préoccuper du plan scientifique de l'étude, ni de l'interprétation des résultats obtenus dans les études portant sur les risques pour la santé humaine et l'environnement. Ces questions sont du ressort des autorités réglementaires auxquelles les données sont soumises à des fins de réglementation. <br/><br/>Les inspections d'installations d'essais et les vérifications d'études perturbent inévitablement les activités normales des installations d'essais. Les inspecteurs doivent donc effectuer leur travail de façon méthodique et selon un plan soigneusement établi et, dans la mesure du possible, tenir compte des souhaits de la direction de l'installation d'essais quant aux heures auxquelles ils peuvent se rendre dans certaines parties de l'installation. <br/><br/>Lors des inspections d'installations d'essais et vérifications d'études, les inspecteurs ont accès à des données confidentielles ayant une valeur commerciale. Il est indispensable qu'ils veillent à ce que ces informations ne soient vues que par le personnel autorisé. </p><p>Procédures d'inspection <br/><br/>Préinspection </p><p>Objet : faire connaître à l'inspecteur l'installation soumise à inspection, notamment sa structure administrative, l'agencement de ses locaux et l'éventail des études qui y sont effectuées. <br/><br/>Avant d'effectuer une inspection d'installation d'essais ou une vérification d'étude, les inspecteurs doivent se familiariser avec l'installation qu'ils vont visiter. Ils doivent passer en revue toutes les informations existantes sur l'installation. Ces informations peuvent comprendre des rapports d'inspection antérieurs, un plan des locaux, des organigrammes, des rapports d'étude, des protocoles d'essai, ainsi qu'un curriculum vitae (CV) du personnel. Ces documents apporteront des renseignements sur :</p><p>-la nature, les dimensions et l'agencement de l'installation ;<br/><br/>-l'éventail des études susceptibles d'être rencontrées au cours de l'inspection, et<br/><br/>-la structure administrative de l'installation. </p><p>Les inspecteurs doivent noter en particulier les carences éventuelles des inspections d'installations d'essais précédentes. <br/><br/>Les installations d'essais peuvent être informées de la date et de l'heure d'arrivée des inspecteurs, de l'objectif et de la durée prévue de la visite d'inspection. Les installations d'essais pourront ainsi veiller à ce que le personnel concerné soit présent et que la documentation appropriée soit disponible. Dans les cas où des documents ou dossiers particuliers doivent être examinés, il peut être utile d'en informer l'installation d'essais à l'avance afin que celle-ci puisse les communiquer immédiatement à l'inspecteur au cours de sa visite. </p><p>Réunion préliminaire </p><p>Objet : informer la direction et le personnel de l'installation des raisons de l'inspection d'installation d'essais ou de la vérification d'étude qui va avoir lieu et identifier les secteurs de l'installation, les études choisies pour vérification, les documents et les membres du personnel susceptibles d'être concernés. <br/><br/>Les détails administratifs et pratiques d'une inspection d'installation d'essais ou d'une vérification d'étude doivent être examinés avec la direction de l'installation au début de la visite. A la réunion préliminaire, les inspecteurs doivent :</p><p>-présenter dans leurs grandes lignes l'objet et la portée de leur visite ;<br/><br/>-indiquer la documentation dont ils ont besoin pour procéder à l'inspection de l'installation d'essais, telle que listes des études en cours et terminées, plans des études, modes opératoires normalisés, rapports d'étude, etc. C'est à ce stade qu'il convient de décider de l'accès aux documents pertinents et, le cas échéant, de prendre des dispositions permettant leur reproduction ;<br/><br/>-demander des précisions ou des informations sur la structure administrative (organisation) et le personnel de l'installation ;<br/><br/>-demander des informations sur la conduite d'études qui ne sont pas soumises aux BPL dans les secteurs de l'installation d'essais où sont menées des études de BPL ;<br/><br/>-procéder à une première détermination des parties de l'installation d'essais concernées par l'inspection d'installation d'essais ;<br/><br/>-décrire les documents et spécimens qui seront nécessaires pour l'étude (les études) en cours ou terminée (s) sélectionnée (s) en vue d'une vérification d'étude ;<br/><br/>-indiquer qu'une réunion de clôture aura lieu à la fin de l'inspection. </p><p>Avant de mener plus loin une inspection d'installation d'essais, il est souhaitable que l'inspecteur prenne contact avec le service de l'installation chargé de l'assurance qualité (AQ). <br/><br/>En règle générale, les inspecteurs trouvent utile d'être accompagnés par un membre du service interne chargé de l'assurance qualité lors de la visite d'une installation. <br/><br/>Les inspecteurs peuvent éventuellement demander qu'une pièce leur soit réservée pour examiner les documents, et pour d'autres activités. </p><p>Organisation et personnel </p><p>Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose d'un personnel qualifié, de ressources en personnel et de services de soutien suffisants pour la diversité et le nombre des études entreprises ; vérifier que la structure administrative est appropriée et que la direction a mis en place pour son personnel une politique de formation et de surveillance sanitaire, adaptée aux études entreprises dans l'installation. <br/><br/>La direction doit être invitée à fournir certains documents, tels que :</p><p>-un plan des locaux ;<br/><br/>-les organigrammes de la gestion de l'installation et de son organisation au plan scientifique ;<br/><br/>-les CV du personnel impliqué dans la (les) catégorie (s) d'études choisies pour vérification ;<br/><br/>-la (les) liste (s) des études en cours et terminées ainsi que les informations sur la nature de l'étude, les dates de début et d'achèvement, les systèmes d'essai, les méthodes d'application de l'élément d'essai et le nom du directeur d'étude ;<br/><br/>-la politique suivie en matière de surveillance sanitaire du personnel ;<br/><br/>-des descriptions de tâches, ainsi que des dossiers sur les programmes de formation du personnel ;<br/><br/>-un index des modes opératoires normalisés de l'installation ;<br/><br/>-les modes opératoires normalisés spécifiques en rapport avec les études ou les procédures inspectées ou vérifiées ;<br/><br/>-la (les) liste (s) des directeurs d'études et des donneurs d'ordre impliqués dans les études vérifiées. </p><p>L'inspecteur doit vérifier, en particulier :</p><p>-les listes des études en cours et terminées pour évaluer le volume des travaux entrepris par l'installation d'essais ;<br/><br/>-l'identité et les qualifications des directeurs d'étude, du responsable du service d'assurance qualité, ainsi que celles d'autres membres du personnel ;<br/><br/>-l'existence de modes opératoires normalisés pour tous les domaines d'essai pertinents. </p><p>Programme d'assurance qualité </p><p>Objet : déterminer si la direction dispose de systèmes appropriés pour s'assurer que les études sont conduites en accord avec les principes de BPL. <br/><br/>Le responsable du service assurance qualité doit être invité à faire la démonstration des systèmes et des méthodes prévues pour l'inspection et la vérification de la qualité des études, ainsi que du système utilisé pour enregistrer les observations effectuées lors de la vérification de la qualité. Les inspecteurs doivent vérifier :</p><p>-les qualifications du responsable AQ et de tout le personnel du service placé sous sa direction ;<br/><br/>-l'indépendance du service AQ par rapport au personnel participant aux études ;<br/><br/>-la façon dont le service AQ programme et effectue les inspections, et dont il vérifie les phases critiques relevées dans une étude, ainsi que les ressources disponibles pour les activités d'inspection et de vérification de la qualité ;<br/><br/>-les dispositions prévues pour assurer la vérification sur la base d'échantillons dans le cas où la durée des études est si brève qu'il est impossible de vérifier chacune d'entre elles ;<br/><br/>-l'ampleur et la précision des vérifications d'assurance qualité lors de la réalisation pratique de l'étude ;<br/><br/>-l'ampleur et la précision des vérifications d'assurance qualité appliquées aux tâches courantes de l'installation d'essais ;<br/><br/>-les procédures d'assurance qualité applicables à la vérification du rapport final, afin de veiller à ce que celui-ci soit conforme aux données brutes ;<br/><br/>-la notification à la direction, par le service AQ, des problèmes de nature à altérer la qualité ou l'intégrité d'une étude ;<br/><br/>-les mesures prises par le service AQ lorsque des écarts sont constatés ;<br/><br/>-le rôle de l'AQ (le cas échéant) dans le cas où des études sont effectuées en partie ou en totalité dans des laboratoires sous-traitants ;<br/><br/>-la contribution (le cas échéant) du service AQ à l'examen, la révision et la mise à jour des modes opératoires normalisés. </p><p>Installations </p><p>Objet : déterminer si les dimensions, l'agencement et la localisation de l'installation d'essais, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, lui permettent de répondre aux exigences des études entreprises. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que l'agencement de l'installation permet une séparation suffisante des différentes activités de manière que, par exemple, les éléments d'essai, les animaux, les régimes alimentaires, les spécimens pathologiques, etc., d'une étude ne puissent être confondus avec ceux d'une autre ;<br/><br/>-qu'il existe des procédures de contrôle et de surveillance des conditions d'environnement et qu'elles opèrent convenablement dans les zones les plus importantes, comme l'animalerie et les autres salles réservées aux systèmes d'essai biologiques, les aires de stockage des substances d'essai et les secteurs de laboratoires ;<br/><br/>-que l'entretien général des diverses installations est suffisant et qu'il existe des procédures de lutte contre les parasites, en cas de besoin. </p><p>Soin, logement et confinement des systèmes d'essai biologiques </p><p>Objet : déterminer si, dans le cas d'études sur les animaux ou d'autres systèmes d'essai biologiques, l'installation d'essais dispose d'un équipement approprié et des conditions suffisantes pour assurer leur soin, leur logement et leur confinement, de manière à prévenir le stress et autres problèmes qui pourraient affecter les systèmes d'essai et donc la qualité des données. <br/><br/>Une installation d'essais peut réaliser des études nécessitant diverses espèces animales ou végétales ainsi que des systèmes microbiologiques ou d'autres systèmes cellulaires ou infra-cellulaires. Le type de systèmes d'essai utilisé détermine les aspects relatifs aux soins, au logement et au confinement que l'inspecteur doit vérifier. En se fiant à son jugement, l'inspecteur vérifie selon les systèmes d'essai :</p><p>-que les installations sont adaptées aux systèmes d'essai biologiques utilisés et aux exigences de l'essai à effectuer ;<br/><br/>-que des dispositions sont prévues pour mettre en quarantaine les animaux et les végétaux introduits dans l'installation, et qu'elles fonctionnent de manière satisfaisante ;<br/><br/>-que des dispositions sont prévues pour isoler les animaux (ou les autres éléments d'un système d'essai, le cas échéant) dont on sait ou dont on soupçonne qu'ils sont malades ou porteurs de maladies ;<br/><br/>-qu'un contrôle et des registres appropriés sur la santé, le comportement ou d'autres aspects, en fonction des caractéristiques du système d'essai soient prévus ;<br/><br/>-que l'équipement destiné à assurer les conditions d'environnement requises pour chaque système d'essai biologique est adéquat, bien entretenu et efficace ;<br/><br/>-que les cages pour animaux, râteliers, réservoirs et autres récipients, ainsi que les autres équipements accessoires sont maintenus dans un état de propreté suffisant ;<br/><br/>-que les analyses visant à vérifier les conditions d'environnement et les systèmes de soutien sont effectuées de la façon requise ;<br/><br/>-qu'il existe des dispositifs pour l'enlèvement et l'évacuation des déchets animaux et des résidus des systèmes d'essai et que ces dispositifs sont utilisés de façon à réduire au minimum l'infestation par les parasites, les odeurs, les risques de maladies et la contamination de l'environnement ;<br/><br/>-que des aires de stockage sont prévues pour les aliments pour animaux ou des produits équivalents, pour tous les systèmes d'essai ; que ces aires ne sont pas utilisées pour stocker d'autres matériaux tels que substances d'essai, produits chimiques de lutte contre les parasites ou désinfectants, et qu'elles sont séparées des zones abritant les animaux ou les autres systèmes d'essai biologiques ;<br/><br/>-que les aliments et les litières stockés doivent être à l'abri de conditions néfastes d'environnement, d'infestation et de contamination. </p><p>Appareils, matériaux, réactifs et spécimens </p><p>Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose d'appareils en bon état de marche, convenablement situés, en quantité suffisante et de capacité adéquate pour répondre aux exigences des essais qui y sont effectués et s'assurer que : les matériaux, les réactifs et les spécimens sont correctement étiquetés, utilisés et stockés. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que les appareils sont propres et en bon état de marche ;<br/><br/>-que des registres ont été tenus sur le fonctionnement, l'entretien, la vérification, l'étalonnage et la validation des équipements et des appareils de mesure (y compris des systèmes informatiques) ;<br/><br/>-que les matériaux et les réactifs chimiques sont correctement étiquetés et stockés à la bonne température et que les dates d'expiration sont respectées. Les étiquettes des réactifs devraient en indiquer l'origine, la nature et la concentration et/ ou d'autres informations pertinentes ;<br/><br/>-que l'identification des spécimens précise bien le système d'essai, l'étude effectuée, la nature et la date de prélèvement du spécimen ;<br/><br/>-que les appareils et les matériaux utilisés n'altèrent pas de façon appréciable le système d'essai. </p><p>Systèmes d'essai </p><p>Objet : déterminer s'il existe des procédures appropriées pour la manipulation et le contrôle des divers systèmes d'essai requis par les études entreprises dans l'installation, par exemple des systèmes chimiques, physiques, cellulaires, microbiologiques, végétaux ou animaux. </p><p>Systèmes d'essai physiques et chimiques </p><p>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que la stabilité des éléments d'essai et de référence a été déterminée conformément aux prescriptions éventuelles du plan d'étude, et que les éléments de référence visés dans les plans d'essai ont été utilisés ;<br/><br/>-que, dans les systèmes automatisés, les données obtenues sous forme de graphiques, de courbes d'enregistrement ou de sorties d'imprimante ont été classées comme données brutes et archivées. </p><p>Systèmes d'essai biologiques </p><p>Prenant en compte les points pertinents ci-dessus relatifs au soin, au logement et au confinement des systèmes d'essai biologiques, l'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que les systèmes d'essai correspondent à ce qui est défini dans les plans d'étude ;<br/><br/>-que les systèmes d'essai sont identifiés correctement, et si cela est nécessaire et approprié, de manière univoque tout au long de l'étude ; qu'il existe des registres sur la réception et sur le nombre de systèmes d'essai reçus utilisés, remplacés ou rejetés, largement étayés de pièces justificatives ;<br/><br/>-que les logements ou les récipients des systèmes d'essai sont correctement identifiés avec toutes les informations nécessaires ;<br/><br/>-qu'il existe une séparation suffisante entre les études conduites sur les mêmes espèces animales (ou les mêmes systèmes d'essai biologiques) mais avec des substances différentes ;<br/><br/>-que la séparation des espèces animales (et des autres systèmes d'essai biologiques) est assurée de manière satisfaisante, dans l'espace et dans le temps ;<br/><br/>-que l'environnement des systèmes d'essai biologiques est tel qu'il est défini dans le plan d'étude ou dans les modes opératoires normalisés, notamment en ce qui concerne la température ou les cycles lumière/ obscurité ;<br/><br/>-que les registres sur la réception, la manutention, le logement ou le confinement, le soin et l'évaluation de l'état de santé sont adaptés aux caractéristiques des systèmes d'essai ;<br/><br/>-qu'il existe des registres sur l'examen, la quarantaine, la morbidité, la mortalité, le comportement, ainsi que sur le diagnostic et le traitement des affections des systèmes d'essai animaux et végétaux ou sur d'autres aspects analogues adaptés à chaque système d'essai biologique ;<br/><br/>-que des dispositions sont prévues pour l'élimination satisfaisante des systèmes d'essai à l'issue des essais. </p><p>Eléments d'essai et de référence </p><p>Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose de procédures destinées : i) à s'assurer que la nature, la puissance, la quantité et la composition des éléments d'essai et de référence sont conformes aux prescriptions et ii) à réceptionner et à stocker correctement les éléments d'essai et de référence. