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-pour le royaume de france et celui des cieux!
-les guerres de religion ont façonné dans laquelle nous vivons.
-j'ai le coeur et l'estomac d'un roi!
-au xvie siècle, religion et pouvoir sont étroitement mêlés.
-jamais je n'épouserai cet hérétique, vous m'entendez?
-à cette époque dite de la renaissance, les grands monarques rivalisent de violence au nom de dieu.
-il y a certainement une autre solution.
-c'est elle qui doit prendre le trône d'angleterre.
-votre prince m'offre la couronne des pays-bas contre une armée.
-... jalousie et passions, font trembler les familles les plus puissantes.
-pas question de me laisser faire.
-à travers ce jeu impitoyable du pouvoir et de la foi...
-je vais vous raconter comment écrite la grande
avec du protestantisme, plonge dans une nouvelle guerre sanglante.
(cris de combat) chez les catholiques, la france est fragilisée par une régence. elle, fait face à une révolte.
en écosse, par amour, la reine met son trône en péril.
tandis que protestante soutient les pays-bas contre le roi jamais souverains eu plus de mal à garder leurs couronnes.
-pour la paix du royaume, je vous demande à vous,
antoine de bourbon, de renoncer formellement à toutes pensées de régence. -(b. solo):
une nuit de décembre 1560, par un coup catherine de médicis donc la régence du royaume de france en écartant du trône son cousin, antoine de bourbon et les ultras-catholiques frères de guise.
le premier acte politique de catherine de médicis est aux protestants un édit de tolérance.
de janvier, comme on les autorise à pratiquer librement leur culte, mais uniquement en dehors des villes.
malgré cette autorisation, cette indulgence, ceux que appelle en france les huguenots, sont surveillés par une horde
ces espions sont à la solde des guise:
françois, le duc de guise et son frère, charles, cardinal de lorraine.
les anciens conseillers du roi de france, chassés par catherine de médicis, pas la liberté de culte vient à ceux considèrent comme des hérétiques.
voilà bien une idée de femme.
bon, il va falloir trouver une solution.
-celle que les guise surnomment la reine
catherine de médicis, qui est née en italie à florence.
le cardinal charles de lorraine et son frère françois, duc de guise, lui en veulent personnellement.
il faut dire que catherine de médicis les a exclus du pouvoir pour se rapprocher des bourbon, qui eux, soutiennent les protestants de france.
est tel, que les guise veulent provoquer une reprise des conflits entre protestants et catholiques juste pour prouver que catherine de médicis est incapable de gouverner.
une funeste stratégie qui va fonctionner au-delà de leurs espérances.
et le 1er mars 1562, le duc de guise les surprend en plein office.
à 43 ans, françois de guise, dit le balafré, est un grand militaire qui entend apparaître comme le bras armé de
chef du parti catholique, il est haï des protestants.
-ce qui au début n'est simple affrontement, certes assez violent, vire très rapidement à la boucherie.
côté des croyants armés de pierres et de bâtons, de des soldats entrainés.
en quelques dizaines de minutes, une cinquantaine de protestants, hommes, femmes et enfants, sont tués et 150 sont blessés.
dans tout le royaume, la nouvelle de ce massacre met le feu aux poudres.
wassy ouvre le premier chapitre des guerres de religion qui vont enflammer la france pendant plus de 30 ans et faire trembler
au lendemain du massacre de wassy, la réaction du chef protestant de france, louis de bourbon, prince de condé, est immédiate.
libéré par catherine de médicis aux premiers jours de sa régence, il reprend les armes contre les catholiques.
après la ville de tours, le 2 avril 1562, le prince de condé entre à orléans avec 2000 cavaliers.
rouen tombe ensuite le 15 avril.
suivie de lyon, bourges, grenoble, le mans ou encore toulouse.
en six mois, le royaume de france plonge dans la première guerre de religion de la renaissance et va entrainer dans sa lutte pour la foi.
-majesté, permettez-moi une bonne nouvelle de france.
élisabeth ire se réjouit france, après le massacre de wassy, les huguenots ont pris les armes contre les catholiques.
en quatre ans de règne, élisabeth ire révélée être une souveraine redoutable sachant manoeuvrer admirablement contre ses ennemis.
parmi eux, les frères de guise.
alors, quand en septembre 1562, un messager se présente au nom du prince de condé, élisabeth ire ne cache pas sa curiosité.
en quoi puis-je aider notre allié protestant?