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-qu'il existe des registres sur la réception (y compris sur l'identité de la personne qui en est responsable), la manutention, l'échantillonnage, l'utilisation et le stockage des éléments d'essai et de référence ;<br/><br/>-que les récipients des éléments d'essai et de référence sont correctement étiquetés ;<br/><br/>-que les conditions de stockage sont à même de préserver la concentration, la pureté et la stabilité des éléments d'essai et de référence ;<br/><br/>-lorsqu'il y a lieu, que des registres sont tenus pour déterminer l'identité, la pureté, la composition et la stabilité des éléments d'essai et de référence et pour en prévenir la contamination ;<br/><br/>-lorsqu'il y a lieu, qu'il existe des procédures (modes opératoires normalisés) pour la détermination de l'homogénéité et de la stabilité des mélanges contenant des éléments d'essai et de référence ;<br/><br/>-lorsqu'il y a lieu, que les récipients contenant des mélanges (ou des dilutions) des éléments d'essai ou de référence sont étiquetés et des registres sont tenus sur l'homogénéité et la stabilité de leur contenu ;<br/><br/>-si la durée de l'essai est supérieure à quatre semaines, que des échantillons de chaque lot des éléments d'essai et de référence ont été prélevés à des fins d'analyse et qu'ils ont été conservés pendant une durée appropriée ;<br/><br/>-que des procédures sont prévues pour le mélange des éléments de façon à éviter les erreurs d'identification et la contamination réciproque. </p><p>Modes opératoires normalisés </p><p>Objet : déterminer si l'installation d'essais dispose de modes opératoires normalisés écrits pour tous les aspects importants de ses activités, compte tenu du fait qu'il s'agit là d'un des principaux moyens pour la direction de contrôler les activités de l'installation. Ces modes opératoires ont un rapport direct avec les aspects les plus courants des essais menés par l'installation d'essais. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que chaque secteur de l'installation d'essais a un accès immédiat à des exemplaires agréés des modes opératoires normalisés appropriés ;<br/><br/>-qu'il y a des procédures pour la révision et la mise à jour des modes opératoires normalisés ;<br/><br/>-que tout amendement ou changement dans les modes opératoires normalisés a été agréé et daté ;<br/><br/>-que des dossiers chronologiques des modes opératoires normalisés sont tenus à jour ;<br/><br/>-que des modes opératoires normalisés sont disponibles pour les activités suivantes, et éventuellement pour d'autres activités : </p><p>I.-Réception, détermination de l'identité, de la pureté, de la composition et de la stabilité, étiquetage, manutention, échantillonnage, utilisation et stockage des éléments d'essai et de référence ; <br/><br/>II.-Utilisation, entretien, nettoyage, étalonnage et validation des appareils de mesure, des systèmes informatiques et des équipements de régulation des conditions ambiantes ; <br/><br/>III.-Préparation des réactifs et dosage des préparations ; <br/><br/>IV.-Tenue de registres, établissement de rapports, stockage et consultation des registres et rapports ; <br/><br/>V.-Préparation et régulation des conditions ambiantes des zones contenant le système d'essai ; <br/><br/>VI.-Réception, transfert, localisation, caractérisation, identification et entretien des systèmes d'essai ; <br/><br/>VII.-Manipulation des systèmes d'essai avant, pendant et à la fin de l'étude ; <br/><br/>VIII.-Elimination des systèmes d'essai ; <br/><br/>IX.-Utilisation d'agents de lutte contre les parasites et d'agents nettoyants ; <br/><br/>X.-Opérations liées au programme d'assurance qualité. </p><p>Réalisation de l'étude </p><p>Objet : vérifier qu'il existe des plans d'étude écrits et que les plans et le déroulement des études sont en accord avec les principes de BPL. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-que le plan d'étude a été signé par le directeur d'étude ;<br/><br/>-que toutes les modifications apportées au plan d'étude ont été signées et datées par le directeur d'étude ;<br/><br/>-que la date d'agrément du plan de l'étude par le donneur d'ordre a été enregistrée ;<br/><br/>-que les mesures, les observations et les examens sont réalisés conformément au plan d'étude et aux modes opératoires normalisés appropriées ;<br/><br/>-que les résultats de ces mesures, observations et examens ont été enregistrés de manière directe, rapide, précise et lisible et qu'ils ont été signés (ou paraphés) et datés ;<br/><br/>-que toutes les modifications apportées aux données brutes, y compris à celles mises en mémoire sur ordinateur, ne se superposent pas aux mentions précédentes, indiquent la raison, la date de la modification et l'identité de la personne qui y a procédé ;<br/><br/>-que les données obtenues par ordinateur ou mises en mémoire sont identifiées et que les procédures de sauvegarde ou de protection contre les amendements non autorisés sont appropriées ;<br/><br/>-que les systèmes informatiques utilisés dans le cadre de l'étude sont fiables, exacts et ont été validés ;<br/><br/>-que tous les événements imprévus consignés dans les données brutes ont été étudiés et évalués ;<br/><br/>-que les résultats présentés dans les rapports (provisoires ou finals) de l'étude sont concordants et complets et qu'ils reflètent correctement les données brutes. </p><p>Compte rendu des résultats de l'étude </p><p>Objet : vérifier que les rapports finals sont établis en accord avec les principes de BPL. <br/><br/>Lorsqu'il examine un rapport final, l'inspecteur doit vérifier :</p><p>-qu'il est signé et daté par le directeur d'étude pour indiquer qu'il prend la responsabilité de la validité de l'étude et confirme que l'étude a été conduite conformément aux principes de BPL ;<br/><br/>-qu'il est signé et daté par les autres principaux chercheurs, si des rapports émanant des principaux chercheurs dans les disciplines auxquelles l'étude fait appel y sont inclus ;<br/><br/>-qu'une déclaration sur l'assurance qualité figure dans le rapport, qu'elle est signée et datée ;<br/><br/>-que les amendements éventuels ont été apportés par le personnel compétent ;<br/><br/>-que le rapport donne la liste des emplacements dans les " archives " de tous les échantillons, spécimens et données brutes. </p><p>Stockage et conservation des documents </p><p>Objet : déterminer si l'installation a établi des registres et des rapports adéquats et si des dispositions appropriées ont été prises pour assurer le stockage et la conservation en toute sécurité des documents et des matériels. <br/><br/>L'inspecteur doit vérifier :</p><p>-qu'une personne a été désignée comme responsable des archives ;<br/><br/>-les salles " d'archives " servant au stockage des plans d'étude, des données brutes (y compris celles obtenues dans le cadre d'études sur les BPL ayant été interrompues), des rapports finaux, des échantillons et des spécimens, ainsi que des registres sur les qualifications et la formation du personnel ;<br/><br/>-la procédure de consultation du matériel archivé ;<br/><br/>-les procédures qui limitent l'accès aux archives au personnel autorisé et les registres où figure le nom des personnes ayant accès aux données brutes, diapositives, etc. ;<br/><br/>-qu'un inventaire des matériels retirés des archives, ou à l'inverse rentrés est tenu ;<br/><br/>-que les documents et les matériaux sont conservés pendant le temps nécessaire ou approprié et que des mesures sont prises pour éviter qu'ils ne soient perdus ou endommagés par le feu, des conditions ambiantes nocives, etc. </p><p>Vérifications d'études </p><p>En général, les inspections d'installations d'essais comportent, entre autres, des vérifications d'études qui consistent en des examens d'études en cours ou complétées. Des vérifications d'études particulières sont également souvent requises par les autorités réglementaires ; celles-ci peuvent être effectuées indépendamment d'inspections d'installations d'essais. En raison de la grande diversité des études qui peuvent être ainsi vérifiées, il ne convient de donner que des indications d'ordre général, et les inspecteurs et autres personnes prenant part à la vérification devront toujours exercer leur jugement sur la nature et la portée des examens qu'ils effectueront. Leur but doit être de reconstruire l'étude en comparant le rapport final au plan d'étude, aux modes opératoires normalisés, aux données brutes et autres documents archivés. Dans certains cas, les inspecteurs peuvent avoir besoin de l'aide d'experts pour mener efficacement une vérification d'étude-par exemple, lorsqu'ils doivent examiner au microscope des coupes de tissus. <br/><br/>Lorsqu'il effectue une vérification d'étude, l'inspecteur doit :</p><p>-obtenir le nom, la description des tâches et le résumé de la formation et de l'expérience de certains membres du personnel engagés dans l'étude ou les études, tels que le directeur d'étude et les principaux chercheurs ;<br/><br/>-s'assurer qu'il existe un nombre suffisant de personnes formées dans les domaines se rapportant à l'étude ou aux études entreprises ;<br/><br/>-déterminer les différents appareils ou équipements spéciaux utilisés dans l'étude et examiner les registres relatifs à la calibration, à l'entretien et au service de ces équipements ;<br/><br/>-examiner les registres relatifs à la stabilité des éléments d'essai, aux analyses de ces éléments et des préparations, aux analyses d'aliments ;<br/><br/>-essayer de déterminer, dans la mesure du possible à travers un entretien, les tâches dévolues à des personnes choisies participant à l'étude, pour savoir si ces personnes ont disposé de suffisamment de temps pour accomplir les tâches qui leur étaient assignées dans le plan d'étude ;<br/><br/>-se procurer des exemplaires de tous les documents décrivant les procédures de contrôle ou faisant partie intégrante de l'étude, notamment : </p><p>I.-Le plan de l'étude ; <br/><br/>II.-Les modes opératoires normalisés en vigueur à l'époque où l'étude a été faite ; <br/><br/>III.-Les registres, carnets de laboratoire, dossiers, fiches de travail, sorties d'imprimante, etc. ; la vérification des calculs, le cas échéant ; <br/><br/>IV.-Le rapport final. <br/><br/>Dans les études pour lesquelles des animaux (par exemple des rongeurs et d'autres mammifères) sont utilisés, l'inspecteur doit examiner ce qu'il advient d'un certain pourcentage d'animaux depuis leur arrivée à l'installation d'essais jusqu'à leur autopsie. Il doit accorder une attention particulière aux dossiers concernant :</p><p>-le poids corporel des animaux, les quantités d'eau et d'aliments ingérées, la préparation et l'administration des doses, etc. ;<br/><br/>-les observations cliniques et les résultats d'autopsie ;<br/><br/>-les examens biologiques ;<br/><br/>-la pathologie. </p><p>Fin de l'inspection ou de la vérification d'étude </p><p>A la fin de l'inspection, l'équipe d'inspection discute ses observations et ses conclusions avec les représentants de l'installation d'essai, au cours d'une réunion de clôture. <br/><br/>A l'issue de cette inspection un rapport est établi et transmis à l'installation d'essai et au Comité français d'accréditation. Ce rapport d'inspection se compose de fiches de non-conformité et de conclusions générales et techniques quant au respect des principes de BPL par l'installation. Les fiches de non-conformité présentent les écarts au référentiel des principes de BPL et les propositions d'actions correctives formulées par l'installation pour remédier à ces écarts. <br/><br/>Si une inspection fait apparaître un écart majeur par rapport aux principes des BPL, susceptible de compromettre l'intégrité ou l'authenticité de l'étude vérifiée, ou d'autres études réalisées dans l'installation, il est clairement notifié dans le rapport d'inspection remis à l'installation d'essai et au Comité français d'accréditation. <br/><br/>Les mesures prises par le Comité français d'accréditation dépendront de la nature et de l'ampleur du manquement au respect des principes des BPL. <br/><br/>Après l'inspection de l'installation d'essai, un certificat d'évaluation de conformité aux principes BPL est établi, il indique notamment la date d'inspection et le statut de conformité de l'installation. <br/><br/>Lorsqu'une vérification d'étude a été réalisée à la demande d'une autorité de contrôle compétente, un compte rendu complet est établi et adressé à cette autorité concernée par le Comité français d'accréditation.</p>
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ANNEXES
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ANNEXES
<p>Conformément au I de l'article 6 du décret n° 2021-662 du 26 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er juin 2021.</p>
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Code de l'environnement, art. Annexe II à l'article D523-8
Code de l'environnement
PRINCIPES DE L'OCDE DE BONNES PRATIQUES DE LABORATOIRE (BPL) Section I : Introduction Les principes de bonnes pratiques de laboratoire (BPL) adoptés par le Conseil de l'OCDE en 1981, en annexe à la décision du Conseil relative à l'acceptation mutuelle des données pour l'évaluation des produits chimiques (C [81] 30 final), ont été révisés et mis à jour par le présent document. Les présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire ont pour objet de promouvoir l'obtention de données d'essai de qualité. Une qualité comparable des données d'essai est la base même de l'acceptation mutuelle de ces données par les pays. Si chaque pays peut se fier sans réserve aux données d'essais obtenues dans d'autres pays, il sera possible d'éviter une répétition des essais et donc d'économiser du temps et des ressources. L'application de ces principes devrait contribuer à empêcher la création d'obstacles techniques aux échanges et améliorer encore la protection de la santé humaine et de l'environnement. 1. Champ d'application Les présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire devront s'appliquer aux essais de sécurité non cliniques pratiqués sur des éléments contenus dans des pesticides, des additifs pour l'alimentation humaine et animale et des produits chimiques industriels. Ces éléments soumis à des essais sont souvent des produits chimiques de synthèse, mais peuvent avoir une origine naturelle ou biologique et être des organismes vivants dans certaines circonstances. Les essais effectués sur ces éléments visent à fournir des données sur leurs propriétés et/ ou leur innocuité du point de vue de la santé humaine et/ ou de l'environnement. Les études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement couvertes par les principes de bonnes pratiques de laboratoire comprennent les recherches effectuées au laboratoire, en serre et sur le terrain. Sauf dérogation prévue par des dispositions particulières, les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire s'appliquent à toutes les études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement requises par la réglementation à des fins d'homologation ou d'autorisation de pesticides, d'additifs pour l'alimentation humaine et animale, ainsi qu'aux fins de la réglementation de produits chimiques industriels. 2. Terminologie 2.1. Bonnes pratiques de laboratoire Les bonnes pratiques de laboratoire forment un système de garantie de qualité portant sur le mode d'organisation des études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement et sur les conditions dans lesquelles ces études sont planifiées, réalisées, contrôlées, enregistrées, archivées et diffusées. 2.2. Termes relatifs à l'organisation d'une installation d'essai 1. L'installation d'essai comprend les personnes, les locaux et les équipements qui sont nécessaires à la réalisation de l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement. Pour les études multisites, réalisées sur plusieurs sites, l'installation d'essai comprend le site où se trouve le directeur de l'étude et tous les autres sites d'essai, qui peuvent être considérés individuellement ou collectivement comme des installations d'essai. 2. Le site d'essai comprend le ou les emplacements sur lesquels une ou des phases d'une étude donnée sont réalisées. 3. La direction de l'installation d'essai comprend la ou les personnes investies de l'autorité et de la responsabilité officielle de l'organisation et du fonctionnement de l'installation d'essai, conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. 4. La direction du site d'essai comprend la ou les personnes (si on en a désigné) chargées d'assurer que la ou les phases de l'étude, dont elles sont responsables, se déroulent conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. 5. Le donneur d'ordre est la personne morale qui commande, parraine ou soumet une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement. 6. Le directeur de l'étude est la personne responsable de la conduite générale de l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement. 7. Le responsable principal des essais est la personne qui, dans le cas d'une étude multisites, exerce, au nom du directeur de l'étude, des responsabilités bien définies pour les phases de l'étude qui lui sont déléguées. Le directeur de l'étude ne peut déléguer au ou aux responsables principaux des essais sa responsabilité de la conduite générale de l'étude, s'agissant notamment d'approuver le plan de l'étude, avec ses amendements, et le rapport final, et de veiller au respect de tous les principes pertinents de bonnes pratiques de laboratoire. 8. Le programme d'assurance qualité est un système précis, englobant le personnel correspondant, qui est indépendant de la conduite de l'étude et vise à donner à la direction de l'installation d'essai l'assurance que les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire sont bien respectés. 9. Les modes opératoires normalisés sont des modes opératoires étayés par des documents qui décrivent la façon de réaliser des essais ou travaux dont le détail ne figure pas normalement dans le plan de l'étude ou dans les lignes directrices pour les essais. 10. Le schéma directeur (plan chronologique des études) est une compilation des informations devant aider à l'évaluation de la charge de travail et au suivi des études réalisées dans une installation d'essai. 2.3. Termes relatifs à l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement 1. Une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement, appelée simplement " étude " ci-après, consiste en une expérience ou un ensemble d'expériences au cours desquelles on examine un élément d'essai, au laboratoire ou dans l'environnement, en vue d'obtenir sur ses propriétés et/ ou sur sa sécurité des données destinées à être soumises aux autorités réglementaires compétentes. 2. Une étude à court terme est une étude de courte durée réalisée avec des techniques courantes, largement utilisées. 3. Le plan de l'étude est un document qui définit les objectifs de l'étude et les dispositifs expérimentaux nécessaires à son déroulement, avec tout amendement éventuel. 4. Un amendement au plan de l'étude est une modification apportée délibérément à ce plan après la date du début de l'étude. 5. Une déviation du plan de l'étude est un écart non délibéré à ce plan, survenant après la date du début de l'étude. 6. Le système d'essai désigne tout système biologique, chimique ou physique, ou toute combinaison de ceux-ci, qui est utilisé dans une étude. 7. Les données brutes représentent l'ensemble des comptes rendus et des documents originaux de l'installation d'essai ou des copies conformes de ceux-ci, qui résultent des observations et des travaux originaux réalisés dans le cadre d'une étude. Les données brutes peuvent aussi comporter, par exemple, des photographies, des copies sur microfilm ou sur microfiche, des données sur support informatique, des relevés d'observations sur cassette, des enregistrements automatiques de données ou tout autre moyen de conservation de données réputé capable d'assurer un stockage des informations en toute sécurité pour une certaine durée, comme indiqué au paragraphe 10 de la section II ci-dessous. 8. Un spécimen désigne tout matériau prélevé dans un système d'essai pour examen, analyse ou conservation. 9. La date du commencement des expériences est la date à laquelle les premières données particulières à l'étude sont obtenues. 10. La date de la fin des expériences est la dernière date à laquelle des données provenant de l'étude sont obtenues. 11. La date du début de l'étude est la date à laquelle le directeur de l'étude signe le plan de l'étude. 12. La date de la fin de l'étude est la date à laquelle le directeur de l'étude signe le rapport final. 2.4. Termes relatifs à l'élément d'essai 1. Un élément d'essai est un article qui fait l'objet d'une étude. 2. Un élément de référence (" élément de contrôle ") représente tout article utilisé en vue de fournir une base de comparaison avec l'élément d'essai. 3. Un lot représente une quantité déterminée d'un élément d'essai ou de référence qui est produite au cours d'un cycle de fabrication bien défini de façon qu'elle présente normalement un caractère uniforme et qui doit être désignée comme telle. 4. Un véhicule représente tout agent dont on se sert comme milieu porteur pour mélanger, disperser ou solubiliser l'élément d'essai ou de référence en vue de faciliter son administration ou son application au système d'essai. Section II : Principes de bonnes pratiques de laboratoire 1. Organisation et personnel de l'installation d'essai 1.1. Responsabilités de la direction de l'installation d'essai 1. La direction de toute installation d'essai doit veiller au respect des présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire dans l'installation et s'assurer de la bonne exécution, chez tout sous-traitant dont l'activité concerne une partie de l'étude, des tâches nécessaires à ce respect. 2. Elle doit, à tout le moins : a) S'assurer de l'existence d'une déclaration qui désigne la ou les personnes exerçant, dans une installation d'essai, les responsabilités de gestion telles qu'elles sont définies par les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ; b) S'assurer qu'un nombre suffisant de personnes qualifiées, ainsi que d'installations, équipements et matériaux appropriés, sont disponibles pour que l'étude se déroule en temps voulu et de façon adéquate ; c) Veiller à la tenue d'un dossier contenant les qualifications, la formation, l'expérience et la description des tâches de toutes les personnes de niveau professionnel et technique ; d) Veiller à ce que le personnel comprenne clairement les tâches qu'il doit remplir et, lorsqu'il y a lieu, le former à ces tâches ; e) Veiller à ce que des modes opératoires normalisés pertinents et techniquement valides soient définis et suivis, et approuver tout mode opératoire normalisé nouveau ou révisé ; f) Veiller à l'existence d'un programme d'assurance qualité doté d'un personnel spécifiquement affecté et vérifier que la responsabilité de l'assurance qualité est assumée conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ; g) Vérifier que, pour chaque étude, une personne possédant les qualifications, la formation et l'expérience requises soit nommée directeur de l'étude par la direction, avant le début de l'étude. Le remplacement du directeur de l'étude doit se faire conformément à des procédures établies et doit être étayé par des documents ; h) Vérifier, dans le cas d'une étude multisites, qu'un responsable principal des essais possédant la formation, les qualifications et l'expérience requises est désigné, s'il y a lieu, pour superviser la ou les phases de l'étude qui lui sont déléguées. Le remplacement d'un responsable principal des essais doit se faire conformément à des procédures établies et doit être étayé par des documents ; i) Veiller à ce que le directeur de l'étude approuve le plan de l'étude en toute connaissance de cause ; j) Vérifier que le directeur de l'étude a mis le plan de l'étude approuvé à la disposition du personnel chargé de l'assurance qualité ; k) Veiller au maintien d'un fichier chronologique de tous les modes opératoires normalisés ; l) S'assurer qu'une personne est désignée comme responsable de la gestion des archives ; m) Veiller au maintien d'un schéma directeur ; n) Veiller à ce que les fournitures reçues par l'installation d'essai remplissent les conditions nécessaires à leur utilisation dans une étude ; o) Vérifier, dans le cas d'une étude multisites, qu'il existe un système transparent de communication entre le directeur de l'étude, le ou les responsables principaux des essais, les responsables du ou des programmes d'assurance qualité et le personnel de l'étude ; p) Vérifier que les éléments d'essai et les éléments de référence sont correctement caractérisés ; q) Instaurer des procédures garantissant que les systèmes informatiques conviennent à l'objectif recherché et qu'ils sont validés, utilisés et entretenus conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. 3. Lorsqu'une ou plusieurs phases d'une étude se déroulent sur un site d'essai, la direction du site (si on en a désigné une) assumera les responsabilités décrites précédemment, à l'exception de celles qui figurent aux points 1.1.2 (g, i, j et o). 1.2. Responsabilités du directeur de l'étude 1. Le directeur de l'étude est seul en charge du contrôle de l'étude et assume la responsabilité de la conduite générale de l'étude et de l'établissement du rapport final. 2. Le directeur de l'étude est notamment investi des responsabilités suivantes, dont la liste n'est pas limitative. Il doit : a) Approuver, par une signature datée, le plan de l'étude et tout amendement qui lui serait apporté ; b) Veiller à ce que le personnel chargé de l'assurance qualité dispose en temps utile d'une copie du plan de l'étude et de tout amendement éventuel et communiquer de façon efficace avec le personnel chargé de l'assurance qualité en fonction des besoins du déroulement de l'étude ; c) S'assurer que le personnel qui réalise l'étude dispose bien des plans de l'étude, avec leurs amendements et les modes opératoires normalisés ; d) Vérifier que le plan de l'étude et le rapport final dans le cas d'une étude multisites décrivent et définissent le rôle de chaque responsable principal des essais et de chaque site ou installation d'essai intervenant dans le déroulement de l'étude ; e) Veiller au respect des procédures décrites dans le plan de l'étude, évaluer et répertorier l'incidence de toute déviation du plan sur la qualité et l'intégrité de l'étude, et prendre des mesures correctives appropriées, le cas échéant ; constater les déviations par rapport aux modes opératoires normalisés au cours de la réalisation de l'étude ; f) Veiller à ce que toutes les données brutes obtenues soient pleinement étayées par des documents et enregistrées ; g) Vérifier que les systèmes informatiques utilisés dans l'étude ont été validés ; h) Signer et dater le rapport final afin d'indiquer qu'il accepte la responsabilité de la validité des données et préciser dans quelle mesure l'étude respecte les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ; i) Veiller à ce que le plan de l'étude, le rapport final, les données brutes et les pièces justificatives soient transférés aux archives après achèvement (conclusion comprise) de l'étude. 1.3. Responsabilités du responsable principal des essais Le responsable principal des essais s'assurera que les phases de l'étude qui lui sont déléguées se déroulent conformément aux principes applicables de bonnes pratiques de laboratoire. 1.4. Responsabilités du personnel de l'étude 1. Tout le personnel participant à la réalisation de l'étude doit être bien informé des parties des principes de bonnes pratiques de laboratoire applicables à sa participation à l'étude. 2. Le personnel de l'étude aura accès au plan de l'étude et aux modes opératoires normalisés qui s'appliquent à sa participation à l'étude. Il lui incombe de respecter les instructions données dans ces documents. Toute déviation par rapport à ces instructions doit être étayée par des documents et signalée directement au directeur de l'étude ou, le cas échéant, au ou aux responsables principaux des essais. 3. Il incombe à tout le personnel de l'étude d'enregistrer les données brutes de manière rapide et précise, conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire, et d'assumer la responsabilité de la qualité de ces données. 4. Le personnel de l'étude doit prendre les précautions d'hygiène nécessaires pour réduire au minimum le risque auquel il est exposé et pour assurer l'intégrité de l'étude. Il doit avertir les personnes compétentes de tout état de santé ou affection dont il a connaissance et qui peut influer sur l'étude, de façon que les membres du personnel concernés puissent être exclus des opérations où leur intervention pourrait nuire à l'étude. 2. Programme d'assurance qualité 2.1. Généralités 1. L'installation d'essai doit avoir un programme d'assurance qualité faisant appel à tout document utile, qui permette de vérifier que les études sont réalisées conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. 2. Le programme d'assurance qualité doit être confié à une ou à des personnes, désignées par la direction et directement responsables devant celle-ci, qui ont l'expérience des méthodes d'essai. 3. Ces personnes ne doivent pas participer à la réalisation de l'étude visée par le programme. 2.2. Responsabilités du personnel chargé de l'assurance qualité Le personnel chargé de l'assurance qualité est responsable des tâches suivantes, dont la liste n'est pas limitative : a) Conserver des copies de tous les plans d'étude et modes opératoires normalisés approuvés qui sont utilisés dans l'installation d'essai et avoir accès à un exemplaire à jour du schéma directeur ; b) Vérifier que le plan de l'étude contient les informations nécessaires au respect des présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. Cette vérification devra être étayée par des documents ; c) Procéder à des inspections pour établir si toutes les études se déroulent conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. Des inspections doivent également établir si des plans d'étude et des modes opératoires normalisés ont été mis à la disposition du personnel d'étude et sont respectés. Ces inspections peuvent être de trois types, comme le précisent les modes opératoires normalisés du programme d'assurance qualité : -inspections portant sur l'étude ; -inspections portant sur l'installation ; -inspections portant sur le procédé. Les comptes rendus de ces inspections doivent être conservés ; d) Examiner les rapports finals afin de confirmer que les méthodes, les modes opératoires et les observations sont fidèlement et entièrement décrits et que les résultats consignés reflètent de façon exacte et complète les données brutes des études ; e) Rendre compte promptement par écrit de tout résultat d'inspection à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais et aux directions respectives, le cas échéant ; f) Rédiger et signer une déclaration, qui sera insérée dans le rapport final et précisera la nature des inspections et les dates auxquelles elles ont eu lieu, y compris la ou les phases de l'étude inspectées, ainsi que les dates auxquelles les résultats des inspections ont été communiqués à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais, le cas échéant. Cette déclaration servira, en outre, à confirmer que le rapport final reflète les données brutes. 3. Installations 3.1. Généralités 1. Par ses dimensions, sa construction et sa localisation, l'installation d'essai doit répondre aux exigences de l'étude et permettre de réduire au minimum les perturbations qui pourraient altérer la validité de l'étude. 2. L'agencement de l'installation d'essai doit permettre une séparation suffisante des différentes activités, de manière à assurer une exécution correcte de chaque étude. 3.2. Installations relatives au système d'essai 1. L'installation d'essai doit comporter un nombre suffisant de salles ou de locaux pour assurer la séparation des systèmes d'essai et le confinement des projets utilisant des substances ou des organismes connus pour être ou suspectés d'être biologiquement dangereux. 2. L'installation d'essai doit disposer de salles ou de locaux appropriés pour le diagnostic, le traitement et le contrôle des maladies, de sorte que les systèmes d'essai ne subissent pas un degré inacceptable de détérioration. 3. L'installation d'essai doit disposer de salles ou d'aires de stockage en suffisance pour les fournitures et pour les équipements. Les salles ou aires de stockage doivent être séparées des salles ou locaux accueillant les systèmes d'essai et suffisamment protégées contre l'infestation, la contamination et/ ou la détérioration. 3.3. Installations de manutention des éléments d'essai et de référence 1. Pour éviter une contamination ou des mélanges, il doit exister des salles ou des locaux distincts pour la réception et le stockage des éléments d'essai et de référence ainsi que pour le mélange des éléments d'essai avec un véhicule. 2. Les salles ou aires de stockage des éléments d'essai doivent être séparées des salles ou locaux abritant les systèmes d'essai. Elles doivent permettre le maintien de l'identité, de la concentration, de la pureté et de la stabilité et assurer un stockage sûr des substances dangereuses. 3.4. Salles d'archives Il faut prévoir des salles d'archives pour le stockage et la consultation en toute sécurité des plans d'étude, des données brutes, des rapports finals, des échantillons, des éléments d'essai et de référence et des spécimens. La conception technique et les conditions de l'archivage doivent protéger le contenu contre toute détérioration indue. 3.5. Evacuation des déchets La manutention et l'évacuation des déchets doivent s'effectuer de manière à ne pas mettre en péril l'intégrité des études. Il faut pour cela disposer d'installations permettant de collecter, de stocker et d'évacuer les déchets de façon appropriée, et définir des procédures de décontamination et de transport. 4. Appareils, matériaux et réactifs 1. Les appareils, notamment les systèmes informatiques validés, utilisés pour l'obtention, le stockage et la consultation des données et pour la régulation des facteurs d'environnement qui interviennent dans l'étude doivent occuper un emplacement correct, être de conception appropriée et avoir une capacité suffisante. 2. Les appareils utilisés dans une étude doivent être périodiquement inspectés, nettoyés, entretenus et étalonnés conformément aux modes opératoires normalisés. Il faut tenir un relevé de ces activités. L'étalonnage doit être traçable aux étalons nationaux ou au système international d'unités (SI), s'il y a lieu. 3. Les appareils et matériaux utilisés dans une étude ne doivent pas interférer de façon préjudiciable avec les systèmes d'essai. 4. Il faut étiqueter les produits chimiques, réactifs et solutions et en mentionner la nature (avec la concentration, le cas échéant), la date d'expiration et les instructions particulières pour le stockage. Il faut disposer d'informations sur l'origine, la date de préparation et la stabilité. La date d'expiration peut être prorogée sur la base d'une évaluation ou d'une analyse étayée par des documents. 