-(b. solo): est venu demander de pour soutenir la guerre contre les ultras-catholiques de france. lui donne de l'or et des hommes!
-élisabeth ire voit aussitôt les avantages à soutenir la rébellion protestante française.
affaiblir le pouvoir des guise bien sûr, mais surtout, surtout monter une armée suffisamment puissante pour reprendre calais, perdue par marie tudor, sa soeur, quatre ans plus tôt.
elle envoie à condé 6000 hommes et 100 000 couronnes pour le forcer à assiéger la ville et retrouver ainsi une porte d'entrée dans le royaume de france.
contre ire, le prince de condé à lui livrer un port sur la manche, au nord de la france.
avant de leur rendre calais, il ouvre aux anglais la ville du havre, où 3000 soldats de la reine débarquent et
à paris, catherine de médicis est furieuse que les troupes anglaises ont débarqué au havre avec la complicité du chef des protestants français.
la seule idée de voir les anglais reprendre pied dans le royaume lui est insupportable.
alors, la régente décide de chasser elle-même les anglais de france et de reprendre le havre par la force.
bien pas de compétence militaire particulière, catherine de médicis surveille de très près les attaques.
à 43 ans, la veuve du roi henri ii est une femme ambitieuse qui aime le pouvoir et entend le préserver pour son fils, le roi charles ix, qui encore que 12 ans.
face aux batailles de plus en plus sanglantes, et à contrecoeur, elle confie son armée à celui avait écarté du pouvoir, françois, le duc de guise.
une bonne décision, dreux, guise parvient à arrêter le plus grand ennemi de la reine:
louis de bourbon, le prince de condé.
une vraie victoire pour catherine de médicis qui peut enfin faire ce aime le plus.
négocier la paix au nom du roi.
-mon fils m'envoie pour rétablir la justice ainsi que la paix et le repos pour ses sujets.
-les négociations vont durer plusieurs semaines.
des jours au cours desquels le duc de guise est assassiné de plusieurs balles dans le dos par les huguenots.
le duc de guise disparu, la régente est donc maintenant la seule représentante des catholiques de france.
et ses discussions avec le prince de condé aboutissent à un nouveau traité de paix qui sera signé ici à amboise, le 19 mars 1563.
grâce au traité catherine de médicis et le prince de condé s'unissent pour libérer le havre.
ensemble, catholiques et protestants assiègent les anglais que condé y avait fait entrer.
et pour ça, ils vont recevoir un coup de pouce inattendu du destin.
piégée à du havre, la garnison anglaise est peu à peu décimée par une épidémie de peste.
après plusieurs semaines de siège, les anglais survivants capitulent et rentrent en angleterre.
la peste, ramenée sur par les soldats, fait 21 000 morts en angleterre.
1563 est décidément une annus horribilis pour la reine élisabeth ire.
non seulement, en france, elle pas réussi à reprendre
calais, mais en plus, en écosse, sa cousine la jeune reine
marie stuart menace toujours de sa couronne.
ça commence quand même à faire beaucoup.
par une lettre que la reine marie stuart fait pression sur élisabeth
-"ma bien aimée cousine, voilà plusieurs mois maintenant que j'ai retrouvé le trône d'écosse."
en quelques lignes, elle lui demande de la reconnaître officiellement comme son successeur, si élisabeth devait mourir un jour sans héritier.
marie stuart est en droit de revendiquer le trône
car les deux reines ont le même ancêtre:
henri vii, le premier des tudor.
alors, si élisabeth veut que reste protestante, elle doit sérieusement penser à donner un héritier à la couronne anglaise.
à 30 ans, question de son mariage se pose donc à nouveau.
élisabeth a toujours refusé homme à partager son trône et son pouvoir.
pourtant, la rumeur veut soit amoureuse de son ami robert dudley.
robert dudley a grandi auprès et suivie à la cour après son couronnement.
il est bel homme et an de plus que la reine.
issu de la noblesse anglaise, ce militaire accompli pas de sang royal.
pourtant, élisabeth en serait folle au point de lui offrir de nombreux titres.
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