5. Systèmes d'essai 5.1. Physiques et chimiques 1. Les appareils utilisés pour l'obtention de données chimiques et physiques doivent occuper un emplacement correct, être de conception appropriée et avoir une capacité suffisante. 2. L'intégrité des systèmes d'essai physiques et chimiques doit être vérifiée. 5.2. Biologiques 1. Il faut créer et maintenir des conditions convenables pour le stockage, le logement, la manipulation et l'entretien des systèmes d'essai biologiques, afin de s'assurer de la qualité des données. 2. Les systèmes d'essai animaux et végétaux récemment reçus doivent être isolés jusqu'à ce que leur état sanitaire ait été évalué. Si l'on observe une mortalité ou une morbidité anormale, le lot considéré ne doit pas être utilisé dans les études et être, s'il y a lieu, détruit dans le respect des règles d'humanité. Au commencement de la phase expérimentale d'une étude, les systèmes d'essai doivent être exempts de toute maladie ou symptôme qui pourrait interférer avec l'objectif ou le déroulement de l'étude. Des sujets d'essai qui tombent malades ou sont blessés au cours d'une étude doivent être isolés et soignés, si besoin est, pour préserver l'intégrité de l'étude. Tout diagnostic et traitement de toute maladie, avant ou pendant une étude, doit être consigné. 3. Il faut tenir des registres mentionnant l'origine, la date d'arrivée et l'état à l'arrivée des systèmes d'essai. 4. Les systèmes d'essai biologiques doivent être acclimatés à l'environnement d'essai pendant une période suffisante avant la première administration ou application de l'élément d'essai ou de référence. 5. Tous les renseignements nécessaires à une identification correcte des systèmes d'essai doivent figurer sur leur logement ou leur récipient. Chaque système d'essai susceptible d'être extrait de son logement ou de son récipient pendant le déroulement de l'étude doit porter dans la mesure du possible des marques d'identification appropriées. 6. Pendant leur utilisation, les logements ou récipients des systèmes d'essai doivent être nettoyés et désinfectés à intervalles appropriés. Toute matière venant au contact d'un système d'essai ne doit pas contenir de contaminants à des concentrations qui interféreraient avec l'étude. La litière des animaux doit être changée selon les impératifs de bonnes pratiques d'élevage. L'utilisation d'agents antiparasitaires doit être explicitée. 7. Les systèmes d'essai utilisés dans des études sur le terrain doivent être disposés de façon à éviter que la dispersion de produits épandus et l'utilisation antérieure de pesticides ne viennent interférer avec l'étude. 6. Eléments d'essai et de référence 6.1. Réception, manutention, échantillonnage et stockage 1. Il faut tenir des registres mentionnant la caractérisation des éléments d'essai et de référence, la date de réception, la date d'expiration et les quantités reçues et utilisées dans les études. 2. Il faut définir des méthodes de manipulation, d'échantillonnage et de stockage qui assurent le maintien de l'homogénéité et de la stabilité dans toute la mesure du possible et évitent une contamination ou un mélange. 3. Les récipients de stockage doivent porter des renseignements d'identification, la date d'expiration et les instructions particulières de stockage. 6.2. Caractérisation 1. Tout élément d'essai et de référence doit être identifié de façon appropriée (code, numéro d'immatriculation du Chemical Abstracts Service [numéro du CAS], nom, paramètres biologiques, par exemple). 2. Pour chaque étude, il faut connaître la nature exacte des éléments d'essai ou de référence, notamment le numéro du lot, la pureté, la composition, les concentrations ou d'autres caractéristiques qui permettent de définir chaque lot de façon appropriée. 3. Lorsque l'élément d'essai est fourni par le donneur d'ordre, il doit exister un mécanisme, défini en coopération par le donneur d'ordre et l'installation d'essai, qui permet de vérifier l'identité de l'élément d'essai soumis à l'étude. 4. Pour toutes les études, il faut connaître la stabilité des éléments d'essai et de référence dans les conditions de stockage et d'essai. 5. Si l'élément d'essai est administré ou appliqué dans un véhicule, il faut déterminer l'homogénéité, la concentration et la stabilité de l'élément d'essai dans ce véhicule. Pour les éléments d'essai utilisés dans les études sur le terrain (mélanges en réservoir, par exemple) ces informations peuvent être obtenues grâce à des expériences distinctes en laboratoire. 6. Un échantillon de chaque lot de l'élément d'essai sera conservé à des fins d'analyse pour toutes les études, à l'exception des études à court terme. 7. Modes opératoires normalisés 1. Une installation d'essai doit posséder des modes opératoires normalisés écrits, approuvés par la direction de l'installation, qui doivent assurer la qualité et l'intégrité des données obtenues par cette installation. Les révisions des modes opératoires normalisés doivent être approuvées par la direction de l'installation d'essai. 2. Chaque section ou zone distincte de l'installation d'essai doit avoir un accès immédiat aux modes opératoires normalisés correspondant aux travaux qui s'y effectuent. Des ouvrages, méthodes d'analyse, articles et manuels publiés peuvent servir de compléments à des modes opératoires normalisés. 3. Les déviations par rapport aux modes opératoires normalisés relatifs à l'étude doivent être étayées par des documents et reconnues comme applicables par le directeur de l'étude, ainsi que par le ou les responsables principaux des essais, le cas échéant. 4. On doit disposer de modes opératoires normalisés pour les catégories suivantes d'activités de l'installation d'essai, dont la liste n'est pas limitative. Les tâches précises mentionnées sous chaque rubrique visée ci-après doivent être considérées comme des exemples : 1. Eléments d'essai et de référence : Réception, identification, étiquetage, manutention, échantillonnage et stockage. 2. Appareils, matériaux et réactifs : a) Appareils ; Utilisation, entretien, nettoyage et étalonnage. b) Systèmes informatiques : Validation, exploitation, entretien, sécurité, maîtrise des modifications et sauvegarde. c) Matériaux, réactifs et solutions : Préparation et étiquetage. 3. Enregistrement des données, établissement des rapports, stockage et consultation des données : Codage des études, collecte des données, établissement des rapports, systèmes d'indexation, exploitation des données, y compris l'emploi de systèmes informatisés. 4. Système d'essai (lorsqu'il y a lieu) : a) Préparation du local et conditions d'ambiance pour le système d'essai ; b) Méthodes de réception, de transfert, de mise en place correcte, de caractérisation, d'identification et d'entretien du système d'essai ; c) Préparation du système d'essai, observations et examens avant, pendant et à la conclusion de l'étude ; d) Manipulation des individus appartenant au système d'essai qui sont trouvés mourants ou morts au cours de l'étude. e) Collecte, identification et manipulation de spécimens, y compris l'autopsie et l'histopathologie ; f) Installation et disposition de systèmes d'essai sur des parcelles expérimentales ; g) Méthodes d'élimination des déchets. 5. Mécanismes d'assurance qualité : Affectation du personnel chargé de l'assurance qualité à la planification, l'établissement du calendrier, la réalisation, l'explication et la notification des inspections. 8. Réalisation de l'étude 8.1. Plan de l'étude 1. Pour chaque étude, il convient d'établir un plan écrit avant le début des travaux. Le plan de l'étude doit être approuvé par le directeur de l'étude, qui le date et le signe, et sa conformité aux BPL doit être vérifiée par le personnel d'assurance qualité comme indiqué au point 2.2 b ci-dessus. Ce plan doit également être approuvé par la direction de l'installation d'essai et le donneur d'ordre. 2. a) Les amendements apportés au plan de l'étude doivent être justifiés et approuvés par le directeur de l'étude, qui les date et les signe, puis conservés avec le plan de l'étude ; b) Les déviations du plan de l'étude doivent être décrites, expliquées, déclarées et datées en temps utile par le directeur de l'étude et par le ou les responsables principaux des essais, puis conservées avec les données brutes de l'étude. 3. Pour les études à court terme, on peut utiliser un plan général d'étude accompagné d'un complément spécifique de l'étude considérée. 8.2. Contenu du plan de l'étude Le plan de l'étude doit comporter les renseignements suivants, dont la liste n'est pas limitative : 1. Identification de l'étude, de l'élément d'essai et de l'élément de référence : a) Un titre descriptif ; b) Un exposé précisant la nature et l'objet de l'étude ; c) L'identification de l'élément d'essai par un code ou par un nom (IUPAC, numéro du CAS, paramètres biologiques, etc.) ; d) L'élément de référence à utiliser. 2. Renseignements relatifs au donneur d'ordre et à l'installation d'essai : a) Le nom et l'adresse du donneur d'ordre ; b) Le nom et l'adresse de toute installation d'essai et de tout site d'essai concernés ; c) Le nom et l'adresse du directeur de l'étude ; d) Le nom et l'adresse du ou des responsables principaux des essais, et la ou les phases de l'étude déléguées par le directeur de l'étude au ou aux responsables principaux des essais. 3. Dates : a) La date de l'approbation du plan de l'étude par apposition de la signature du directeur de l'étude. La date de l'approbation du plan de l'étude par apposition de la signature de la direction de l'installation d'essai et du donneur d'ordre ; b) Les dates proposées pour le début et la fin de l'expérimentation. 4. Méthodes d'essai : L'indication de la ligne directrice de l'OCDE pour les essais ou d'une autre ligne directrice ou méthode à utiliser. 5. Points particuliers (lorsqu'il y a lieu) : a) La justification du choix du système d'essai ; b) La caractérisation du système d'essai, c'est-à-dire l'espèce, la race, la variété, l'origine, le nombre d'individus, la gamme de poids, le sexe, l'âge et autres informations pertinentes ; c) La méthode d'administration et les raisons de son choix ; d) Les taux de dose et/ ou les concentrations, ainsi que la fréquence et la durée de l'administration ou de l'application ; e) Des renseignements détaillés sur la conception de l'expérience, qui comprennent une description du déroulement chronologique de l'étude, de tous les matériaux, méthodes et conditions, de la nature et de la fréquence des analyses, des mesures, des observations et des examens à réaliser, ainsi que des méthodes statistiques à utiliser (le cas échéant). 6. Enregistrements et comptes rendus : La liste des enregistrements et des comptes rendus qu'il faut conserver. 8.3. Réalisation de l'étude 1. Il faut donner à chaque étude une identification qui lui soit propre. Tous les éléments relatifs à une étude donnée doivent porter cette identification. Les spécimens de l'étude doivent être identifiés de façon à confirmer leur origine. Cette identification doit permettre la traçabilité, en tant que de besoin, du spécimen et de l'étude. 2. L'étude doit se dérouler conformément au plan arrêté. 3. Toutes les données obtenues au cours de la réalisation de l'étude doivent être enregistrées de manière directe, rapide, précise et lisible par la personne qui les relève. Les relevés de données doivent être signés ou paraphés et datés. 4. Toute modification des données brutes doit être consignée de façon à ne pas cacher la mention précédente ; il faut indiquer la raison du changement avec la date, la signature ou le paraphe de la personne qui y procède. 5. Les données obtenues directement sous forme d'entrée informatique doivent être identifiées comme telles lors de l'introduction des données par la ou les personnes responsables de la saisie directe. La conception du système informatique doit toujours permettre la rétention de l'intégralité des vérifications à rebours de façon à montrer toutes les modifications apportées aux données sans cacher la mention initiale. Il doit être possible d'associer toutes les modifications apportées aux données avec les personnes y ayant procédé grâce, par exemple, à des signatures électroniques mentionnant la date et l'heure. Les raisons des modifications seront mentionnées. 9. Etablissement du rapport sur les résultats de l'étude 9.1. Généralités 1. Il faut établir un rapport final pour chaque étude. Pour les études à court terme, un rapport final normalisé pourra être préparé et s'accompagner d'un complément particulier à l'étude. 2. Les responsables principaux des essais ou les scientifiques participant à l'étude doivent signer et dater leurs rapports. 3. Le directeur de l'étude doit signer et dater le rapport final afin d'indiquer qu'il assume la responsabilité de la validité des données. Le degré de conformité avec les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire doit être indiqué. 4. Les corrections et additions apportées à un rapport final doivent se présenter sous forme d'amendements. Ces amendements doivent préciser clairement la raison des corrections ou des additions et être signés et datés par le directeur de l'étude. 5. La remise en forme du rapport final pour se conformer aux conditions de soumission imposées par une autorité nationale réglementaire ou chargée de l'homologation ne constitue pas une correction, une addition ou un amendement à ce rapport final. 9.2. Contenu du rapport final Le rapport final doit donner les renseignements suivants, sans se limiter à ceux-ci : 1. Identification de l'étude et des éléments d'essai et de référence : a) Un titre descriptif ; b) L'identification de l'élément d'essai par un code ou par un nom (IUPAC, numéro du CAS, paramètres biologiques, etc.) ; c) L'identification de l'élément de référence par un nom ; d) La caractérisation de l'élément d'essai, notamment sa pureté, sa stabilité et son homogénéité. 2. Renseignements relatifs au donneur d'ordre et à l'installation d'essai : a) Le nom et l'adresse du donneur d'ordre ; b) Le nom et l'adresse de chaque installation et site d'essai concernés ; c) Le nom et l'adresse du directeur de l'étude ; d) Le nom et l'adresse du ou des responsables principaux des essais et les phases de l'étude qui leur sont déléguées, le cas échéant ; e) Le nom et l'adresse des scientifiques ayant fourni des comptes rendus pour le rapport final. 3. Dates : Les dates de début et d'achèvement de l'expérimentation. 4. Déclaration : Une déclaration sur le programme d'assurance qualité énumérant les types d'inspections réalisées et leurs dates, y compris la ou les phases inspectées, ainsi que les dates auxquelles chacun des résultats des inspections a été communiqué à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais, le cas échéant. Cette déclaration servira, en outre, à confirmer que le rapport final reflète les données brutes. 5. Description des matériaux et des méthodes d'essai : a) Une description des méthodes et des matériaux utilisés ; b) L'indication de la ligne directrice de l'OCDE pour les essais, ou d'une autre ligne directrice ou méthode. 6. Résultats : a) Un résumé des résultats ; b) Toutes les informations et les données demandées par le plan de l'étude ; c) Un exposé des résultats, comprenant les calculs et les déterminations d'intérêt statistique ; d) Une évaluation et un examen des résultats et, s'il y a lieu, des conclusions. 7. Stockage : Le lieu où le plan de l'étude, les échantillons des éléments d'essai et de référence, les spécimens, les données brutes, ainsi que le rapport final doivent être conservés. 10. Stockage et conservation des archives et des matériaux 10.1. Seront conservés dans les archives pendant la période de dix ans : a) Le plan de l'étude, les données brutes, les échantillons des éléments d'essai et de référence, les spécimens et le rapport final de chaque étude ; b) Des rapports sur toutes les inspections réalisées conformément au programme d'assurance qualité, ainsi que les schémas directeurs ; c) Les relevés des qualifications, de la formation, de l'expérience et des descriptions des tâches du personnel ; d) Des comptes rendus et des rapports relatifs à l'entretien et à l'étalonnage de l'équipement ; e) Les documents relatifs à la validation des systèmes informatiques ; f) Le dossier chronologique de tous les modes opératoires normalisés ; g) Des comptes rendus de surveillance de l'environnement. Au-delà de cette période, l'élimination définitive de tout matériel d'étude doit être étayée par des documents. Lorsque des échantillons des éléments d'essai et de référence et des spécimens sont éliminés avant l'expiration de la période de conservation requise pour quelque raison que ce soit, cette élimination doit être justifiée et étayée par des documents. Des échantillons des éléments d'essai et de référence et des spécimens ne doivent être conservés qu'aussi longtemps que la qualité de la préparation en permet l'évaluation. 10.2. Le matériel conservé dans des archives sera indexé de façon à en faciliter le stockage et la consultation méthodiques. 10.3. Seul le personnel autorisé par la direction aura accès aux archives. Toute entrée et sortie de matériel archivé doit être correctement consignée. 10.4. Si une installation d'essai ou un dépôt d'archives cesse ses activités et n'a pas de successeur légal, les archives doivent être remises au ou aux donneurs d'ordre de la ou des études.
1,622,505,600,000
32,472,144,000,000
Annexe II à l'article D523-8
LEGIARTI000043545987
LEGIARTI000006840001
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément au I de l'article 6 du décret n° 2021-662 du 26 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er juin 2021.
2.0
1,629,125,520
null
null
null
Article
<p align="center">PRINCIPES DE L'OCDE DE BONNES PRATIQUES DE LABORATOIRE (BPL)</p><p align="center">Section I : Introduction</p><p>Les principes de bonnes pratiques de laboratoire (BPL) adoptés par le Conseil de l'OCDE en 1981, en annexe à la décision du Conseil relative à l'acceptation mutuelle des données pour l'évaluation des produits chimiques (C [81] 30 final), ont été révisés et mis à jour par le présent document.<br/><br/> Les présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire ont pour objet de promouvoir l'obtention de données d'essai de qualité. Une qualité comparable des données d'essai est la base même de l'acceptation mutuelle de ces données par les pays. Si chaque pays peut se fier sans réserve aux données d'essais obtenues dans d'autres pays, il sera possible d'éviter une répétition des essais et donc d'économiser du temps et des ressources. L'application de ces principes devrait contribuer à empêcher la création d'obstacles techniques aux échanges et améliorer encore la protection de la santé humaine et de l'environnement.</p><p>1. Champ d'application</p><p>Les présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire devront s'appliquer aux essais de sécurité non cliniques pratiqués sur des éléments contenus dans des pesticides, des additifs pour l'alimentation humaine et animale et des produits chimiques industriels. Ces éléments soumis à des essais sont souvent des produits chimiques de synthèse, mais peuvent avoir une origine naturelle ou biologique et être des organismes vivants dans certaines circonstances. Les essais effectués sur ces éléments visent à fournir des données sur leurs propriétés et/ ou leur innocuité du point de vue de la santé humaine et/ ou de l'environnement.<br/><br/> Les études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement couvertes par les principes de bonnes pratiques de laboratoire comprennent les recherches effectuées au laboratoire, en serre et sur le terrain.<br/><br/> Sauf dérogation prévue par des dispositions particulières, les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire s'appliquent à toutes les études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement requises par la réglementation à des fins d'homologation ou d'autorisation de pesticides, d'additifs pour l'alimentation humaine et animale, ainsi qu'aux fins de la réglementation de produits chimiques industriels.</p><p>2. Terminologie<br/><br/> 2.1. Bonnes pratiques de laboratoire</p><p>Les bonnes pratiques de laboratoire forment un système de garantie de qualité portant sur le mode d'organisation des études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé et à l'environnement et sur les conditions dans lesquelles ces études sont planifiées, réalisées, contrôlées, enregistrées, archivées et diffusées.</p><p>2.2. Termes relatifs à l'organisation d'une installation d'essai</p><p>1. L'installation d'essai comprend les personnes, les locaux et les équipements qui sont nécessaires à la réalisation de l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement. Pour les études multisites, réalisées sur plusieurs sites, l'installation d'essai comprend le site où se trouve le directeur de l'étude et tous les autres sites d'essai, qui peuvent être considérés individuellement ou collectivement comme des installations d'essai.<br/><br/> 2. Le site d'essai comprend le ou les emplacements sur lesquels une ou des phases d'une étude donnée sont réalisées.<br/><br/> 3. La direction de l'installation d'essai comprend la ou les personnes investies de l'autorité et de la responsabilité officielle de l'organisation et du fonctionnement de l'installation d'essai, conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire.<br/><br/> 4. La direction du site d'essai comprend la ou les personnes (si on en a désigné) chargées d'assurer que la ou les phases de l'étude, dont elles sont responsables, se déroulent conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire.<br/><br/> 5. Le donneur d'ordre est la personne morale qui commande, parraine ou soumet une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement.<br/><br/> 6. Le directeur de l'étude est la personne responsable de la conduite générale de l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement.<br/><br/> 7. Le responsable principal des essais est la personne qui, dans le cas d'une étude multisites, exerce, au nom du directeur de l'étude, des responsabilités bien définies pour les phases de l'étude qui lui sont déléguées. Le directeur de l'étude ne peut déléguer au ou aux responsables principaux des essais sa responsabilité de la conduite générale de l'étude, s'agissant notamment d'approuver le plan de l'étude, avec ses amendements, et le rapport final, et de veiller au respect de tous les principes pertinents de bonnes pratiques de laboratoire.<br/><br/> 8. Le programme d'assurance qualité est un système précis, englobant le personnel correspondant, qui est indépendant de la conduite de l'étude et vise à donner à la direction de l'installation d'essai l'assurance que les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire sont bien respectés.<br/><br/> 9. Les modes opératoires normalisés sont des modes opératoires étayés par des documents qui décrivent la façon de réaliser des essais ou travaux dont le détail ne figure pas normalement dans le plan de l'étude ou dans les lignes directrices pour les essais.<br/><br/> 10. Le schéma directeur (plan chronologique des études) est une compilation des informations devant aider à l'évaluation de la charge de travail et au suivi des études réalisées dans une installation d'essai.</p><p>2.3. Termes relatifs à l'étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement</p><p>1. Une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l'environnement, appelée simplement " étude " ci-après, consiste en une expérience ou un ensemble d'expériences au cours desquelles on examine un élément d'essai, au laboratoire ou dans l'environnement, en vue d'obtenir sur ses propriétés et/ ou sur sa sécurité des données destinées à être soumises aux autorités réglementaires compétentes.<br/><br/> 2. Une étude à court terme est une étude de courte durée réalisée avec des techniques courantes, largement utilisées.<br/><br/> 3. Le plan de l'étude est un document qui définit les objectifs de l'étude et les dispositifs expérimentaux nécessaires à son déroulement, avec tout amendement éventuel.<br/><br/> 4. Un amendement au plan de l'étude est une modification apportée délibérément à ce plan après la date du début de l'étude.<br/><br/> 5. Une déviation du plan de l'étude est un écart non délibéré à ce plan, survenant après la date du début de l'étude.<br/><br/> 6. Le système d'essai désigne tout système biologique, chimique ou physique, ou toute combinaison de ceux-ci, qui est utilisé dans une étude.<br/><br/> 7. Les données brutes représentent l'ensemble des comptes rendus et des documents originaux de l'installation d'essai ou des copies conformes de ceux-ci, qui résultent des observations et des travaux originaux réalisés dans le cadre d'une étude. Les données brutes peuvent aussi comporter, par exemple, des photographies, des copies sur microfilm ou sur microfiche, des données sur support informatique, des relevés d'observations sur cassette, des enregistrements automatiques de données ou tout autre moyen de conservation de données réputé capable d'assurer un stockage des informations en toute sécurité pour une certaine durée, comme indiqué au paragraphe 10 de la section II ci-dessous.<br/><br/> 8. Un spécimen désigne tout matériau prélevé dans un système d'essai pour examen, analyse ou conservation.<br/><br/> 9. La date du commencement des expériences est la date à laquelle les premières données particulières à l'étude sont obtenues.<br/><br/> 10. La date de la fin des expériences est la dernière date à laquelle des données provenant de l'étude sont obtenues.<br/><br/> 11. La date du début de l'étude est la date à laquelle le directeur de l'étude signe le plan de l'étude.<br/><br/> 12. La date de la fin de l'étude est la date à laquelle le directeur de l'étude signe le rapport final.</p><p>2.4. Termes relatifs à l'élément d'essai</p><p align="justify"><br/> 1. Un élément d'essai est un article qui fait l'objet d'une étude.<br/><br/> 2. Un élément de référence (" élément de contrôle ") représente tout article utilisé en vue de fournir une base de comparaison avec l'élément d'essai.<br/><br/> 3. Un lot représente une quantité déterminée d'un élément d'essai ou de référence qui est produite au cours d'un cycle de fabrication bien défini de façon qu'elle présente normalement un caractère uniforme et qui doit être désignée comme telle.<br/><br/> 4. Un véhicule représente tout agent dont on se sert comme milieu porteur pour mélanger, disperser ou solubiliser l'élément d'essai ou de référence en vue de faciliter son administration ou son application au système d'essai.</p><p align="center">Section II : Principes de bonnes pratiques de laboratoire 1. Organisation et personnel de l'installation d'essai 1.1. Responsabilités de la direction de l'installation d'essai</p><p align="justify">1. La direction de toute installation d'essai doit veiller au respect des présents principes relatifs aux bonnes pratiques de laboratoire dans l'installation et s'assurer de la bonne exécution, chez tout sous-traitant dont l'activité concerne une partie de l'étude, des tâches nécessaires à ce respect.<br/><br/> 2. Elle doit, à tout le moins :<br/><br/> a) S'assurer de l'existence d'une déclaration qui désigne la ou les personnes exerçant, dans une installation d'essai, les responsabilités de gestion telles qu'elles sont définies par les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ;<br/><br/> b) S'assurer qu'un nombre suffisant de personnes qualifiées, ainsi que d'installations, équipements et matériaux appropriés, sont disponibles pour que l'étude se déroule en temps voulu et de façon adéquate ;<br/><br/> c) Veiller à la tenue d'un dossier contenant les qualifications, la formation, l'expérience et la description des tâches de toutes les personnes de niveau professionnel et technique ;<br/><br/> d) Veiller à ce que le personnel comprenne clairement les tâches qu'il doit remplir et, lorsqu'il y a lieu, le former à ces tâches ;<br/><br/> e) Veiller à ce que des modes opératoires normalisés pertinents et techniquement valides soient définis et suivis, et approuver tout mode opératoire normalisé nouveau ou révisé ;<br/><br/> f) Veiller à l'existence d'un programme d'assurance qualité doté d'un personnel spécifiquement affecté et vérifier que la responsabilité de l'assurance qualité est assumée conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ;<br/><br/> g) Vérifier que, pour chaque étude, une personne possédant les qualifications, la formation et l'expérience requises soit nommée directeur de l'étude par la direction, avant le début de l'étude. Le remplacement du directeur de l'étude doit se faire conformément à des procédures établies et doit être étayé par des documents ;<br/><br/> h) Vérifier, dans le cas d'une étude multisites, qu'un responsable principal des essais possédant la formation, les qualifications et l'expérience requises est désigné, s'il y a lieu, pour superviser la ou les phases de l'étude qui lui sont déléguées. Le remplacement d'un responsable principal des essais doit se faire conformément à des procédures établies et doit être étayé par des documents ;<br/><br/> i) Veiller à ce que le directeur de l'étude approuve le plan de l'étude en toute connaissance de cause ;<br/><br/> j) Vérifier que le directeur de l'étude a mis le plan de l'étude approuvé à la disposition du personnel chargé de l'assurance qualité ;<br/><br/> k) Veiller au maintien d'un fichier chronologique de tous les modes opératoires normalisés ;<br/><br/> l) S'assurer qu'une personne est désignée comme responsable de la gestion des archives ;<br/><br/> m) Veiller au maintien d'un schéma directeur ;<br/><br/> n) Veiller à ce que les fournitures reçues par l'installation d'essai remplissent les conditions nécessaires à leur utilisation dans une étude ;<br/><br/> o) Vérifier, dans le cas d'une étude multisites, qu'il existe un système transparent de communication entre le directeur de l'étude, le ou les responsables principaux des essais, les responsables du ou des programmes d'assurance qualité et le personnel de l'étude ;<br/><br/> p) Vérifier que les éléments d'essai et les éléments de référence sont correctement caractérisés ;<br/><br/> q) Instaurer des procédures garantissant que les systèmes informatiques conviennent à l'objectif recherché et qu'ils sont validés, utilisés et entretenus conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire.<br/><br/> 3. Lorsqu'une ou plusieurs phases d'une étude se déroulent sur un site d'essai, la direction du site (si on en a désigné une) assumera les responsabilités décrites précédemment, à l'exception de celles qui figurent aux points 1.1.2 (g, i, j et o).</p><p><br/> 1.2. Responsabilités du directeur de l'étude</p><p><br/> 1. Le directeur de l'étude est seul en charge du contrôle de l'étude et assume la responsabilité de la conduite générale de l'étude et de l'établissement du rapport final.<br/><br/> 2. Le directeur de l'étude est notamment investi des responsabilités suivantes, dont la liste n'est pas limitative. Il doit :<br/><br/> a) Approuver, par une signature datée, le plan de l'étude et tout amendement qui lui serait apporté ;<br/><br/> b) Veiller à ce que le personnel chargé de l'assurance qualité dispose en temps utile d'une copie du plan de l'étude et de tout amendement éventuel et communiquer de façon efficace avec le personnel chargé de l'assurance qualité en fonction des besoins du déroulement de l'étude ;<br/><br/> c) S'assurer que le personnel qui réalise l'étude dispose bien des plans de l'étude, avec leurs amendements et les modes opératoires normalisés ;<br/><br/> d) Vérifier que le plan de l'étude et le rapport final dans le cas d'une étude multisites décrivent et définissent le rôle de chaque responsable principal des essais et de chaque site ou installation d'essai intervenant dans le déroulement de l'étude ;<br/><br/> e) Veiller au respect des procédures décrites dans le plan de l'étude, évaluer et répertorier l'incidence de toute déviation du plan sur la qualité et l'intégrité de l'étude, et prendre des mesures correctives appropriées, le cas échéant ; constater les déviations par rapport aux modes opératoires normalisés au cours de la réalisation de l'étude ;<br/><br/> f) Veiller à ce que toutes les données brutes obtenues soient pleinement étayées par des documents et enregistrées ;<br/><br/> g) Vérifier que les systèmes informatiques utilisés dans l'étude ont été validés ;<br/><br/> h) Signer et dater le rapport final afin d'indiquer qu'il accepte la responsabilité de la validité des données et préciser dans quelle mesure l'étude respecte les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire ;<br/><br/> i) Veiller à ce que le plan de l'étude, le rapport final, les données brutes et les pièces justificatives soient transférés aux archives après achèvement (conclusion comprise) de l'étude.</p><p><br/> 1.3. Responsabilités du responsable principal des essais</p><p><br/> Le responsable principal des essais s'assurera que les phases de l'étude qui lui sont déléguées se déroulent conformément aux principes applicables de bonnes pratiques de laboratoire.</p><p><br/> 1.4. Responsabilités du personnel de l'étude</p><p><br/> 1. Tout le personnel participant à la réalisation de l'étude doit être bien informé des parties des principes de bonnes pratiques de laboratoire applicables à sa participation à l'étude.<br/><br/> 2. Le personnel de l'étude aura accès au plan de l'étude et aux modes opératoires normalisés qui s'appliquent à sa participation à l'étude. Il lui incombe de respecter les instructions données dans ces documents. Toute déviation par rapport à ces instructions doit être étayée par des documents et signalée directement au directeur de l'étude ou, le cas échéant, au ou aux responsables principaux des essais.<br/><br/> 3. Il incombe à tout le personnel de l'étude d'enregistrer les données brutes de manière rapide et précise, conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire, et d'assumer la responsabilité de la qualité de ces données.<br/><br/> 4. Le personnel de l'étude doit prendre les précautions d'hygiène nécessaires pour réduire au minimum le risque auquel il est exposé et pour assurer l'intégrité de l'étude. Il doit avertir les personnes compétentes de tout état de santé ou affection dont il a connaissance et qui peut influer sur l'étude, de façon que les membres du personnel concernés puissent être exclus des opérations où leur intervention pourrait nuire à l'étude.</p><p><br/> 2. Programme d'assurance qualité<br/><br/> 2.1. Généralités</p><p><br/> 1. L'installation d'essai doit avoir un programme d'assurance qualité faisant appel à tout document utile, qui permette de vérifier que les études sont réalisées conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire.<br/><br/> 2. Le programme d'assurance qualité doit être confié à une ou à des personnes, désignées par la direction et directement responsables devant celle-ci, qui ont l'expérience des méthodes d'essai.<br/><br/> 3. Ces personnes ne doivent pas participer à la réalisation de l'étude visée par le programme.</p><p><br/> 2.2. Responsabilités du personnel chargé de l'assurance qualité</p><p><br/> Le personnel chargé de l'assurance qualité est responsable des tâches suivantes, dont la liste n'est pas limitative :<br/><br/> a) Conserver des copies de tous les plans d'étude et modes opératoires normalisés approuvés qui sont utilisés dans l'installation d'essai et avoir accès à un exemplaire à jour du schéma directeur ;<br/><br/> b) Vérifier que le plan de l'étude contient les informations nécessaires au respect des présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. Cette vérification devra être étayée par des documents ;<br/><br/> c) Procéder à des inspections pour établir si toutes les études se déroulent conformément aux présents principes de bonnes pratiques de laboratoire. Des inspections doivent également établir si des plans d'étude et des modes opératoires normalisés ont été mis à la disposition du personnel d'étude et sont respectés.<br/><br/> Ces inspections peuvent être de trois types, comme le précisent les modes opératoires normalisés du programme d'assurance qualité :</p><p><br/> -inspections portant sur l'étude ;<br/><br/> -inspections portant sur l'installation ;<br/><br/> -inspections portant sur le procédé.</p><p><br/> Les comptes rendus de ces inspections doivent être conservés ;<br/><br/> d) Examiner les rapports finals afin de confirmer que les méthodes, les modes opératoires et les observations sont fidèlement et entièrement décrits et que les résultats consignés reflètent de façon exacte et complète les données brutes des études ;<br/><br/> e) Rendre compte promptement par écrit de tout résultat d'inspection à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais et aux directions respectives, le cas échéant ;<br/><br/> f) Rédiger et signer une déclaration, qui sera insérée dans le rapport final et précisera la nature des inspections et les dates auxquelles elles ont eu lieu, y compris la ou les phases de l'étude inspectées, ainsi que les dates auxquelles les résultats des inspections ont été communiqués à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais, le cas échéant. Cette déclaration servira, en outre, à confirmer que le rapport final reflète les données brutes.</p><p><br/> 3. Installations<br/><br/> 3.1. Généralités</p><p><br/> 1. Par ses dimensions, sa construction et sa localisation, l'installation d'essai doit répondre aux exigences de l'étude et permettre de réduire au minimum les perturbations qui pourraient altérer la validité de l'étude.<br/><br/> 2. L'agencement de l'installation d'essai doit permettre une séparation suffisante des différentes activités, de manière à assurer une exécution correcte de chaque étude.</p><p><br/> 3.2. Installations relatives au système d'essai</p><p><br/> 1. L'installation d'essai doit comporter un nombre suffisant de salles ou de locaux pour assurer la séparation des systèmes d'essai et le confinement des projets utilisant des substances ou des organismes connus pour être ou suspectés d'être biologiquement dangereux.<br/><br/> 2. L'installation d'essai doit disposer de salles ou de locaux appropriés pour le diagnostic, le traitement et le contrôle des maladies, de sorte que les systèmes d'essai ne subissent pas un degré inacceptable de détérioration.<br/><br/> 3. L'installation d'essai doit disposer de salles ou d'aires de stockage en suffisance pour les fournitures et pour les équipements. Les salles ou aires de stockage doivent être séparées des salles ou locaux accueillant les systèmes d'essai et suffisamment protégées contre l'infestation, la contamination et/ ou la détérioration.</p><p><br/> 3.3. Installations de manutention des éléments d'essai et de référence</p><p><br/> 1. Pour éviter une contamination ou des mélanges, il doit exister des salles ou des locaux distincts pour la réception et le stockage des éléments d'essai et de référence ainsi que pour le mélange des éléments d'essai avec un véhicule.<br/><br/> 2. Les salles ou aires de stockage des éléments d'essai doivent être séparées des salles ou locaux abritant les systèmes d'essai. Elles doivent permettre le maintien de l'identité, de la concentration, de la pureté et de la stabilité et assurer un stockage sûr des substances dangereuses.</p><p><br/> 3.4. Salles d'archives</p><p><br/> Il faut prévoir des salles d'archives pour le stockage et la consultation en toute sécurité des plans d'étude, des données brutes, des rapports finals, des échantillons, des éléments d'essai et de référence et des spécimens. La conception technique et les conditions de l'archivage doivent protéger le contenu contre toute détérioration indue.</p><p><br/> 3.5. Evacuation des déchets</p><p><br/> La manutention et l'évacuation des déchets doivent s'effectuer de manière à ne pas mettre en péril l'intégrité des études. Il faut pour cela disposer d'installations permettant de collecter, de stocker et d'évacuer les déchets de façon appropriée, et définir des procédures de décontamination et de transport.</p><p><br/> 4. Appareils, matériaux et réactifs</p><p><br/> 1. Les appareils, notamment les systèmes informatiques validés, utilisés pour l'obtention, le stockage et la consultation des données et pour la régulation des facteurs d'environnement qui interviennent dans l'étude doivent occuper un emplacement correct, être de conception appropriée et avoir une capacité suffisante.<br/><br/> 2. Les appareils utilisés dans une étude doivent être périodiquement inspectés, nettoyés, entretenus et étalonnés conformément aux modes opératoires normalisés. Il faut tenir un relevé de ces activités. L'étalonnage doit être traçable aux étalons nationaux ou au système international d'unités (SI), s'il y a lieu.<br/><br/> 3. Les appareils et matériaux utilisés dans une étude ne doivent pas interférer de façon préjudiciable avec les systèmes d'essai.<br/><br/> 4. Il faut étiqueter les produits chimiques, réactifs et solutions et en mentionner la nature (avec la concentration, le cas échéant), la date d'expiration et les instructions particulières pour le stockage. Il faut disposer d'informations sur l'origine, la date de préparation et la stabilité. La date d'expiration peut être prorogée sur la base d'une évaluation ou d'une analyse étayée par des documents.</p><p><br/> 5. Systèmes d'essai<br/><br/> 5.1. Physiques et chimiques</p><p><br/> 1. Les appareils utilisés pour l'obtention de données chimiques et physiques doivent occuper un emplacement correct, être de conception appropriée et avoir une capacité suffisante.<br/><br/> 2. L'intégrité des systèmes d'essai physiques et chimiques doit être vérifiée.</p><p><br/> 5.2. Biologiques</p><p><br/> 1. Il faut créer et maintenir des conditions convenables pour le stockage, le logement, la manipulation et l'entretien des systèmes d'essai biologiques, afin de s'assurer de la qualité des données.<br/><br/> 2. Les systèmes d'essai animaux et végétaux récemment reçus doivent être isolés jusqu'à ce que leur état sanitaire ait été évalué. Si l'on observe une mortalité ou une morbidité anormale, le lot considéré ne doit pas être utilisé dans les études et être, s'il y a lieu, détruit dans le respect des règles d'humanité. Au commencement de la phase expérimentale d'une étude, les systèmes d'essai doivent être exempts de toute maladie ou symptôme qui pourrait interférer avec l'objectif ou le déroulement de l'étude. Des sujets d'essai qui tombent malades ou sont blessés au cours d'une étude doivent être isolés et soignés, si besoin est, pour préserver l'intégrité de l'étude. Tout diagnostic et traitement de toute maladie, avant ou pendant une étude, doit être consigné.<br/><br/> 3. Il faut tenir des registres mentionnant l'origine, la date d'arrivée et l'état à l'arrivée des systèmes d'essai.<br/><br/> 4. Les systèmes d'essai biologiques doivent être acclimatés à l'environnement d'essai pendant une période suffisante avant la première administration ou application de l'élément d'essai ou de référence.<br/><br/> 5. Tous les renseignements nécessaires à une identification correcte des systèmes d'essai doivent figurer sur leur logement ou leur récipient. Chaque système d'essai susceptible d'être extrait de son logement ou de son récipient pendant le déroulement de l'étude doit porter dans la mesure du possible des marques d'identification appropriées.<br/><br/> 6. Pendant leur utilisation, les logements ou récipients des systèmes d'essai doivent être nettoyés et désinfectés à intervalles appropriés. Toute matière venant au contact d'un système d'essai ne doit pas contenir de contaminants à des concentrations qui interféreraient avec l'étude. La litière des animaux doit être changée selon les impératifs de bonnes pratiques d'élevage. L'utilisation d'agents antiparasitaires doit être explicitée.<br/><br/> 7. Les systèmes d'essai utilisés dans des études sur le terrain doivent être disposés de façon à éviter que la dispersion de produits épandus et l'utilisation antérieure de pesticides ne viennent interférer avec l'étude.</p><p><br/> 6. Eléments d'essai et de référence<br/><br/> 6.1. Réception, manutention, échantillonnage et stockage</p><p><br/> 1. Il faut tenir des registres mentionnant la caractérisation des éléments d'essai et de référence, la date de réception, la date d'expiration et les quantités reçues et utilisées dans les études.<br/><br/> 2. Il faut définir des méthodes de manipulation, d'échantillonnage et de stockage qui assurent le maintien de l'homogénéité et de la stabilité dans toute la mesure du possible et évitent une contamination ou un mélange.<br/><br/> 3. Les récipients de stockage doivent porter des renseignements d'identification, la date d'expiration et les instructions particulières de stockage.</p><p><br/> 6.2. Caractérisation</p><p><br/> 1. Tout élément d'essai et de référence doit être identifié de façon appropriée (code, numéro d'immatriculation du Chemical Abstracts Service [numéro du CAS], nom, paramètres biologiques, par exemple).<br/><br/> 2. Pour chaque étude, il faut connaître la nature exacte des éléments d'essai ou de référence, notamment le numéro du lot, la pureté, la composition, les concentrations ou d'autres caractéristiques qui permettent de définir chaque lot de façon appropriée.<br/><br/> 3. Lorsque l'élément d'essai est fourni par le donneur d'ordre, il doit exister un mécanisme, défini en coopération par le donneur d'ordre et l'installation d'essai, qui permet de vérifier l'identité de l'élément d'essai soumis à l'étude.<br/><br/> 4. Pour toutes les études, il faut connaître la stabilité des éléments d'essai et de référence dans les conditions de stockage et d'essai.<br/><br/> 5. Si l'élément d'essai est administré ou appliqué dans un véhicule, il faut déterminer l'homogénéité, la concentration et la stabilité de l'élément d'essai dans ce véhicule. Pour les éléments d'essai utilisés dans les études sur le terrain (mélanges en réservoir, par exemple) ces informations peuvent être obtenues grâce à des expériences distinctes en laboratoire.<br/><br/> 6. Un échantillon de chaque lot de l'élément d'essai sera conservé à des fins d'analyse pour toutes les études, à l'exception des études à court terme.</p><p><br/> 7. Modes opératoires normalisés</p><p><br/> 1. Une installation d'essai doit posséder des modes opératoires normalisés écrits, approuvés par la direction de l'installation, qui doivent assurer la qualité et l'intégrité des données obtenues par cette installation. Les révisions des modes opératoires normalisés doivent être approuvées par la direction de l'installation d'essai.<br/><br/> 2. Chaque section ou zone distincte de l'installation d'essai doit avoir un accès immédiat aux modes opératoires normalisés correspondant aux travaux qui s'y effectuent. Des ouvrages, méthodes d'analyse, articles et manuels publiés peuvent servir de compléments à des modes opératoires normalisés.<br/><br/> 3. Les déviations par rapport aux modes opératoires normalisés relatifs à l'étude doivent être étayées par des documents et reconnues comme applicables par le directeur de l'étude, ainsi que par le ou les responsables principaux des essais, le cas échéant.<br/><br/> 4. On doit disposer de modes opératoires normalisés pour les catégories suivantes d'activités de l'installation d'essai, dont la liste n'est pas limitative. Les tâches précises mentionnées sous chaque rubrique visée ci-après doivent être considérées comme des exemples :<br/><br/> 1. Eléments d'essai et de référence :<br/><br/> Réception, identification, étiquetage, manutention, échantillonnage et stockage.<br/><br/> 2. Appareils, matériaux et réactifs :<br/><br/> a) Appareils ;<br/><br/> Utilisation, entretien, nettoyage et étalonnage.<br/><br/> b) Systèmes informatiques :<br/><br/> Validation, exploitation, entretien, sécurité, maîtrise des modifications et sauvegarde.<br/><br/> c) Matériaux, réactifs et solutions :<br/><br/> Préparation et étiquetage.<br/><br/> 3. Enregistrement des données, établissement des rapports, stockage et consultation des données :<br/><br/> Codage des études, collecte des données, établissement des rapports, systèmes d'indexation, exploitation des données, y compris l'emploi de systèmes informatisés.<br/><br/> 4. Système d'essai (lorsqu'il y a lieu) :<br/><br/> a) Préparation du local et conditions d'ambiance pour le système d'essai ;<br/><br/> b) Méthodes de réception, de transfert, de mise en place correcte, de caractérisation, d'identification et d'entretien du système d'essai ;<br/><br/> c) Préparation du système d'essai, observations et examens avant, pendant et à la conclusion de l'étude ;<br/><br/> d) Manipulation des individus appartenant au système d'essai qui sont trouvés mourants ou morts au cours de l'étude.<br/><br/> e) Collecte, identification et manipulation de spécimens, y compris l'autopsie et l'histopathologie ;<br/><br/> f) Installation et disposition de systèmes d'essai sur des parcelles expérimentales ;<br/><br/> g) Méthodes d'élimination des déchets.<br/><br/> 5. Mécanismes d'assurance qualité :<br/><br/> Affectation du personnel chargé de l'assurance qualité à la planification, l'établissement du calendrier, la réalisation, l'explication et la notification des inspections.</p><p><br/> 8. Réalisation de l'étude<br/><br/> 8.1. Plan de l'étude</p><p><br/> 1. Pour chaque étude, il convient d'établir un plan écrit avant le début des travaux. Le plan de l'étude doit être approuvé par le directeur de l'étude, qui le date et le signe, et sa conformité aux BPL doit être vérifiée par le personnel d'assurance qualité comme indiqué au point 2.2 b ci-dessus. Ce plan doit également être approuvé par la direction de l'installation d'essai et le donneur d'ordre.<br/><br/> 2. a) Les amendements apportés au plan de l'étude doivent être justifiés et approuvés par le directeur de l'étude, qui les date et les signe, puis conservés avec le plan de l'étude ;<br/><br/> b) Les déviations du plan de l'étude doivent être décrites, expliquées, déclarées et datées en temps utile par le directeur de l'étude et par le ou les responsables principaux des essais, puis conservées avec les données brutes de l'étude.<br/><br/> 3. Pour les études à court terme, on peut utiliser un plan général d'étude accompagné d'un complément spécifique de l'étude considérée.</p><p><br/> 8.2. Contenu du plan de l'étude</p><p><br/> Le plan de l'étude doit comporter les renseignements suivants, dont la liste n'est pas limitative :<br/><br/> 1. Identification de l'étude, de l'élément d'essai et de l'élément de référence :<br/><br/> a) Un titre descriptif ;<br/><br/> b) Un exposé précisant la nature et l'objet de l'étude ;<br/><br/> c) L'identification de l'élément d'essai par un code ou par un nom (IUPAC, numéro du CAS, paramètres biologiques, etc.) ;<br/><br/> d) L'élément de référence à utiliser.<br/><br/> 2. Renseignements relatifs au donneur d'ordre et à l'installation d'essai :<br/><br/> a) Le nom et l'adresse du donneur d'ordre ;<br/><br/> b) Le nom et l'adresse de toute installation d'essai et de tout site d'essai concernés ;<br/><br/> c) Le nom et l'adresse du directeur de l'étude ;<br/><br/> d) Le nom et l'adresse du ou des responsables principaux des essais, et la ou les phases de l'étude déléguées par le directeur de l'étude au ou aux responsables principaux des essais.<br/><br/> 3. Dates :<br/><br/> a) La date de l'approbation du plan de l'étude par apposition de la signature du directeur de l'étude. La date de l'approbation du plan de l'étude par apposition de la signature de la direction de l'installation d'essai et du donneur d'ordre ;<br/><br/> b) Les dates proposées pour le début et la fin de l'expérimentation.<br/><br/> 4. Méthodes d'essai :<br/><br/> L'indication de la ligne directrice de l'OCDE pour les essais ou d'une autre ligne directrice ou méthode à utiliser.<br/><br/> 5. Points particuliers (lorsqu'il y a lieu) :<br/><br/> a) La justification du choix du système d'essai ;<br/><br/> b) La caractérisation du système d'essai, c'est-à-dire l'espèce, la race, la variété, l'origine, le nombre d'individus, la gamme de poids, le sexe, l'âge et autres informations pertinentes ;<br/><br/> c) La méthode d'administration et les raisons de son choix ;<br/><br/> d) Les taux de dose et/ ou les concentrations, ainsi que la fréquence et la durée de l'administration ou de l'application ;<br/><br/> e) Des renseignements détaillés sur la conception de l'expérience, qui comprennent une description du déroulement chronologique de l'étude, de tous les matériaux, méthodes et conditions, de la nature et de la fréquence des analyses, des mesures, des observations et des examens à réaliser, ainsi que des méthodes statistiques à utiliser (le cas échéant).<br/><br/> 6. Enregistrements et comptes rendus :<br/><br/> La liste des enregistrements et des comptes rendus qu'il faut conserver.</p><p><br/> 8.3. Réalisation de l'étude</p><p><br/> 1. Il faut donner à chaque étude une identification qui lui soit propre. Tous les éléments relatifs à une étude donnée doivent porter cette identification. Les spécimens de l'étude doivent être identifiés de façon à confirmer leur origine. Cette identification doit permettre la traçabilité, en tant que de besoin, du spécimen et de l'étude.<br/><br/> 2. L'étude doit se dérouler conformément au plan arrêté.<br/><br/> 3. Toutes les données obtenues au cours de la réalisation de l'étude doivent être enregistrées de manière directe, rapide, précise et lisible par la personne qui les relève. Les relevés de données doivent être signés ou paraphés et datés.<br/><br/> 4. Toute modification des données brutes doit être consignée de façon à ne pas cacher la mention précédente ; il faut indiquer la raison du changement avec la date, la signature ou le paraphe de la personne qui y procède.<br/><br/> 5. Les données obtenues directement sous forme d'entrée informatique doivent être identifiées comme telles lors de l'introduction des données par la ou les personnes responsables de la saisie directe. La conception du système informatique doit toujours permettre la rétention de l'intégralité des vérifications à rebours de façon à montrer toutes les modifications apportées aux données sans cacher la mention initiale. Il doit être possible d'associer toutes les modifications apportées aux données avec les personnes y ayant procédé grâce, par exemple, à des signatures électroniques mentionnant la date et l'heure. Les raisons des modifications seront mentionnées.</p><p><br/> 9. Etablissement du rapport sur les résultats de l'étude<br/><br/> 9.1. Généralités</p><p><br/> 1. Il faut établir un rapport final pour chaque étude. Pour les études à court terme, un rapport final normalisé pourra être préparé et s'accompagner d'un complément particulier à l'étude.<br/><br/> 2. Les responsables principaux des essais ou les scientifiques participant à l'étude doivent signer et dater leurs rapports.<br/><br/> 3. Le directeur de l'étude doit signer et dater le rapport final afin d'indiquer qu'il assume la responsabilité de la validité des données. Le degré de conformité avec les présents principes de bonnes pratiques de laboratoire doit être indiqué.<br/><br/> 4. Les corrections et additions apportées à un rapport final doivent se présenter sous forme d'amendements. Ces amendements doivent préciser clairement la raison des corrections ou des additions et être signés et datés par le directeur de l'étude.<br/><br/> 5. La remise en forme du rapport final pour se conformer aux conditions de soumission imposées par une autorité nationale réglementaire ou chargée de l'homologation ne constitue pas une correction, une addition ou un amendement à ce rapport final.</p><p><br/> 9.2. Contenu du rapport final</p><p><br/> Le rapport final doit donner les renseignements suivants, sans se limiter à ceux-ci :<br/><br/> 1. Identification de l'étude et des éléments d'essai et de référence :<br/><br/> a) Un titre descriptif ;<br/><br/> b) L'identification de l'élément d'essai par un code ou par un nom (IUPAC, numéro du CAS, paramètres biologiques, etc.) ;<br/><br/> c) L'identification de l'élément de référence par un nom ;<br/><br/> d) La caractérisation de l'élément d'essai, notamment sa pureté, sa stabilité et son homogénéité.<br/><br/> 2. Renseignements relatifs au donneur d'ordre et à l'installation d'essai :<br/><br/> a) Le nom et l'adresse du donneur d'ordre ;<br/><br/> b) Le nom et l'adresse de chaque installation et site d'essai concernés ;<br/><br/> c) Le nom et l'adresse du directeur de l'étude ;<br/><br/> d) Le nom et l'adresse du ou des responsables principaux des essais et les phases de l'étude qui leur sont déléguées, le cas échéant ;<br/><br/> e) Le nom et l'adresse des scientifiques ayant fourni des comptes rendus pour le rapport final.<br/><br/> 3. Dates :<br/><br/> Les dates de début et d'achèvement de l'expérimentation.<br/><br/> 4. Déclaration :<br/><br/> Une déclaration sur le programme d'assurance qualité énumérant les types d'inspections réalisées et leurs dates, y compris la ou les phases inspectées, ainsi que les dates auxquelles chacun des résultats des inspections a été communiqué à la direction et au directeur de l'étude, ainsi qu'au ou aux responsables principaux des essais, le cas échéant. Cette déclaration servira, en outre, à confirmer que le rapport final reflète les données brutes.<br/><br/> 5. Description des matériaux et des méthodes d'essai :<br/><br/> a) Une description des méthodes et des matériaux utilisés ;<br/><br/> b) L'indication de la ligne directrice de l'OCDE pour les essais, ou d'une autre ligne directrice ou méthode.<br/><br/> 6. Résultats :<br/><br/> a) Un résumé des résultats ;<br/><br/> b) Toutes les informations et les données demandées par le plan de l'étude ;<br/><br/> c) Un exposé des résultats, comprenant les calculs et les déterminations d'intérêt statistique ;<br/><br/> d) Une évaluation et un examen des résultats et, s'il y a lieu, des conclusions.<br/><br/> 7. Stockage :<br/><br/> Le lieu où le plan de l'étude, les échantillons des éléments d'essai et de référence, les spécimens, les données brutes, ainsi que le rapport final doivent être conservés.</p><p><br/> 10. Stockage et conservation des archives et des matériaux</p><p><br/> 10.1. Seront conservés dans les archives pendant la période de dix ans :<br/><br/> a) Le plan de l'étude, les données brutes, les échantillons des éléments d'essai et de référence, les spécimens et le rapport final de chaque étude ;<br/><br/> b) Des rapports sur toutes les inspections réalisées conformément au programme d'assurance qualité, ainsi que les schémas directeurs ;<br/><br/> c) Les relevés des qualifications, de la formation, de l'expérience et des descriptions des tâches du personnel ;<br/><br/> d) Des comptes rendus et des rapports relatifs à l'entretien et à l'étalonnage de l'équipement ;<br/><br/> e) Les documents relatifs à la validation des systèmes informatiques ;<br/><br/> f) Le dossier chronologique de tous les modes opératoires normalisés ;<br/><br/> g) Des comptes rendus de surveillance de l'environnement.<br/><br/> Au-delà de cette période, l'élimination définitive de tout matériel d'étude doit être étayée par des documents. Lorsque des échantillons des éléments d'essai et de référence et des spécimens sont éliminés avant l'expiration de la période de conservation requise pour quelque raison que ce soit, cette élimination doit être justifiée et étayée par des documents. Des échantillons des éléments d'essai et de référence et des spécimens ne doivent être conservés qu'aussi longtemps que la qualité de la préparation en permet l'évaluation.<br/><br/> 10.2. Le matériel conservé dans des archives sera indexé de façon à en faciliter le stockage et la consultation méthodiques.<br/><br/> 10.3. Seul le personnel autorisé par la direction aura accès aux archives. Toute entrée et sortie de matériel archivé doit être correctement consignée.<br/><br/> 10.4. Si une installation d'essai ou un dépôt d'archives cesse ses activités et n'a pas de successeur légal, les archives doivent être remises au ou aux donneurs d'ordre de la ou des études.</p>
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ANNEXES
<p>Conformément au I de l'article 6 du décret n° 2021-662 du 26 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er juin 2021.</p>
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Code de l'environnement, art. Annexe à l'article R541-12-17
Code de l'environnement
Vous pouvez consulter l'annexe à l'adresse suivante : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=hJMOx62Ea-qOdw9n43ok_JeTuSRjr6ijQ4_gLmAUUtg=
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Annexe à l'article R541-12-17
LEGIARTI000043746508
LEGIARTI000043746436
AUTONOME
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Article
<p>Vous pouvez consulter l'annexe à l'adresse suivante : <a shape="rect" href="https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=hJMOx62Ea-qOdw9n43ok_JeTuSRjr6ijQ4_gLmAUUtg=" target="_blank"> https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=hJMOx62Ea-qOdw9n43ok_JeTuSRjr6ijQ4_gLmAUUtg=</a></p>
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Code de l'environnement, art. Annexe à l'article R543-177
Code de l'environnement
SYMBOLE POUR LE MARQUAGE DES ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES Le symbole indiquant que les équipements électriques et électroniques font l'objet d'une collecte sélective représente une poubelle sur roues barrée d'une croix, comme ci-dessous. Ce symbole doit être apposé d'une manière visible, lisible et indélébile. Cliché non reproduit (consulter le fac-similé)
1,192,492,800,000
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Annexe à l'article R543-177
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Article
<p align="center">SYMBOLE POUR LE MARQUAGE DES ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES <br/></p><p></p><p>Le symbole indiquant que les équipements électriques et électroniques font l'objet d'une collecte sélective représente une poubelle sur roues barrée d'une croix, comme ci-dessous. Ce symbole doit être apposé d'une manière visible, lisible et indélébile.</p><p>Cliché non reproduit (consulter le fac-similé)</p><p></p>
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Code de l'environnement, art. Annexe à l'article D543-274
Code de l'environnement
Présentation pour le plan relatif à l'installation de recyclage des navires mentionnee a l'article D. 543-274 Plan relatif à l'installation de recyclage des navires 1. Gestion de l'installation 1.1. Renseignements sur la compagnie 1.2. Programme de formation 1.3. Gestion des travailleurs 1.4. Gestion des registres 2. Exploitation de l'installation 2.1. Renseignements sur l'installation 2.2. Permis, licences et certificats 2.3. Acceptabilité des navires 2.4. Elaboration du plan de recyclage du navire 2.5. Gestion du navire à son arrivée 2.6. Méthode de recyclage du navire 2.7. Notification de l'achèvement du recyclage 3. Principes applicables au respect de la santé et de la sécurité des travailleurs 3.1. Santé et sécurité des travailleurs 3.2. Personnel de sécurité et de santé clé 3.3. Evaluation des risques professionnels 3.4. Prévention des effets nocifs sur la santé de l'homme 3.4.1. Procédures visant à assurer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace 3.4.1.1. Critères applicables aux conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace 3.4.1.2. Personne compétente chargée de déterminer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace 3.4.1.3. Inspection des conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace et méthodes d'essai 3.4.1.4. Oxygène 3.4.1.5. Atmosphères inflammables 3.4.1.6. Atmosphères et résidus toxiques, corrosifs, irritants ou sous fumigation 3.4.1.7. Détermination par une personne compétente des conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace 3.4.1.8. Certificat pour l'entrée dans un espace, panneaux et notices de mise en garde 3.4.1.9. Mesures opérationnelles visant à assurer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace 3.4.2. Procédures visant à assurer les conditions de sécurité en vue du travail à chaud 3.4.2.1. Critères applicables aux conditions de sécurité en vue du travail à chaud 3.4.2.2. Personne compétente pour la détermination des conditions de sécurité en vue du travail à chaud 3.4.2.3. Inspection, mise à l'essai et détermination des conditions de sécurité en vue du travail à chaud 3.4.2.4. Certificat pour le travail à chaud, panneaux et notices de mise en garde 3.4.2.5. Mesures opérationnelles visant à assurer les conditions de sécurité en vue du travail à chaud 3.4.3. Soudage, découpage, meulage et chauffage 3.4.4. Fûts, bouteilles et récipients sous pression 3.4.5. Prévention des chutes d'une hauteur et accidents causés par des objets qui tombent 3.4.6. Engins et matériel de gréement et de manutention des matériaux 3.4.7. Tenue des locaux et éclairage 3.4.8. Entretien et décontamination des outils et du matériel 3.4.9. Hygiène et salubrité 3.4.10. Equipement de protection individuelle 3.4.11. Exposition des travailleurs et surveillance médicale 3.5. Plan de préparation et d'intervention en cas de situation d'urgence 3.6. Prévention et détection de l'incendie et des explosions et intervention 4. Principes relatifs au respect de l'environnement 4.1. Surveillance de l'environnement 4.2. Gestion des matières potentiellement dangereuses 4.2.1. Pouvant contenir des matières potentiellement dangereuses 4.2.2. Echantillonnage et analyse supplémentaires 4.2.3. Identification, marquage et étiquetage et emplacements possibles à bord 4.2.4. Enlèvement, manipulation et mesures correctives 4.2.5. Stockage et étiquetage après enlèvement 4.2.6. Traitement, transport et élimination 4.3. Gestion écologiquement rationnelle des matières potentiellement dangereuses 4.3.1. Amiante et matériaux contenant de l'amiante 4.3.2. PCB et matériaux contenant des PCB 4.3.3. Substances qui appauvrissent la couche d'ozone 4.3.4. Peintures et revêtements 4.3.4.1. Composés et systèmes antisalissure (composés organostanniques y compris le tributylétain [TBT]) 4.3.4.2. Peintures toxiques et très inflammables 4.3.5. Liquides potentiellement dangereux, résidus et sédiments (tels que hydrocarbures, eaux de cale et eaux de ballast) 4.3.6. Métaux lourds (plomb, mercure, cadmium et chrome hexavalent) 4.3.7. Autres matières potentiellement dangereuses 4.4. Prévention des effets nocifs sur l'environnement 4.4.1. Prévention et maîtrise des déversements et mesures de lutte 4.4.2. Prévention de la pollution par les eaux pluviales 4.4.3. Prévention et gestion des débris 4.4.4. Procédures de notification des incidents et des déversements Pièces jointes au plan : Carte de l'installation ; Organigramme ; Permis, licences et certificats ; Curriculum vitae.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
Annexe à l'article D543-274
LEGIARTI000031784291
LEGIARTI000031784280
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,821,195,716
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Article
<p>Présentation pour le plan relatif à l'installation de recyclage des navires mentionnee a l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000031783723&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. D543-274 (V)">D. 543-274</a><br/><br/>Plan relatif à l'installation de recyclage des navires </p><p><br/>1. Gestion de l'installation <br/><br/>1.1. Renseignements sur la compagnie <br/><br/>1.2. Programme de formation <br/><br/>1.3. Gestion des travailleurs <br/><br/>1.4. Gestion des registres <br/><br/>2. Exploitation de l'installation <br/><br/>2.1. Renseignements sur l'installation <br/><br/>2.2. Permis, licences et certificats <br/><br/>2.3. Acceptabilité des navires <br/><br/>2.4. Elaboration du plan de recyclage du navire <br/><br/>2.5. Gestion du navire à son arrivée <br/><br/>2.6. Méthode de recyclage du navire <br/><br/>2.7. Notification de l'achèvement du recyclage <br/><br/>3. Principes applicables au respect de la santé et de la sécurité des travailleurs <br/><br/>3.1. Santé et sécurité des travailleurs <br/><br/>3.2. Personnel de sécurité et de santé clé <br/><br/>3.3. Evaluation des risques professionnels <br/><br/>3.4. Prévention des effets nocifs sur la santé de l'homme <br/><br/>3.4.1. Procédures visant à assurer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace <br/><br/>3.4.1.1. Critères applicables aux conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace <br/><br/>3.4.1.2. Personne compétente chargée de déterminer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace <br/><br/>3.4.1.3. Inspection des conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace et méthodes d'essai <br/><br/>3.4.1.4. Oxygène <br/><br/>3.4.1.5. Atmosphères inflammables <br/><br/>3.4.1.6. Atmosphères et résidus toxiques, corrosifs, irritants ou sous fumigation <br/><br/>3.4.1.7. Détermination par une personne compétente des conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace <br/><br/>3.4.1.8. Certificat pour l'entrée dans un espace, panneaux et notices de mise en garde <br/><br/>3.4.1.9. Mesures opérationnelles visant à assurer les conditions de sécurité en vue de l'entrée dans un espace <br/><br/>3.4.2. Procédures visant à assurer les conditions de sécurité en vue du travail à chaud <br/><br/>3.4.2.1. Critères applicables aux conditions de sécurité en vue du travail à chaud <br/><br/>3.4.2.2. Personne compétente pour la détermination des conditions de sécurité en vue du travail à chaud <br/><br/>3.4.2.3. Inspection, mise à l'essai et détermination des conditions de sécurité en vue du travail à chaud <br/><br/>3.4.2.4. Certificat pour le travail à chaud, panneaux et notices de mise en garde <br/><br/>3.4.2.5. Mesures opérationnelles visant à assurer les conditions de sécurité en vue du travail à chaud <br/><br/>3.4.3. Soudage, découpage, meulage et chauffage <br/><br/>3.4.4. Fûts, bouteilles et récipients sous pression <br/><br/>3.4.5. Prévention des chutes d'une hauteur et accidents causés par des objets qui tombent <br/><br/>3.4.6. Engins et matériel de gréement et de manutention des matériaux <br/><br/>3.4.7. Tenue des locaux et éclairage <br/><br/>3.4.8. Entretien et décontamination des outils et du matériel <br/><br/>3.4.9. Hygiène et salubrité <br/><br/>3.4.10. Equipement de protection individuelle <br/><br/>3.4.11. Exposition des travailleurs et surveillance médicale <br/><br/>3.5. Plan de préparation et d'intervention en cas de situation d'urgence <br/><br/>3.6. Prévention et détection de l'incendie et des explosions et intervention <br/><br/>4. Principes relatifs au respect de l'environnement <br/><br/>4.1. Surveillance de l'environnement <br/><br/>4.2. Gestion des matières potentiellement dangereuses <br/><br/>4.2.1. Pouvant contenir des matières potentiellement dangereuses <br/><br/>4.2.2. Echantillonnage et analyse supplémentaires <br/><br/>4.2.3. Identification, marquage et étiquetage et emplacements possibles à bord <br/><br/>4.2.4. Enlèvement, manipulation et mesures correctives <br/><br/>4.2.5. Stockage et étiquetage après enlèvement <br/><br/>4.2.6. Traitement, transport et élimination <br/><br/>4.3. Gestion écologiquement rationnelle des matières potentiellement dangereuses <br/><br/>4.3.1. Amiante et matériaux contenant de l'amiante <br/><br/>4.3.2. PCB et matériaux contenant des PCB <br/><br/>4.3.3. Substances qui appauvrissent la couche d'ozone <br/><br/>4.3.4. Peintures et revêtements <br/><br/>4.3.4.1. Composés et systèmes antisalissure (composés organostanniques y compris le tributylétain [TBT]) <br/><br/>4.3.4.2. Peintures toxiques et très inflammables <br/><br/>4.3.5. Liquides potentiellement dangereux, résidus et sédiments (tels que hydrocarbures, eaux de cale et eaux de ballast) <br/><br/>4.3.6. Métaux lourds (plomb, mercure, cadmium et chrome hexavalent) <br/><br/>4.3.7. Autres matières potentiellement dangereuses <br/><br/>4.4. Prévention des effets nocifs sur l'environnement <br/><br/>4.4.1. Prévention et maîtrise des déversements et mesures de lutte <br/><br/>4.4.2. Prévention de la pollution par les eaux pluviales <br/><br/>4.4.3. Prévention et gestion des débris <br/><br/>4.4.4. Procédures de notification des incidents et des déversements <br/><br/>Pièces jointes au plan : <br/><br/>Carte de l'installation ; <br/><br/>Organigramme ; <br/><br/>Permis, licences et certificats ; <br/><br/>Curriculum vitae.</p>
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ANNEXES
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Code de l'environnement, art. Annexe à l'article R583-4
Code de l'environnement
LISTE DES ESPACES NATURELS PROTÉGÉS MENTIONNÉS AUX LIVRES III ET IV DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT ET VISÉS PAR LE PRÉSENT DÉCRET Espaces classés par les décrets de création des parcs nationaux mentionnés aux articles L. 331-2 et R. 331-46 . Réserves naturelles et périmètres de protection mentionnés aux articles L. 332-2 et L. 331-16 . Parcs naturels régionaux mentionnés à l'article L. 333-1 . Parcs naturels marins mentionnés à l'article L. 334-3 . Sites classés et sites inscrits mentionnés aux articles L. 341-1 et L. 341-2 . Sites Natura 2000 mentionnés à l'article L. 414-1 .
1,310,601,600,000
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Annexe à l'article R583-4
LEGIARTI000032061896
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<p></p><p>LISTE DES ESPACES NATURELS PROTÉGÉS MENTIONNÉS AUX LIVRES III ET IV DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT ET VISÉS PAR LE PRÉSENT DÉCRET </p><p>Espaces classés par les décrets de création des parcs nationaux mentionnés aux articles <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833523&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L331-2 (V)">L. 331-2 </a>et <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006837385&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. R331-46 (V)">R. 331-46</a>. </p><p>Réserves naturelles et périmètres de protection mentionnés aux articles <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833584&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L332-2 (V)">L. 332-2 </a>et <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833560&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L331-16 (V)">L. 331-16</a>. </p><p>Parcs naturels régionaux mentionnés à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833637&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L333-1 (V)">L. 333-1</a>. </p><p>Parcs naturels marins mentionnés à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833648&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L334-3 (V)">L. 334-3</a>. </p><p>Sites classés et sites inscrits mentionnés aux articles <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833654&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L341-1 (V)">L. 341-1 et L. 341-2</a>. </p><p>Sites Natura 2000 mentionnés à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006833736&dateTexte=&categorieLien=cid" title="Code de l'environnement - art. L414-1 (V)">L. 414-1</a>.</p><p></p>
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Code de l'environnement, art. Annexe à la section 1 du chapitre III du titre IX du livre V
Code de l'environnement
A.-Définitions Pour l'application de la section 1 du chapitre III du titre IX du livre V : 1° Les termes “ substances radioactives ”, “ déchets radioactifs ”, “ entreposage ” et “ stockage de déchets radioactifs ” sont définis à l'article L. 542-1-1 . Les termes “ accélérateur ”, “ activité ”, “ nucléide ”, “ radioactivité ”, “ radionucléide ” et “ source radioactive scellée ” sont définis à l'annexe 13-7 à la première partie du code de la santé publique ; 2° Les opérations de préparation, d'enrichissement, de fabrication, de traitement ou d'entreposage de combustibles nucléaires comprennent l'ensemble des opérations pratiquées en vue : a) De produire du combustible nucléaire utilisable en réacteur nucléaire, à l'exclusion de l'extraction minière soumise au code minier ; b) D'extraire des matières valorisables du combustible nucléaire ou d'entreposer ces matières ; 3° Les produits de traitement du minerai d'uranium naturel sont l'ensemble des produits non enrichis en isotope 235 de l'uranium obtenus à partir de ce minerai en vue de leur utilisation ; 4° La puissance d'un faisceau de particules est le produit de l'énergie communiquée à chaque particule et du nombre maximal de particules pouvant arriver par unité de temps sur une cible virtuelle interceptant la totalité du faisceau. B.-Méthode de prise en compte des radionucléides présents dans l'installation 1° Valeurs de référence : A chaque radionucléide est associée une valeur de référence en becquerels. Pour les radionucléides figurant au tableau 2 de l'annexe 13-8 à la première partie du code de la santé publique ou dans un arrêté pris en application de l'article R. 1333-106 de ce code, la valeur de référence est égale au seuil d'exemption en quantité fixé par cette annexe ou cet arrêté. Toutefois, pour le tritium, la valeur de référence est fixée à 107 Bq. La valeur de référence des autres radionucléides peut être fixée par décision de l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection en fonction des impératifs de radioprotection. A défaut, la valeur de référence est fixée à 1 000 Bq. 2° Quantification de l'activité des radionucléides présents dans une installation : Dans une installation où sont présents un ou plusieurs radionucléides, le coefficient Q mentionné à l'article R. 593-2 est calculé selon la formule : “ Q = Σ i (Ai/ Aref i) ” dans laquelle Ai représente l'activité (en Bq) du radionucléide i et Aref i représente la valeur de référence du radionucléide “ i ”. Pour les radionucléides de filiation en équilibre avec leur radionucléide père, la valeur de référence Aref i du radionucléide père prend en compte la radiotoxicité des radionucléides de filiation. L'activité de ces derniers ne doit donc pas être prise en compte pour le calcul du coefficient “ Q ”. Pour le radionucléide père, la valeur de référence est notée Aref i (+) ou Aref i (sec) selon les conventions de notation définies par les textes réglementaires mentionnés au 1° du B. 3° Exclusions : La présence de sources radioactives dans les installations mentionnées au IV de l'article R. 593-2, lorsque ces sources sont exclusivement utilisées pour l'étalonnage, les tests, la détection et les mesures, ne fait pas obstacle à ce que ces installations soient exclues du champ d'application des installations nucléaires de base. Mais ces sources sont prises en compte pour la détermination du coefficient “ Q ”. Les radionucléides contenus dans des substances radioactives dont l'activité massique totale est inférieure à 100 kBq par kilogramme ne sont pris en compte ni dans le calcul du coefficient “ Q ”, ni pour l'application des seuils énoncés au 2° du III de l'article R. 593-2. Il en est de même des radionucléides naturels contenus dans des substances radioactives qui ne sont pas ou n'ont jamais été utilisées pour leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles.
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Annexe à la section 1 du chapitre III du titre IX du livre V
LEGIARTI000050813358
LEGIARTI000038241473
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l’article 9 du décret n° 2024-1194 du 19 décembre 2024, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2025.
2.0
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Article
<p>A.-Définitions</p><p>Pour l'application de la section 1 du chapitre III du titre IX du livre V :</p><p>1° Les termes “ substances radioactives ”, “ déchets radioactifs ”, “ entreposage ” et “ stockage de déchets radioactifs ” sont définis à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006834544&dateTexte=&categorieLien=cid">L. 542-1-1</a>.</p><p>Les termes “ accélérateur ”, “ activité ”, “ nucléide ”, “ radioactivité ”, “ radionucléide ” et “ source radioactive scellée ” sont définis à l'annexe 13-7 à la <a href="/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=&categorieLien=cid">première partie du code de la santé publique </a>;</p><p>2° Les opérations de préparation, d'enrichissement, de fabrication, de traitement ou d'entreposage de combustibles nucléaires comprennent l'ensemble des opérations pratiquées en vue :</p><p>a) De produire du combustible nucléaire utilisable en réacteur nucléaire, à l'exclusion de l'extraction minière soumise au <a href="/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006071785&dateTexte=&categorieLien=cid">code minier </a>;</p><p>b) D'extraire des matières valorisables du combustible nucléaire ou d'entreposer ces matières ;</p><p>3° Les produits de traitement du minerai d'uranium naturel sont l'ensemble des produits non enrichis en isotope 235 de l'uranium obtenus à partir de ce minerai en vue de leur utilisation ;</p><p>4° La puissance d'un faisceau de particules est le produit de l'énergie communiquée à chaque particule et du nombre maximal de particules pouvant arriver par unité de temps sur une cible virtuelle interceptant la totalité du faisceau.</p><p>B.-Méthode de prise en compte des radionucléides présents dans l'installation</p><p>1° Valeurs de référence :</p><p>A chaque radionucléide est associée une valeur de référence en becquerels.</p><p>Pour les radionucléides figurant au tableau 2 de l'annexe 13-8 à la première partie du code de la santé publique ou dans un arrêté pris en application de l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006910528&dateTexte=&categorieLien=cid">R. 1333-106 </a>de ce code, la valeur de référence est égale au seuil d'exemption en quantité fixé par cette annexe ou cet arrêté.</p><p>Toutefois, pour le tritium, la valeur de référence est fixée à 107 Bq.</p><p>La valeur de référence des autres radionucléides peut être fixée par décision de l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection en fonction des impératifs de radioprotection. A défaut, la valeur de référence est fixée à 1 000 Bq.</p><p>2° Quantification de l'activité des radionucléides présents dans une installation :</p><p>Dans une installation où sont présents un ou plusieurs radionucléides, le coefficient Q mentionné à l'article <a href="/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000038238975&dateTexte=&categorieLien=cid">R. 593-2</a> est calculé selon la formule :</p><p>“ Q = Σ i (Ai/ Aref i) ”</p><p>dans laquelle Ai représente l'activité (en Bq) du radionucléide i et Aref i représente la valeur de référence du radionucléide “ i ”.</p><p>Pour les radionucléides de filiation en équilibre avec leur radionucléide père, la valeur de référence Aref i du radionucléide père prend en compte la radiotoxicité des radionucléides de filiation. L'activité de ces derniers ne doit donc pas être prise en compte pour le calcul du coefficient “ Q ”. Pour le radionucléide père, la valeur de référence est notée Aref i (+) ou Aref i (sec) selon les conventions de notation définies par les textes réglementaires mentionnés au 1° du B.</p><p>3° Exclusions :</p><p>La présence de sources radioactives dans les installations mentionnées au IV de l'article R. 593-2, lorsque ces sources sont exclusivement utilisées pour l'étalonnage, les tests, la détection et les mesures, ne fait pas obstacle à ce que ces installations soient exclues du champ d'application des installations nucléaires de base. Mais ces sources sont prises en compte pour la détermination du coefficient “ Q ”.</p><p>Les radionucléides contenus dans des substances radioactives dont l'activité massique totale est inférieure à 100 kBq par kilogramme ne sont pris en compte ni dans le calcul du coefficient “ Q ”, ni pour l'application des seuils énoncés au 2° du III de l'article R. 593-2.</p><p>Il en est de même des radionucléides naturels contenus dans des substances radioactives qui ne sont pas ou n'ont jamais été utilisées pour leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles.</p>
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<p>Conformément à l’article 9 du décret n° 2024-1194 du 19 décembre 2024, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2025.</p>
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